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Grande pendule de cheminée Empire, Claude Galle vers 1810
Grande pendule de cheminée Empire, Claude Galle vers 1810 - Horlogerie Style Empire Grande pendule de cheminée Empire, Claude Galle vers 1810 - Gude & Meis Exceptional Clocks Grande pendule de cheminée Empire, Claude Galle vers 1810 - Empire
Réf : 102295
42 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Claude Galle
Provenance :
France
Dimensions :
l. 61 cm X H. 62 cm X P. 24 cm
Horlogerie Pendule - Grande pendule de cheminée Empire, Claude Galle vers 1810 XIXe siècle - Grande pendule de cheminée Empire, Claude Galle vers 1810
Gude & Meis Exceptional Clocks
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Pendules et bronzes des XVIIIe et XIXe siècles


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Grande pendule de cheminée Empire, Claude Galle vers 1810

Horloge de cheminée sculpturale

La façon dont le créateur a capturé la pose et le mouvement naturels est frappante à première vue. Bien que le jeune mâle reste immobile, il semble presque bouger. Mais de plus près, la merveilleuse qualité du travail du bronze devient évidente. Les deux aspects de cette pendule sculpturale sont caractéristiques du célèbre fabricant Claude Galle.
Le thème qui est représenté sur cette horloge de cheminée sculpturale est "Amor vole le temps". Le temps est bien sûr personnifié par Chronos, le vieil homme barbu avec des ailes. Ce Dieu du Temps se fait bercer par un jeune Amor élégant en l'étourdissant avec des bulbes de pavot. Tout en faisant cela, il prend le sablier des mains de l'homme plus âgé. Ce thème est plus communément représenté par Amor couvrant le temps. En prenant le sablier de Chronos l'écoulement du temps est stoppé. D'une part, cela pourrait faire référence au fait que "le véritable amour est éternel". ...

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... Mais cela pourrait aussi faire référence au fait que le temps finit par tout détruire et qu'il est ainsi l'ennemi de l'amour.

Claude Gallé

Claude Galle, considéré comme l'un des bronziers et fondeurs-ciseleurs les plus importants de la fin de Louis XVI et de l'Empire, est né à Villepreux près de Versailles en 1759. Il fit son apprentissage chez Pierre Foy à Paris et épousa sa fille en 1784. Il devint maître-fondeur en 1786 et après la mort de son beau-père il continua l'atelier en 1788. Il collabora avec de nombreux grands artisans comme Pierre-Philippe Thomire et fut responsable de nombreux objets d'art en bronze et bronze doré. Galle s'installe quai de la Monnaie (plus tard quai de l'Unité), puis en 1805 au 60 rue Vivienne. Il mourut en 1815. Il contribua à meubler de nombreux palais célèbres et de nombreux musées ont des pièces de lui dans leurs collections.

Le cadran

Le cadran en émail de 11,5 cm à chiffres romains est signé sous XII Galle Rue Vivienne No 9. Les aiguilles en acier bleui sont de type Breguet.

Le mouvement

Le mouvement est entraîné par deux barillets à ressort et a une durée d'au moins huit jours. Il est régulé par un échappement à ancre associé à un balancier suspendu en soie. L'horloge sonne les heures et les demi-heures sur une cloche au moyen d'une roue de compte. Le mouvement a des plaques à fond plat, ce qui est plus courant à cette époque.

Bronze doré et patiné

Le mouvement est monté dans un boîtier en bronze doré qui ressemble à une surface naturelle avec des roches et des plantes. Au-dessus se trouve une nappe drapée sur laquelle est assise la figure endormie en bronze patiné de Chronos. Devant lui se trouve la figure tournée d'Amor prenant le sablier. L'ensemble est monté sur un socle en marbre rouge finement fondu et ciselé de moulures en bronze doré. Le socle en bronze patiné repose sur des pieds tournés en bronze doré.

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Pendule Empire

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