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Commode Louis XVI, estampillée de Jean-François Leleu
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Réf : 106337
28 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Jean-François Leleu
Provenance :
France, Paris
Materiaux :
Bois acajou moucheté de Cuba
Dimensions :
l. 130.02 cm X H. 89.3 cm X P. 64.2 cm
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Sérignan Antiquités
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Mobilier et objets d'art


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Commode Louis XVI, estampillée de Jean-François Leleu

Commode en acajou moucheté de Cuba d'époque Louis XVI, estampillée Jean-François Leleu et George Kintz, vers 1780. De forme quadrangulaire rectangle à façade triparties à ressaut central, elle ouvre par trois tiroirs de long superposés, dont deux plus large à traverse dissimulée. Les montants arrondis cannelés à décrochement intérieur positionnés en retrait du profile de la façade et des côtés, reposent sur des pieds fuselés chaussés de sabots terminés en boule aplatie. L’ensemble du dessin est souligné de moulures saillantes à angles vifs, donnant toute sa personnalité à cette commode. Le tout coiffé d’une brèche violette dont les contours moulurés à ressaut épousent ceux de la façade tripartite. Cette commode est typique de la production des années 1780 de Jean-François Leleu. C'est probablement dans ses œuvres en acajou qu'apparaît le plus clairement le sens des proportions et de la ligne que mani avec génie Jean-François Leleu. Il utilisa ...

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... très tôt l'acajou dont la mode fut lancée dès les années 1760, notamment par Madame de Pompadour, qui à son décès en 1764 possédait dix-sept commodes d'acajou, et se répandit dans les années 1770. La double estampille présente sur cette commode laisse supposer une collaboration. Jean-François Leleu dont l'atelier était florissant faisaient souvent appel à certains de ses confrères pour le seconder, parmi ceux-ci compte Georges KINTZ, reçu maître en 1776. Ces deux estampilles sont frappées conjointement, sur les montants arrière, sur le montant arrière gauche J.F.LELEU et sur le montant arrière droit G.KINTZ.
Dimension Hauteur 89.3cm – Largeur 130.02 – Profondeur 64.02cm.
Trois modèles similaires à notre commode ont été vendus par Sotheby's à Paris le 19 Novembre 2020 lot 26, Chez Christie's à Monaco le 17 juin 2000 lot 55, ainsi qu'à Paris le 23 juin 2005, lot 392.


Jean-François Leleu prit des lettres de maîtrise le 19 septembre 1764.
Jean-François Leleu est un excellent ébéniste qui fit son apprentissage dans l'atelier prestigieux de Jean-François Oeben, ébéniste du Roi. A la mort de ce maître, en janvier 1763, Leleu pensa que la veuve Œben lui confierait la direction de l’atelier ; mais il fut supplanté par son camarade Riesener, ce dont il conçut un violent dépit. Il prit des lettres de maîtrise le 19 septembre 1764 et leva boutique sur la chaussée de la Contrescarpe, puis rue Royale. Jean-François Leleu va être l'un des principaux fournisseurs de Mme du Barry et de la Cour.
Peu d’années lui avaient suffi pour s’imposer à l’attention des connaisseurs par l’élégance recherchée de ses travaux. Vers la fin du règne de Louis XV, il fournit à la Cour plusieurs œuvres que possédait le Mobilier national. En même temps, il produisait des pièces somptueuses pour Mme du Barry, comme un bureau paré de porcelaines peintes, qui, après avoir émigré à Florence, dans le palais de San-Donato, est aujourd’hui l’un des joyaux de la collection de Lady Carnarvon à Londres. Leleu fournissait également le prince de Condé. Entre 1772 et 1777, il envoya au Palais-Bourbon et à l’hôtel de Lassay une quantité de meubles valant plus de 60.000 livres. Durant les dix années suivantes, il continua de recevoir des commandes pour les châteaux de Chantilly, de Saint-Maur et de Villegénis, ainsi que pour l’hôtel de la princesse Louise, rue Monsieur. Les archives du Musée Condé conservent plusieurs mémoires de l’ébéniste, où celui-ci donne une minutieuse description des ouvrages qu’il créa pour ces résidences. Au nombre des plus précieux figuraient un bureau à cylindre orné de douze têtes de lion et une grande commode offrant des mosaïques à fleurs de lys avec le chiffre du prince incrusté sur fond bleu. Outre de pareils morceaux, il fabriqua pour le château de Marais, près de Dourdan, un mobilier très divers dont le marquis de Noailles possédait à Champlâtreux quelques spécimens, comprenant des pièces en bois de noyer avec une superbe commode de laque polychrome.
Leleu entreprit dans les mêmes conditions l’ameublement du château d’Hénonville en Beauvoisis : chez Mmes la baronne d’Ivry, la comtesse Henri de Gontaut-Biron, la marquise de Courcy, née de Nantois, et chez le comte de La Panouse, étaient dispersés des ouvrages que le maître livra pour cette demeure. Ses talents furent employés aussi par le marquis de Laborde au château de Méréville. A ce genre se rattachent une grande commode de forme cintrée qui orne la chambre de Marie-Antoinette au Petit-Trianon, et deux petits meubles, l’un à porte, l’autre à tiroirs, que l’on a placés dans la salle à manger du même palais. Une de ces dernières pièces est remarquables par le motif en losange qui se découpe sur leur façade. Il en existait, dans la collection Luce à Versailles, une réplique provenant du mobilier de Mme du Barry. Une jolie commode de Leleu, également en bois de placage, fut acquise par Mme la comtesse de Béarn dans la vente Jacques Doucet. Les meubles en marqueterie signés par cet artiste ne sont pas rares. Il suffira de mentionner un curieux secrétaire, orné de carrelages octogones, appartenant au comte Moïse de Camondo, un beau meuble d’entre-deux que possédait Mme la comtesse H. de Gontaut, et surtout l’admirable secrétaire de la collection Wallace à Londres, richement décoré de vases et paniers fleuris. Les galeries d’Hertford House renferment encore un chef-d’œuvre. Ce meuble est en acajou clair, d’une tonalité très douce. Ses lignes à la fois fermes et souples, l’élégance robuste de ses six pieds cannelés que surmontent des chapiteaux à volutes, la finesse des ornements, le goût ingénieux avec lequel ils sont distribués, tout concourt à la beauté de cette pièce, une des plus parfaites qui soient sorties des mains de Leleu. Les fleurs de lys posées dans sa frise permettent d’en attribuer la commande au prince de Condé. On peut voir au musée du Louvre, dans la donation Schlichting, une commode assez analogue, mais avec des colonnes détachées aux angles et des pieds tors garnis de perles.
Le château de Chantilly, dévasté sous la Révolution, ne contient plus aucun des meubles dont l’artiste embellit cette résidence. Il s’y trouve représenté néanmoins par une œuvre extraordinaire dont le duc d’Aumale fit l’acquisition à la vente de lord Hamilton.

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