FR   EN   中文

CONNEXION
RESSOURCES ET BASES DOCUMENTAIRES
Les ébénistes du XVIIIe siècle

Godo Jean

La liste qui suit les règlements et statuts de la corporation précise seulement que Jean Godo a été reçu à la maîtrise en 1752. L'empreinte GODO a été relevée sur deux jolies chaises Louis XV et une suite de quatre chaises passée en vente publique à Versailles en 1993.
Estampille de Jean Godo
Godo - Chaise
Chaise à la reine en hêtre estampillée Godo (Galerie E. Gierhards, Düsseldorf ; © B. Deloche)

La vie et les ouvrages de Jean Godo (ou Godot) sont assez méconnus. Toutefois, après avoir pu démontrer , en 1993, à la suite d’une vente publique, qu’une série de chaises, portant son estampille, était incontestablement de type lyonnais, on a pu prouver que Jean Godo appartenait donc à la corporation des menuisiers de Lyon. Et c’est en consultant certains de leurs registres de 1757, qu’on apprit également que Godo avait été reçu à sa maîtrise en 1751. Chaque pièce de sa production, qui ne semble pas avoir été très abondante, montre des styles différents. Ses premiers modèles sont caractéristiques du début du règne de Louis XV, avec des bas reliefs sculptés et des pieds non moulurés et terminés en feuilles d’acanthe. On note un peu plus tard, des chaises très inspirées par les créations de Pierre Nogaret. Et enfin, ses dernières oeuvres s’identifient à la toute fin du style Louis XV, avec des dossiers en dos d’âne et des pieds à moulures sans aucune sculpture.

Son estampille se trouve sur la face externe de la traverse arrière de la ceinture.

BIBLIOGRAPHIE

  • Nogaret et le siège lyonnais - Bernard Deloche, Jean-Yves Mornand - Jacques André éditeur - 2009