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Marie-Cunégonde HUIN (1767 - 1840) - Hébé, miniature sur ivoire
Réf : 107312
3 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Miniature sur ivoire
Dimensions :
l. 9 cm X H. 10.5 cm
Galerie Magdeleine
Galerie Magdeleine

Peintures et dessins du XVIIe au XIXe siècle


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Marie-Cunégonde HUIN (1767 - 1840) - Hébé, miniature sur ivoire

Marie-Cunégonde HUIN (Strasbourg, 1767 - Metz, 1840).
Hébé.
Vers 1798.
Miniature sur ivoire.
H : 10,5 ; L : 9 cm (4 ¹/? x 3 ¹/? inches).

Exposition :
- Salon des Artistes Vivants, Paris, 1798, n° 215 : « Une Hébé en miniature. ».

Peintre miniaturiste, Marie-Cunégonde Huin grandit dans un milieu propice au développement de ses talents artistiques. Son père, Charles-Alexis Huin, est un peintre alsacien, et sa mère une proche de Jacques-Louis David. Elle entretient avec ce dernier une correspondance régulière qui a été redécouverte dans les années 1900[1]. Ainsi, grâce aux relations de ses parents, la jeune Huin s'intègre aux cercles artistiques de la capitale, fréquentant l’atelier de David et exposant au Salon de 1796 à 1801.

Malgré sa formation auprès du grand maître néoclassique Marie-Cunégonde Huin semble toutefois consciente des difficultés propres aux artistes femmes en peinture d'histoire. Elle choisit de se spécialiser en peinture ...

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... sur miniature, art réputé féminin et convenable selon les bonnes moeurs. 
Sa Hébé présentée au Salon de 1798 est toutefois révélatrice de son aspiration à un art aux dimensions nobles. En effet, le sujet mythologique demeure original et peu commun pour une peinture en miniature ; ce médium étant traditionnellement réservé aux portraits. Loin d'être fortuit, ce choix permet en réalité à la jeune femme de faire état de sa formation académique à l'image des peintres d'histoire et de démontrer sa filiation avec l'art de son maître.

Ainsi, le trait sensible, l’expression de la figure, la précision dans le travail ainsi que le traitement de l'ivoire en réserve pour imiter les chairs immaculée de la déesse sont autant de points témoignant de la grande qualité de l'enseignement de David. 
                                    
[1] Roger Peyre, « Quelques lettres inédites de Louis David et de Madame David », La Chronique des arts et de la curiosité, n.11-12,? 17 et 24 mars 1900, pp. 97-98.

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