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Paysage à la rivière avec bouviers, ruines et villages par Jan van Bunnik (1654-1727)
Paysage à la rivière avec bouviers, ruines et villages par Jan van Bunnik (1654-1727) - Tableaux et dessins Style Paysage à la rivière avec bouviers, ruines et villages par Jan van Bunnik (1654-1727) - Stéphane Renard Fine Art Paysage à la rivière avec bouviers, ruines et villages par Jan van Bunnik (1654-1727) -
Réf : 107951
9 500 €
Époque :
XVIIe siècle
Signature :
Jan van Bunnik
Provenance :
Italie
Materiaux :
Huile sur cuivre
Dimensions :
L. 21.2 cm X H. 14.4 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIe siècle - Paysage à la rivière avec bouviers, ruines et villages par Jan van Bunnik (1654-1727) XVIIe siècle - Paysage à la rivière avec bouviers, ruines et villages par Jan van Bunnik (1654-1727)  - Paysage à la rivière avec bouviers, ruines et villages par Jan van Bunnik (1654-1727)
Stéphane Renard Fine Art
Stéphane Renard Fine Art

Tableaux et dessins du XVIIe au XX siècle


+33 (0) 61 46 31 534
Paysage à la rivière avec bouviers, ruines et villages par Jan van Bunnik (1654-1727)

14.4 x 21.2 cm (26 x 33 cm encadré)

Ce tableau a fait l’objet d’une étude par l’historien d’art Fabrizio Dassie (disponible sur demande), confirmant son inclusion au corpus de Jan van Bunnik.

Dans ce tableau, Jan van Bunnik nous présente avec une extrême méticulosité un paysage d’inspiration italienne d’une réelle profondeur malgré la taille réduite du cuivre. Placé sous un double arc-en-ciel, il s’inscrit aussi dans la tradition de certains paysages flamands.


1. Jan van Bunnik, un peintre hollandais dans la lumière de Rome

Né à Utrecht en 1654, Jan van Bunnik (dont le nom est parfois également orthographié van Bunnick) devient en 1668 pendant trois ans l’élève d’Herman Safleven (1632 – 1685) ; celui-ci aura une influence durable sur son œuvre. Il gagne ensuite le Duché de Clèves où il rencontre le peintre Gérard Hoet (1648 – 1733) qui l’aurait convaincu de se rendre à Rome, où il est accueilli favorablement par la ...

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... communauté des Nederlandsche Schildersbent (la « bande des peintres » qui regroupait au XVIIème siècle les artistes des Pays-Bas pendant leur séjour Romain). Tout en développant un art très personnel, il est bien évidemment influencé par les autres peintres de paysage flamands et néerlandais présents alors à Rome. Il bénéfice également des conseils de Carlo Maratta qui l’encourage sur la voie des paysages italianisants.

Il prolonge ensuite son séjour en Italie, faisant des aller-retours entre Rome et d’autres centres artistiques (Naples, Bologne, Ferrare, Venise, Modène où il séjourne pendant huit ans à la Cour du Duc François II d’Este), avant de retourner finir ses jours à Utrecht, après un long voyage par la France.

Célébré au XVIIIème siècle, il était progressivement tombé dans l’oubli jusqu’à ce que des historiens d’art s’attachent à reconstruire son corpus, séparant ses œuvres de celles d’Alessandro Grevenbroek (mort en 1748) avec lesquelles elles étaient souvent confondues.

2. Description de l’œuvre

Ce tableau est typique de la fusion entre la tradition flamande d’une peinture sur cuivre extrêmement minutieuse et la découverte de la lumière italienne.
Dans un décor qui pourrait évoquer les collines des monts Albains, au Sud-Ouest de Rome, un paysage s’ouvre sur un premier plan tout en douceur. Différents personnages apparaissent, tous face à nous : un cavalier fait boire sa monture dans un ruisseau qui passe aux pieds d’une maison forte, un bouvier accompagne son troupeau. On distingue un lac dans le lointain, et au bord de ce lac une première ville, suivie d’une deuxième ville à l’horizon.
Comme développé dans son étude par Fabrizio Dassie, la facture de l’œuvre est typique de celle du peintre et concilie de vastes horizons atmosphériques avec une représentation minutieuse des moindres détails des arbres, de l’architecture et des personnages.

A titre d’exemple nous pouvons citer une huile sur toile d’une taille légèrement inférieure (13x17 cm), représentant un paysage au soleil couchant, vendue chez Sotheby’s le 17 juin 2015 (5ème photo de la galerie).

L’atmosphère sombre qui pourrait faire penser à une chaude fin d’après-midi permet d’observer un phénomène naturel inhabituel, l’apparition d’un double arc-en-ciel. Ce détail évoque d’autres œuvres flamandes antérieures, comme en particulier le Paysage à l’Arc-en-ciel de Rubens du Musée de l’Ermitage (Saint-Pétersbourg – Russie - 6ème photo de la galeire) ou celui d’Herman Saftleven conservé à la Alte Pinakothek de Munich (Allemagne - dernière photo de la galerie).

Ce tableau est présenté dans un cadre de style hollandais en bois noirci.

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Stéphane Renard Fine Art

Tableaux XVIIe siècle