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Chez le barbier - Attribué à Ferdinand van Kessel (1648-1696)
Chez le barbier - Attribué à Ferdinand van Kessel (1648-1696) - Tableaux et dessins Style
Réf : 123428
15 000 €
Époque :
XVIIe siècle
Provenance :
école flamande
Materiaux :
Huile sur cuivre
Dimensions :
H. 22 cm X P. 17 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIe siècle - Chez le barbier - Attribué à Ferdinand van Kessel (1648-1696)
Jan Muller
Jan Muller

Peintures


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Chez le barbier - Attribué à Ferdinand van Kessel (1648-1696)

Attribué à FERDINAND VAN KESSEL
1648 - 1696
« Chez le barbier »
Huile sur cuivre
Dimensions 22 x 17 cm, 25 x 33 cm (avec cadre)


L’ARTISTE
Ferdinand van Kessel, petit-fils de Jan Brueghel l’Ancien, naît à Anvers en 1648 et incarne l’un des derniers représentants de la prestigieuse dynastie artistique des Brueghel. Formé par son père, Jan van Kessel l’Ancien, il perpétue le goût familial pour le raffinement du détail, la lumière éclatante et l’allégorie morale. Actif entre Anvers et Bréda, van Kessel se spécialisa dans de petits tableaux de cabinet, mêlant observation minutieuse de la nature, satire et fantaisie.
Son œuvre s’inscrit dans la lignée du paysage moral et allégorique brueghélien, mais adaptée aux goûts plus intimes et décoratifs de la fin du XVII? siècle. Sa touche précise et ses compositions pleines d’esprit traduisent une subtile combinaison entre humour et réflexion morale. Il réalisa des singéries (scènes où des ...

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... singes imitent les comportements humains), des allégories des sens, et d’autres compositions destinées aux amateurs éclairés.
Peintre de transition entre le baroque flamand moraliste et la curiosité intellectuelle des Lumières naissantes, Ferdinand van Kessel allie la virtuosité technique à la narration allégorique, prolongeant avec élégance la tradition des Brueghel jusque dans les dernières décennies du XVII? siècle.
L’ŒUVRE
La présente œuvre, Chez le barbier, illustre avec brio la tradition de la singérie, où les singes, grimés en hommes, reproduisent les gestes humains dans un esprit à la fois comique et critique. Au centre de la composition, un barbier-singe, vêtu d’une casaque bleue et d’un bonnet rouge, rase la moustache d’un chat installé sur un tabouret et drapé d’un linge blanc. Autour de lui, d’autres singes s’affairent, l’un soignant un pied, deux autres attendant leur tour. L’ensemble, traité avec finesse et vivacité, témoigne d’un œil attentif au détail et à la lumière.
Le sujet renvoie au double rôle du barbier au XVII? siècle — à la fois coiffeur et chirurgien — que l’artiste transforme en satire sociale. Derrière le comique de la scène se cache une réflexion sur la vanité et la prétention humaines, thème cher à la tradition brueghélienne. La palette chaude, la douceur du clair-obscur et la perfection du cuivre confèrent à la scène une atmosphère à la fois intime et théâtrale.
L’inclusion de la chouette aux lunettes, symbole de fausse sagesse, renvoie au proverbe flamand « Wat baten kaars en bril, als de uil niet zien en lezen wil » (« À quoi servent chandelle et lunettes, si la chouette ne veut ni voir ni lire »), soulignant l’ironie morale du sujet.
Des œuvres comparables de van Kessel et de ses contemporains se trouvent au Kunsthistorisches Museum de Vienne, au Louvre et à la Wallace Collection à Londres. Ce petit cuivre, par sa virtuosité technique et sa verve narrative, illustre parfaitement l’art raffiné et spirituel du dernier héritier de la dynastie des Brueghel.

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Jan Muller

Tableaux XVIIe siècle