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Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese
Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese - Tableaux et dessins Style Restauration - Charles X Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese - GSLR Antiques Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese - Restauration - Charles X Antiquités - Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese
Réf : 110268
6 800 €
Époque :
XIXe siècle
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
L. 108 cm X H. 80.3 cm
Tableaux et dessins Tableaux XIXe siècle - Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese XIXe siècle - Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese Restauration - Charles X - Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese Antiquités - Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese
GSLR Antiques
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Le festin chez Simon le Pharisien, École fançaise ou Italienne du début 19e siècle d'après Veronese

École Française ou Italienne du début 19e siècle, importante huile sur toile reprenant le Festin dans la maison de Simon le Pharisien, d'après l’œuvre originale de Paolo Veronese vers 1560, qui est exposée au Palais Royal de Turin en Italie. Le tableau est présenté dans son imposant cadre d'origine, d'époque Empire Restauration et intégralement doré à la feuille d'or (près de 15cm d'épaisseur). Début 19e siècle, vers 1820.

Notre tableau peut être une école Italienne, ou l’œuvre d'un peintre Français venu perfectionner sa peinture en Italie. Il est typique des souvenirs du Grand Tour, voyage d'éducation aristocratique à travers l'Europe effectué par les jeunes hommes des plus hautes classes de la société européenne du XVIIe au XIXe siècle qui ramenaient des souvenirs de leur voyage pour meubler leur château ou hôtel particulier en France.

Dans un décor de palais architecturé par un grand portique à colonnes, L’œuvre présente deux passages ...

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... de l’Évangile de Saint Luc
- à droite le Christ entouré de la Sainte Vierge et de Saint Joseph, apporte la contradiction à son hôte, Simon, de même qu’à ses disciples, en défendant la femme en train d’essuyer ses pieds au moyen de ses cheveux. Il accepte en effet d’être touché par Marie-Madeleine, une courtisane dont il pardonne les péchés car elle a manifesté beaucoup d’amour. L’artiste excelle à rendre compte de l’animation de la foule. À cette fin, il décentre la perspective, saisit les figures dans des attitudes déséquilibrées, use d’une gestuelle particulièrement expressive et crée de saisissants contrastes lumineux.
"Évangile selon Luc, chapitre 7, versets 36 à 38 : 36 Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. 37 Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum,38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.39 Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse."
- Sur la gauche du tableau, Simon le Pharisien illustre la parabole du riche et de Lazare : il montre du mépris pour le mendiant qui agonise au sol de sa maison, alors que les chiens mangent les miettes du repas. L’homme riche dont Jésus parle ici représente les chefs religieux juifs. Cette classe de l’homme riche, orgueilleuse, regarde les pauvres, le commun peuple, d’une façon plutôt méprisante, les appelant am ha’arèts, c’est-à-dire « gens de la terre ». Le mendiant, Lazare, représente donc ces gens auxquels les chefs religieux refusent de donner les privilèges et la nourriture spirituelle dont ils ont besoin. Ainsi, comme Lazare qui est couvert d’ulcères, le peuple est jugé spirituellement malade, tout juste bon à tenir compagnie aux chiens.
"Évangile selon Luc, chapitre 16, versets 19 à 21: 19 « Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. 20 Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères, 21 et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères."

Beau tableau, d'un format spectaculaire, aux couleurs éclatantes. Le peintre a bien reproduit l’œuvre du maitre Véronèse, les visages sont beaux et soignés. Le cadre intégralement doré à la feuille d'or est superbe.

Tableau sur sa toile d'origine bien conservé et juste nettoyé par notre restaurateur, cadre doré à la feuille d'or d'une grande fraicheur. Traces d'insectes xylophages sur le châssis.

Dimensions du cadre 109 par 134,8cm
Dimensions de la toile 80,3 par 108cm

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Tableaux XIXe siècle Restauration - Charles X

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