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Nature morte avec fleurs dans un vase en verre - Nicolaes van Veerendael
Nature morte avec fleurs dans un vase en verre - Nicolaes van Veerendael - Tableaux et dessins Style
Réf : 123427
50 000 €
Époque :
XVIIe siècle
Signature :
Nicolaes van Verendael (1640 - 1691)
Provenance :
école flamande
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
H. 50 cm X P. 39 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIe siècle - Nature morte avec fleurs dans un vase en verre - Nicolaes van Veerendael
Jan Muller
Jan Muller

Peintures


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Nature morte avec fleurs dans un vase en verre - Nicolaes van Veerendael

NICOLAES VAN VEERENDAEL
Anvers 1640 - 1691
« Nature morte avec fleurs dans un vase en verre sur le rebord d'une table en pierre »
Huile sur toile
Signé en bas à droite : « Nicolaes van Verendael »
Dimensions : 50 x 39 cm, 63 x 50 cm (avec cadre)


L'ARTISTE

Nicolaes van Veerendael était un peintre flamand actif à Anvers, surtout connu pour ses peintures de fleurs et ses natures mortes de vanités. Il a également peint plusieurs singeries: des scènes humoristiques mettant en scène des singes déguisés et agissant comme des humains. Malgré sa grande réputation auprès de ses confrères artistes, Van Veerendael connut des difficultés financières tout au long de sa vie. Travailleur lent et méticuleux, il lui fallait parfois quatre jours entiers pour terminer une seule fleur, selon le biographe du XVIIIe siècle Jacob Campo Weyerman. De ce fait, il vivait modestement, malgré son grand talent et l'admiration que lui inspirait son travail.

Van Veerendael ...

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... était un collaborateur très recherché et travailla avec certains des plus grands peintres anversois de son temps, dont David Teniers le Jeune, Gonzales Coques, Érasme Quellin II, Jan Boeckhorst, Carstian Luyckx et Jan Davidsz. de Heem. Il ajouta souvent des éléments de nature morte à leurs compositions.

Ses premières œuvres témoignent de l'influence de Daniel Seghers, le grand peintre de fleurs anversois, bien que Van Veerendael ait eu tendance à privilégier les contrastes de couleurs. À ses débuts, il peignait de petits bouquets gracieux dans de hauts vases étroits ou des guirlandes encadrant des personnages et des scènes religieuses. Plus tard, sous l'influence de Jan Davidsz. de Heem, il s'orienta vers des compositions florales plus variées, plus libres et plus riches, appliquant un coup de pinceau plus rapide. Ce faisant, il développa un style plus personnel qui préfigurait la peinture florale flamande du XVIIIe siècle. Certaines de ses œuvres comportaient également de petits détails, comme des insectes, renforçant ainsi leur naturalisme.

Bien qu'admiré par ses pairs et considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands peintres de natures mortes anversois, la carrière de Van Veerendael fut marquée par son perfectionnisme et sa lenteur. Ses toiles datées, qui s'échelonnent de 1659 à 1690, nous offrent une image claire de l'évolution de son style sur trois décennies.

L'ŒUVRE

Van Verendael datait souvent ses tableaux, ce qui permet de retracer son évolution avec une certaine précision. Ce tableau pourrait être situé dans les années 1670, époque à laquelle ses bouquets floraux devinrent plus abondants, plus variés et plus naturellement agencés sous l'influence de Jan Davidsz. de Heem.

La composition représente un somptueux bouquet présenté dans un vase en verre sur un fond sombre, ce qui fait ressortir les couleurs des fleurs avec une netteté saisissante. Parmi les fleurs identifiables figurent des roses roses et blanches au centre et à gauche de la composition, une tulipe rayée rouge et blanc au sommet, des fleurs rouge vif ressemblant à des œillets ou des pivoines, une fleur blanche ressemblant à un hibiscus au cœur foncé, des grappes de petites marguerites, de petits myosotis bleus et des fleurs jaune vif et orange, peut-être des soucis. De plus, un papillon apporte une touche de vie et de mouvement.

Comme beaucoup de natures mortes du XVIIe siècle, ce tableau pourrait avoir des connotations symboliques, bien que nous ne puissions pas affirmer avec certitude que Van Verendael les ait voulues. À l'époque, la signification des fleurs était communément admise: les roses pouvaient symboliser l'amour ou la Vierge Marie, les lys la pureté, les tulipes la noblesse et la richesse. Les pétales fanés rappelaient la brièveté de la vie, tandis que les fleurs exotiques et rares reflétaient le statut du commanditaire. Mais surtout, ces natures mortes étaient peintes pour émerveiller et ravir, mettant en valeur le talent et la précision du peintre.

Ces œuvres étaient souvent composées d'études réalisées au fil des saisons, parfois même sur une année. Les artistes ont développé des techniques pour préserver les fleurs et les insectes afin de pouvoir les immortaliser fidèlement. Le bouquet de Van Verendael est ainsi non seulement une démonstration de virtuosité artistique, mais aussi un témoignage sur les plantes admirées dans l'Europe du XVIIe siècle.

Il est intéressant de noter que des chercheurs modernes ont même utilisé des peintures comme celle-ci pour étudier l'histoire des plantes cultivées. Par exemple, la tulipe rayée de ce bouquet s'inscrit dans une longue tradition de représentations de tulipes ornementales, dont les traces remontent au XIIe siècle en Italie du Nord et au XVe siècle en Angleterre.

En fin de compte, l'objectif premier du tableau reste clair: surprendre le spectateur par sa beauté et ses détails extraordinaires.

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Jan Muller

Tableaux XVIIe siècle