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Pendule de manteau Empire par Lesieur à Paris
Pendule de manteau Empire par Lesieur à Paris - Horlogerie Style Empire
Réf : 88942
75 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Signée sur le cadran en émail blanc Lesieur à Pari
Provenance :
France
Materiaux :
Bronze doré
Dimensions :
H. 85 cm
Richard Redding Antiques
Richard Redding Antiques

Pendules et objets d'art d'exception XVIIe-XIXe siècle


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Pendule de manteau Empire par Lesieur à Paris

Très belle pendule de manteau Empire en bronze doré, d'une durée de huit jours, signée sur le cadran en émail blanc Lesieur à Paris et sur le mouvement Lesieur, logée dans un magnifique boîtier attribué au bronzier parisien Louis-Isidore Choiselat, dit Choiselat-Gallien, le cadran à chiffres romains et aiguilles de style Breguet en acier bleui pour les heures et les minutes. Le mouvement avec échappement à ancre, suspension à fil de soie, sonnerie à l'heure et à la demi-heure, avec roue de compte extérieure. Le boîtier avec le cadran et le mouvement dans un piédestal rectangulaire avec une corniche en forme d'œuf et de fléchette surmontée d'une tazza avec des poignées en forme de tête de serpent, moulée autour de son côté avec des bordures de volutes vitruviennes et de rosettes au-dessus d'un pied cannelé, la lunette du cadran montée avec les douze signes du zodiaque, la lunette flanquée d'écoinçons feuillagés dans les coins supérieurs du piédestal et ...

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... montée en dessous avec une paire de torches enflammées croisées, Les côtés du socle sont ornés de la figure de Pallas Athéna, vue de dos, la tête de profil, vêtue de robes diaphanes et coiffée d'un casque à plumes sur sa longue chevelure, le corps enlacé par un long serpent qui boit dans un plat qu'elle tient à la main, le piédestal du cadran repose sur une base carrée à gradins avec une bordure de feuilles raides. À droite du piédestal se trouve la figure de Flora, représentée comme une belle jeune fille classique portant une longue robe diaphane, un bandeau floral dans ses cheveux en anneaux et tenant une couronne de fleurs dans sa main gauche et un bouquet de fleurs dans l'autre, la figure et le piédestal sur un socle rectangulaire avec une frise décorée sur le devant de quatre lyres entrecoupées de trois paires de cornes d'abondance et de montures de feuilles de laurier fleuries entourant au centre Cupidon et à droite une tête de femme portant un casque, probablement Pallas Athéna et à gauche à droite une tête d'homme portant un casque, la frise au-dessus d'une bordure d'acanthes sur des pieds de pattes de lion ailées.

Paris, date vers 1815
Hauteur 85 cm.

Si ce beau boîtier d'horloge est typique du style Empire, le modèle semble être unique et, en tant que tel, il peut avoir été réalisé dans le cadre d'une commande spéciale. Cependant, en termes de qualité et de conception, il est très proche d'un certain nombre d'autres exemples du célèbre bronzier Louis-Isidore Choiselat (1784-1853), connu sous le nom de Choiselat-Gallien. Il a non seulement fabriqué des horloges pour le Garde-Meuble et le comte d'Artois (futur Charles X), mais a également souvent fourni des boîtiers à Lesieur à Paris (fl. 1790-1850), qui a fabriqué le mouvement de cette horloge. Choiselat-Gallien réalisa un certain nombre de très beaux boîtiers d'horloge, dont beaucoup, comme ici, présentaient le cadran et le mouvement dans un piédestal décoré, à côté duquel se tenaient une ou deux figures classiques qui, comme le piédestal, étaient placées sur une base rectangulaire décorée de somptueuses montures le long de sa frise. Parmi les pendules similaires, on peut citer une autre pendule de cheminée signée sur le cadran "Choiselat-Gallien" et "Fab.t Bronzes de S.A.R Monsieur" abritant un mouvement signé Lesieur qui présente deux vierges classiques debout de part et d'autre d'un piédestal surmonté d'un buste d'Hérodote. Il est significatif que la pose, la robe et les traits de la jeune fille de droite sur cette horloge soient presque identiques à ceux de notre figure. D'autres horloges avec des mouvements de Lesieur et des boîtiers de Choiselat-Gallien comprennent une horloge avec la figure de la muse Urania avec un globe céleste surmontant le piédestal, une autre avec Hannibal debout à droite du piédestal, une autre encore avec une figure masculine debout à gauche du piédestal, tenant une corne d'abondance et symbolisant l'Abondance ainsi qu'un autre avec la Muse Erato jouant de la lyre accompagnée d'un putto qui sont placés de part et d'autre d'un petit socle à cadran (illustré dans Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, "Vergoldete Bronzen", 1986, p. 379, pl. 5.15.18).

Le centre d'intérêt de cette horloge est la belle jeune fille classique, abondamment parée de fleurs, qui représente très certainement Flora, l'ancienne déesse romaine des fleurs. Selon la mythologie, elle était poursuivie par Zéphyr, qui l'épousa et la fit maîtresse des fleurs. On raconte qu'elle donna naissance au printemps, également représenté dans l'art avec des attributs floraux. En tant que l'une des quatre saisons, il est représenté sur la lunette par les trois premiers signes stellaires entre 12 et 3 heures, à savoir le Bélier, le Taureau et les Gémeaux. Il est intéressant de noter que les douze signes astrologiques sont identiques à ceux qui ornent la lunette du cadran d'une horloge de cartel fabriquée par la prestigieuse firme d'horlogers royaux Lepaute et Fils. Cette dernière horloge, précédemment exposée dans cette galerie, est une version plus ornée de deux cartels du Congrès avec des étoiles à la place des signes du zodiaque, fournis à l'empereur Napoléon pour le Grand Trianon, à Versailles. Outre les symboles du zodiaque, le côté du piédestal actuel représente Pallas Athéna (également connue sous le nom de Minerve), patronne des établissements d'enseignement et des arts, qui était également identifiée comme une déesse de la guerre, d'où son casque à plumes distinctif. Les sculptures antiques la représentaient souvent avec un serpent, qui entoure ici son corps. La même tête de serpent, qui est ici un symbole du temps, est à nouveau habilement répétée pour les poignées du tazza.

L'une des principales manufactures parisiennes de bronze de son temps, l'entreprise Choiselat-Gallien fut fondée par Louis-Isidore Choiselat, fils d'un marchand de sel parisien. Il fut très probablement l'apprenti ou le collaborateur du bronzier Jean-Baptiste Matthieu Gallien (né en 1753) car en 1812, il épousa la fille de Gallien, Ambroisine Marie (1794-1861), puis reprit l'affaire de son beau-père au 93 rue de Verrerie à Paris. Louis-Isidore et Ambroisine eurent au moins sept enfants dont Charles Choiselat (1815-58) qui, en tant que photographe, s'associa à son beau-frère Ratel Stanislas et réalisa de nombreux portraits daguerréotypés dont celui de son père assis à côté d'un globe terrestre, dont il existe un exemplaire au Musée d'Orsay à Paris.

Reflet de la notoriété de l'entreprise, Choiselat-Gallien est nommé au Garde-Meuble et, comme l'indiquent de nombreux cadrans d'horloge, réalise des bronzes pour S.A.R. Monsieur, le comte d'Artois, frère de Louis XVI, lui-même couronné roi Charles X en 1825. Parmi les nombreuses commandes importantes, Choiselat réalisa les retables du couronnement de Charles X à Reims ainsi que, en 1825, six somptueux candélabres en bronze doré pour le maître-autel de l'église Saint-Sulpice à Paris, sur le modèle de ceux qu'il avait réalisés pour le couronnement du roi.

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