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Les ébénistes du XVIIIe siècle

Foliot Nicolas-Quinibert

Nicolas-Quinibert Foliot (1706 - 8 mail 1776) Menuisier-ébéniste. Paris. Maître en 1729. Il était fournisseur du Garde-Meuble royal. Dans son atelier de la rue de Cléry il travaille pour les châteaux de Versailles, de Fontainebleau, de Compiègne, ...
Estampille de Nicolas-Quinibert Foliot
Nicolas-Quinibert Foliot - Fauteuil
Fauteuil d'une suite de 4 du cabinet intérieur de la dauphine Marie-Antoinette à Choisy par Nicolas-Quinibert Foliot, vers 1770. Château de Versailles.

Devenu maître en 1729, Nicolas-Quinibert Foliot s'installe rue de Cléry et prend la suite de son père en tant qu' ébéniste attitré du Garde Meuble de la couronne de qui il reçoit des commandes considérables. Il fournit pratiquement tout le mobilier pour les Châteaux de Versailles, de Fontainebleau, de Compiégne... Simplement au cours de l’année 1767, il livra pour ces demeures royales pas moins de soixante bois de lits, cinquante paravents, quatre canapés, cent trente cinq fauteuils, quatre cent soixante huit chaises, trente deux bergéres, vingt et une banquettes et quatre vingt tabourets. Ses ouvrages sont somptueux comme le dais du trône de Louis XV à Versailles ou le lit « à la duchesse » de Marie Antoinette. Les lignes sont équilibrées et élégantes, Les scuptures sont abondantes, faites avec grand goût et tout en finesse. Il s’entoura pour cela des meilleurs spécialistes de l’époque : Guillaume Dupré, Babel, ou son neveu Toussaint Foliot. Ses sièges Louis XV, élégamment galbés, en bois trés finement sculptés et dorés encadrés de baguettes en guirlandes de fleurettes avec des motifs d’acanthes annonçaient les premières tendances du néoclassicisme. Sur un même meuble il réalisait avec bonheur, l’union de deux styles différents. A côté de ses oeuvres luxueuses on peut mentionner des meubles plus sobres, mais toujours aussi élégants, sculptés d’une large coquille, meubles destinés à une clientéle privée. Tout le mobilier qu’il a produit témoigne d’ une immense noblesse et d’une maîtrise exceptionnelle. A sa mort en 1776, sa femme continuera son activité et restera fournisseur du Garde Meuble royal jusqu’en 1784.

MUSÉES

  • Chaise Louis XVI à la reine - Arts décoratifs - Paris
  • Chaise louis XV, Paire de larges fauteuils Louis XV - Musée Carnavalet - Paris
  • Prie-Dieu louis XV - Musée du Louvre
  • Huit chaises Louis XV à la reine, recouvertes de tapisserie d'Aubusson. - Paris, Nissim-de-Camondo - Paris
  • Chaise louis XV à la reine - château de Sceaux
  • Canapé, quatre fauteuils et quatre chaises à la reine Transition, Quatre ployants en bois doré, Table console - château de Versailles
  • Deux bergéres et six chaises Louis XV à la reine - Londres, Waddesdon Manor
  • Paire de fauteuils Louis XV à la reine - Paul-Getty Museum
  • Deux canapés et douze fauteuils Louis XV à la reine, Grand fauteuil Louis XV à la reine - Metropolitan Museum - New York
  • Grand fauteuil Louis XV à la reine - Musée de l'Ermitage Saint-Petersbourg

BIBLIOGRAPHIE

  • Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle - Pierre Kjellberg - Les Editions de l'Amateur - 2008
  • Les ébénistes du XVIIIe siècle - Comte François de Salverte - Les éditions d'Art et d'Histoire - 1934

Œuvre(s) de Nicolas-Quinibert Foliot sur Anticstore

Réf : 107624

Canapé de repos en veilleuse estampillé N.Q. FOLIOT Château de Chanteloup

Rare canapé de repos en veilleuse en bois de hêtre mouvementé, mouluré et sculpté de grenades, fleurs, feuillages et de rinceaux. Il repose sur huit pieds cambrés, dont deux anciennement hantés sur l’arrière. Veilleuse d’époque Louis XV portant à plusieurs reprises l’estampille N. q . Foliot pour Nicolas Quinibert Foliot (reçu maître en 1729) présence également de deux marques ...

Époque : XVIIIe siècle

14 800 €

Réf : 84088

Paire de fauteuils en cabriolet d'époque Louis XV par Nicolas Quinibert Foliot

En bois naturel mouluré et sculpté d’enroulements. Ils reposent sur quatre pieds cambrés terminés par des enroulements. Les bras sont garnis de cuir et les consoles d’accotoir en coup de fouet sont à l’aplomb des pieds antérieurs. Les fauteuils sont foncés de canne et le dossier présente la particularité d’être garni jusqu’à l’assise. L’un est estampillé par Nicolas ...

Époque : XVIIIe siècle

Proposé par :