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Aiguière de voyage en argent par Milleraud-Bouty, Paris, XVIIIe siècle
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Réf : 81439
VENDU
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Louis-Joseph Milleraud-Bouty
Provenance :
France
Materiaux :
Argent massif
Dimensions :
H. 17 cm | Ø 8 cm
Poids :
0.255 Kg
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Baptiste Jamez
Baptiste Jamez

Mobilier, objets d'art et tableaux du XVIIIe siècle - Orfèvrerie


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Aiguière de voyage en argent par Milleraud-Bouty, Paris, XVIIIe siècle

Petite verseuse de forme balustre en argent massif finement ciselé.

Maître orfèvre : Louis-Joseph MILLERAUD-BOUTY, reçu en 1779.

Petite verseuse provenant probablement d’un plus vaste ensemble "nécessaire" de voyage.

Deux modèles très approchants au sein du grand nécessaire de voyage de la reine MARIE-ANTOINETTE, ainsi qu'au sein de celui commandé par la reine en 1791 pour sa sœur MARIE-CHRISTINE mais prévu pour être emporté avec les bagages de la famille royale, lors de la fuite qui s'acheva à Varennes.


MILLERAUD-BOUTY

Louis-Joseph BOUTY, dit MILLERAUD-BOUTY, est né en 1733. Il est reçu maître à Paris le 23 janvier 1779, cautionné par l’orfèvre Nicolas CHEVALLIER. Le 30 janvier 1779, il fait insculper son poinçon : une fleur de lys couronnée, deux grains, LJMB, une étoile.
L’on trouve trace de son travail jusqu’en 1810.


MUSÉES ET INSTITUTIONS PUBLIQUES :

• METROPOLITAN MUSEUM, NEW YORK – Sugar bowl with cover – argent, ...

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... Paris, 1785-1787.
• PETIT PALAIS, MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LA VILLE DE PARIS, PARIS – Plateau – argent, Paris, 1781-1782.
• PETIT PALAIS, MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LA VILLE DE PARIS, PARIS – Sucrier et son couvercle – argent, Paris, 1785-1786.
• ÉGLISE, CANDÉ – Plateau à burettes – argent, Paris, 1787, classé Monument Historique le 25 janvier 1977.



En 1791 se prépare la fuite de la famille royale. La reine MARIE ANTOINETTE souhaite emporter avec elle son grand nécessaire de voyage, auquel elle est très attachée et dont elle ne souhaite se priver à aucun prix . Elle en commande un second identique, par l’intermédiaire de sa femme de chambre, madame CAMPAN, au prétexte d’en faire présent à sa sœur l’archiduchesse MARIE-CHRISTINE, gouvernante des Pays-Bas, au nom de laquelle il en avait été fait publiquement la requête. La livraison tardant, la reine fait envoyer son nécessaire à Bruxelles, envoi dont il sera question de nombreuses fois dans ses échanges épistolaires avec le diplomate MERCY-ARGENTEAU.
Cette exigence aura pour conséquence une dénonciation de sa porte-chaise d’affaires, Madame de ROCHEREUIL, selon laquelle il se tramait aux Tuileries des préparatifs de fuite : « on avait cru qu’elle ne devinerait pas le motif de l’envoi du nécessaire de la reine à Bruxelles, mais […] l’annonce d’un présent fait par Sa Majesté à sa sœur n’était qu’un prétexte ».

• MUSÉE INTERNATIONAL DE LA PARFUMERIE, GRASSE, "Aiguière", au sein de PALMA Jean-Philippe, ébéniste ; CHARPENAT Jean-Pierre, orfèvre ; HÉNIN & Cie, orfèvre ; TAFFOIREAU H., orfèvre ; Manufacture d'Outrequin de Montarcy – Coffret, nécessaire – Paris, 1791 - débuts du XXe siècle.
Ce nécessaire fut un temps prêté au CHÂTEAU DE VERSAILLES et exposé dans la salle des bains des appartements de MARIE-ANTOINETTE.
• MUSÉE DU LOUVRE, PARIS, "Aiguière", au sein de JOUBERT François, orfèvre ; CHARPENAT Jean-Pierre, orfèvre ; LETHIEN, coutelier ; PALMA Jean-Philippe, ébéniste – Nécessaire de voyage dit de Marie-Antoinette – Paris, 1787-1788.

BIBLIOGRAPHIE :
• MADAME CAMPAN, Mémoires de Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette, 1988.
• MARIE-ANTOINETTE ; SETH Catriona, édition présentée par, Lettres inédites, Albin Michel, 2019.

Baptiste Jamez

Argenterie et Orfèvrerie