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Guglielmo Caccia Moncalvo (1568 -1625) - Saint François d’Assise réconforté par un ange
Guglielmo Caccia Moncalvo (1568 -1625) - Saint François d’Assise réconforté par un ange - Tableaux et dessins Style Guglielmo Caccia Moncalvo (1568 -1625) - Saint François d’Assise réconforté par un ange - Callea Antichità Guglielmo Caccia Moncalvo (1568 -1625) - Saint François d’Assise réconforté par un ange -
Réf : 104686
14 000 €
Époque :
XVIIe siècle
Signature :
Guglielmo Caccia Moncalvo (1568 -1625)
Provenance :
Italie
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 83 cm X H. 106 cm X P. 4 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIe siècle - Guglielmo Caccia Moncalvo (1568 -1625) - Saint François d’Assise réconforté par un ange XVIIe siècle - Guglielmo Caccia Moncalvo (1568 -1625) - Saint François d’Assise réconforté par un ange  - Guglielmo Caccia Moncalvo (1568 -1625) - Saint François d’Assise réconforté par un ange
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Antiques Generalist


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Guglielmo Caccia Moncalvo (1568 -1625) - Saint François d’Assise réconforté par un ange

Guglielmo Caccia dit le Moncalvo
(Montabone, 1568 - Moncalvo, 1625)

Saint François d’Assise réconforté par un ange

1615-1625 environ
Huile sur toile, cm 96 x 73 - (avec châssis 106 x 83 cm)

Avec un regard intense, d’où transparaît un dur labeur spirituel, saint François accueille l’apparition de l’ange musicien venu conforter sa méditation solitaire. Rien ne détourne l’attention de l’entretien muet entre la figure céleste et le saint d’Assise, à l’exception de l’humble bol de terre cuite que l’on entrevoit sur la table qui sert de soutien à la main gauche du saint.

A la concentration expressive qui imprègne la représentation correspondent une gamme chromatique très réduite et une conduction picturale essentielle, construite avec une matière diaphane, presque transparent, qui laisse apparaître des traces du dessin de base et les tons chauds de la préparation, comme pour 'dématérialiser' l’image.

En tenant compte de ces ...

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... caractères exécutifs et des typologies des deux protagonistes de notre tableau, il apparaît immédiat de le reconduire à la production de Guglielmo Caccia dit le Moncalvo (1568-1625)dans laquelle il est possible de retrouver de nombreux points de comparaison avec le saint François que nous examinons ici. La figure du saint d’Assise revient fréquemment dans l’activité du peintre piémontais, en partant déjà de la Vierge à l’Enfant et des saints de Cioccaro di Penango (Asti) 1602, un retable de la première maturité de l’artiste dans lequel on retrouve un Saint François de profil très proche de celui qu’on peut observer dans notre toile (cf. Guglielmo Caccia dit il Moncalvo. Peintures et dessins, catalogue de l’exposition par G. Romano, C. E. Spantigati, Turin, 1997, pp. 50- 51, n. 2).
L’accentuation expressive et la raréfaction chromatique qui caractérisent notre Saint François amènent cependant à le situer dans le dernier trait de la carrière de l’artiste, c’est-à-dire après son important séjour en Lombardie, où il est longuement attesté au cours de la deuxième décennie du XVIIe siècle. Le parcours de Moncalvo, après une première période d’activité dans le Monferrato et dans les zones limitrophes, voit le peintre convoqué à la cour des Savoie à Turin, où, entre 1605 et 1608, il est appelé à accompagner Federico Zuccari dans les travaux de décoration de la Grande galerie voulue par le duc Carlo Emanuele I comme liaison spectaculaire entre l’ancien château (actuel palais Madama) et le nouveau palais ducal. La participation à cette grandiose entreprise - malheureusement perdue - garantit à Moncalvo une position de premier plan dans le panorama pictural non seulement du Piémont mais aussi de la Lombardie, où Moncalvo reçoit de nombreuses commandes de prestige, comme celles des églises milanaises de saint Alexandre, saint Antoine abbé, saint Ange et saint Victor, dans la cathédrale de Monza, à Côme (retable de l’autel majeur de sainte Ursule : cf. Peinture à Côme et dans le canton du Tessin des mille au dix-huitième siècles, par M. Gregori, Milan, 1994, p. 174, n. 94) et dans différentes églises de Pavie (pour un profil du peintre : G. Romano, Caccia Gugliemo dit le
Moncalvo, dans Dictionnaire biographique des Italiens, Rome, vol. 15, 1972, pp. 758-762; Guglielmo Caccia dit le Moncalvo.
Peintures et dessins, catalogue de l’exposition par G. Romano, C. E. Spantigati, Turin, 1997). Le contact avec le climat figuratif lombard, dominé par la vis pathétique des peintres 'écrasants' chers à Giovanni Testori - Cerano, Morazzone et Giulio Cesare Procaccini - détermine une certaine intensification expressive du style toujours bien posé de Moncalvo, comme le déclare de manière évidente le Saint François présenté ici, à lire en tenant compte des représentations dramatiques produites par les protagonistes de la peinture milanaise du début du XVIIe siècle.

Parmi les œuvres tardives de Moncalvo une comparaison ponctuelle pour la figure de saint François réconforté par l’ange peut être trouvée dans le retable de 1623 représentant la Vierge à l’Enfant et saints dans l’église de San Siro de Lugano-Carabbia (cf. peinture à Côme et dans le canton du Tessin des mille au dix-huitième siècles, réalisée par M. Gregori, Milan, 1994, p. 201, n. 121), dans laquelle apparaît un saint François tout à fait assimilable à celui présenté ici.

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