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Nicolas de Largillierre (1656-1746) - Portrait présumé de Marie-Anne de Bourbon
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Réf : 106107
45 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Nicolas de Largillierre
Provenance :
Famille française installée en Italie
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
L. 80 cm X l. 61 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIIe siècle - Nicolas de Largillierre (1656-1746) - Portrait présumé de Marie-Anne de Bourbon XVIIIe siècle - Nicolas de Largillierre (1656-1746) - Portrait présumé de Marie-Anne de Bourbon Régence - Nicolas de Largillierre (1656-1746) - Portrait présumé de Marie-Anne de Bourbon
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Peinture de portraits anciens


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Nicolas de Largillierre (1656-1746) - Portrait présumé de Marie-Anne de Bourbon

Nicolas de LARGILLIERREn(Paris 1656 – 1746)
Portrait de femme, présumé de Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti (1666-1739)
Huile sur toile ovale
H. 80 cm ; L. 61 cm (107 x 91 cm pour le cadre)

Provenance : Famille française installée en Italie

Fils d’un chapelier parisien, Nicolas de Largillierre s’installa dès l’âge de trois ans à
Anvers, avec ses parents. Après un séjour d’une vingtaine de mois à Londres, en 1665-1666,
il est placé dans l’atelier du peintre anversois Antoon Goubau (1616-1698), spécialisé dans les bambochades. Collaborant rapidement aux oeuvres de son maître, qui le laisse peindre des amoncellements de fruits et de légumes, Largillierre parfait son éducation au contact des oeuvres de Pierre-Paul Rubens et de son entourage. Un second séjour à Londres, entre 1675 et 1679, lui permet d’approfondir sa connaissance des natures mortes flamandes et de s’approprier la manière de Van Dyck. Après que Sir Peter Leley ...

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... (1618-1698), premier peintre du roi Charles II, lui eut confié quelques travaux de restauration de peintures par le portraitiste, Largillierre assiste le peintre italien Antonio Verrio (1639-1670) pour les décors des appartements royaux du château de Windsor. En dépit de mesures de protection prises à l’égard de Verrio et son équipe (dont un certain « Nicholas de Lauzellier » derrière lequel il faut comprendre Largillierre), les persécutions qui visent les catholiques incitent le peintre français à quitter l’Angleterre pour s’installer à Paris. Introduit auprès du puissant Charles Le Brun (1619-1690), le succès du portraitiste est alors immédiat : agréé à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 6 mars 1683, Largillierre y fut reçu le 30 mars 1686 sur présentation du célèbre Portrait de Charles Le Brun (Paris, musée du Louvre). Les commandes privées affluent alors, entraînant dans leur sillage des commandes officielles, émanant notamment des échevins de la Ville de Paris.

Parallèlement, le portraitiste réalise une brillante carrière d’enseignant au sein de l’Académie, puisqu’il est successivement nommé professeur en 1705, recteur en 1722, chancelier en 1733, puis directeur de 1738 à 1742. Ce n’est que l’année suivante, à un âge avancé, que Largillierre pose définitivement ses pinceaux.

Nicolas de Largillierre a été au tournant du XVIIIe siècle, avec son rival Hyacinthe Rigaud (1659-1743), le portraitiste le plus célèbre de France. L’intérêt que son oeuvre suscite aujourd’hui auprès du public comme des amateurs et historiens de l’art répond parfaitement à sa vogue passée. Son corpus se compose de plusieurs centaines de portraits, de sujets religieux, de natures mortes et de rares dessins, essentiellement des académies. Tout au long de sa carrière et, encore de nos jours, l’artiste ne cesse de fasciner.

De tradition familiale, ce portrait est considéré comme celui de la princesse de Conti, Marie Anne de Bourbon, dite aussi Mademoiselle de Blois. Elle est une fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière, et la préférée de son père… Un portrait de Mademoiselle de Blois par François de Troy offre une certaine ressemblance avec notre modèle. Cependant il reste étrange qu’une princesse du sang soit portraiturée par le grand Largillierre en un si simple ovale, sans mains, sans artifices et objets l’environnant.

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