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Petit cartel d'alcôve Louis XV par Jean II Fol
Réf : 89293
24 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Fol Fils et éga
Provenance :
France
Materiaux :
Bronze doré
Dimensions :
l. 18 cm X H. 29 cm
Richard Redding Antiques
Richard Redding Antiques

Pendules et objets d'art d'exception XVIIe-XIXe siècle


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Petit cartel d'alcôve Louis XV par Jean II Fol

Un très beau petit cartel d'alcôve Louis XV en bronze doré de haute qualité, d'une durée de huit jours, réalisé par Jean II Fol, signé sur le cadran en émail blanc Fol Fils et également signé de la même façon sur le mouvement. Le cadran est orné de chiffres arabes à l'extérieur et de chiffres romains à l'intérieur, et d'une très belle paire d'aiguilles en laiton doré percées pour les heures et les minutes. Le mouvement est doté d'un échappement à ancre, d'une suspension en fil de soie, d'une sonnerie pour les demi-heures et les quarts sur deux sonneries avec répétition à la demande. L'exquise boîte en bronze doré au contour de cartouches feuillagés surmontés de rinceaux feuillagés superposés, les côtés avec des rinceaux feuillagés et des fleurs, avec une ouverture de pendule vitrée sous le cadran centré par une borne de cartouche feuillagé.

Paris, date vers 1765
Hauteur 29 cm, largeur 18 cm.

Ce charmant cartel d'alcôve, d'une taille ...

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... inhabituelle, possède un boîtier extrêmement fin qui peut être comparé à un autre exemplaire similaire à fleurs et rocaille attribué au grand bronzier Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791), abritant un mouvement d'Etienne Le Noir (illustré dans Pierre Kjellberg, "La Pendule Française du Moyen Age au XXe Siècle", 1997, p. 98, pl. A).

La beauté du boîtier n'a d'égale que la finesse du mouvement, réalisé par l'horloger de renom Jean II Fol, né en Suisse, qui, comme ici, signait de son nom Fol Fils, sans doute pour se distinguer de son père Jean Fol, également horloger. Né à Genève, Jean II Fol est mort à Paris le 2 février 1788. Jusqu'en 1751, il a travaillé comme ouvrier libre, période pendant laquelle il a travaillé pour d'autres fabricants, notamment les Lepautes de Paris. En avril 1775, Fol est reçu maître horloger parisien et sa réputation est telle que le mois suivant il est nommé au poste vénéré de Valet de Chambre-Horloger Ordinaire du Roi, en réversion d'Antoine Pelletier. À cette époque, cette fonction était partagée par quatre horlogers attitrés. Les fonctions de Fol en tant qu'horloger royal signifiaient qu'il supervisait l'entretien des horloges dans les appartements du roi et que chaque matin, pendant que le monarque s'habillait, il devait remonter et régler la montre que le roi devait porter ce jour-là. Pendant son service, Fol portait une épée, dînait à la même table que les valets de chambre du roi et entrait en présence du monarque avec les premiers gentilshommes de la Chambre. Cependant, en 1783, Fol démissionne de ses fonctions de Valet de Chambre-Horloger Ordinaire du Roi en faveur de Gustave-Adolphe Adamson. En plus de ce dernier titre, Fol est souvent décrit comme étant l'horloger du Roi de Pologne ; cependant Jean-Dominique Augarde note que ce titre ne lui a jamais été attaché de son vivant.

Connu pour s'être établi à l'Enclos des Quinze-Vingts en 1760, puis au Passage de Valois au Lycée en 1788, Jean II Fol acquiert une grande réputation pour la qualité de ses montres et horloges et est souvent mentionné dans les almanachs pour ses montres à répétition. En tant qu'expert en horlogerie, il présenta un mémoire sur les longitudes ou sur les horloges marines à l'Académie des Sciences et en 1788, il présenta également à l'Académie des Sciences une horloge lyre compliquée à cinq cadrans fabriquée l'année précédente pour Monsieur d'Arboulin de Richebourg, administrateur général des Postes, (illustré dans Jean-Dominique Augarde, "Les Ouvriers du Temps", 1996, p. 34, pl 17). En 1788 encore, un mouvement de l'atelier de Fol indiquant le jour et les secondes est décrit par Gustave-Adolphe Adamson comme ayant un "échappement extraordinaire". La réputation de Fol était telle que ses horloges et ses montres furent acquises par la crème de la société et se retrouvent aujourd'hui dans plusieurs grandes collections publiques, dont le Mathematisch-Physikalischer Salon de Dresde, le Musée du Louvre, Paris qui possède une de ses montres et le Musée des Arts et Décoratifs, Paris qui possède une de ses horloges de cheminée logée dans un boîtier attribué à Robert Osmond.

Richard Redding Antiques

XVIIIe siècle
Paire de chenets Louis XV
Paire de chenets Louis XV

15 000 €

Cartel Louis XV

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