EUR

FR   EN   中文

CONNEXION
Auguste LEBOUYS (1812 –1854) - Bois-Guilbert se rendant au château de Cédric le Saxon
Auguste LEBOUYS (1812 –1854) - Bois-Guilbert se rendant au château de Cédric le Saxon - Tableaux et dessins Style Auguste LEBOUYS (1812 –1854) - Bois-Guilbert se rendant au château de Cédric le Saxon - Galerie de Lardemelle
Réf : 88648
VENDU
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Auguste LEBOUYS (1812 –1854)
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 100 cm X H. 67 cm
Tableaux et dessins Tableaux XIXe siècle - Auguste LEBOUYS (1812 –1854) - Bois-Guilbert se rendant au château de Cédric le Saxon
Galerie de Lardemelle
Galerie de Lardemelle

Peintures et dessins du XIXe siècle


+33 (0)6 75 51 37 49
Auguste LEBOUYS (1812 –1854) - Bois-Guilbert se rendant au château de Cédric le Saxon

Auguste LEBOUYS
(Honfleur, 1812 – Nemours, 1854)

Le Chevalier de Bois-Guilbert se rendant au château de Cédric le Saxon (père d’Ivanhoé)

Huile sur toile
Signé et daté « 1837 » en bas à droite

67 x 100 cm

Ce peintre normand fut l’élève de Paul Delaroche, ce qui explique probablement son goût pour la peinture à thème historique. Il se présenta au Grand Prix de Rome de Peinture en 1840, et s’y classa deuxième derrière Brisset, le sujet à illustrer étant Caïus Gracchus ; il persévéra en 1841, et fut cette fois le lauréat avec La Robe de Joseph présentée à Jacob. Le tableau, de dimensions 1,13 x 1,46 m, est conservé à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, alors que le Musée Magnin de Dijon en abrite une étude peinte. Lebouys (ou Lebouy, les deux orthographes existent) exposa au Salon deux tableaux consacrés à Marie-Antoinette : La reine Marie-Antoinette à la Conciergerie (N°1225), et Trait de bonté de la reine ...

Lire la suite

... Marie-Antoinette (N°1226) ; il exposa aussi au Salon de 1853 (3ème médaille) La rade du Havre de Grâce, prise depuis la place d’Honfleur, alors qu’il était domicilié au 3, rue Mazarine à Paris. Mais c’est surtout dans la peinture religieuse que s’illustra Lebouys : on trouve ainsi une huile sur toile à la mairie d’Orléans, La mort de Saint Paul ermite, exécutée à Rome vers 1842/43 sous la direction de Jean-Victor Schnetz, une Assomption de 1841 conservée à la mairie de Monteroux dans le Var, deux peintures (commandées en 1850) dans la chapelle du calvaire de l’église Saint Nicolas du Chardonnet (Notre Dame des douleurs), une peinture dans la sacristie de l’église Notre-Dame des Champs à Montparnasse. Dans le registre mythologique, le Princeton Museum of Art conserve un Bacchus et Ariane, dont la composition se rapproche quelque peu de celle de notre tableau.
Lebouys eut une fille, Catherine, née à Rome vers 1847, qui réalisa une intéressante carrière de violoniste.

« Ivanhoe », le roman historique médiéval de Walter Scott suscita, rapidement après sa parution en 1820, l’intérêt des artistes de la nouvelle génération romantique, qui y virent une alternative aux sujets traditionnels. Léon Cogniet peignit ainsi en 1828 Rebecca enlevée par Bois-Guilbert, aujourd’hui conservé à la Wallace Collection de Londres, dans une veine plutôt romantique ; Edouard Pingret réalisa aussi une version représentant Rebecca, en 1827, dans un style plus « troubadour » ; quant à Eugène Delacroix, il avait dès 1823 produit une représentation de Rebecca et Ivanhoe blessé, avant de peindre L’enlèvement de Rebecca en 1846 (Met de New-York), ou Rebecca enlevée par les Templiers en 1856 (Louvre).
Notre tableau représente un des tous premiers épisodes du roman. Un groupe d’une dizaine de cavaliers normands traverse l’immense forêt du centre de l’Angleterre entre Doncaster et Sheffield ; menés par Aymer (le prieur plutôt paillard de l’abbaye de Jorvaulx) et par le Chevalier Brian de Bois-Guilbert (un moine soldat commandant de l’ordre des Templiers), ils se rendent par la route au château de Cédric de Rotherwood (Cédric le Saxon), le père d’Ivanhoe. Ils s’apprêtent à demander leur chemin aux deux personnages du premier plan, des saxons au service de Cédric. A gauche, Gurth est un porcher, tandis que son compagnon Wamba, vêtu de rouge, est le bouffon de Cédric. Le temps est à l’orage, et les deux hommes ont commencé à rassembler le troupeau de cochons.
Lebouys manifeste dans cette toile son appartenance au courant des peintres illustrateurs d’œuvres littéraires historiques. Il y fait preuve d’un réel talent de coloriste, avec la très vraisemblable collaboration de Jules Coignet (1798-1860) pour le paysage, bien reconnaissable dans le traitement de l’arbre et du ciel. Les deux hommes s’étaient peut-être rencontrés à Honfleur, où Coignet se trouvait par exemple en 1831.On connaît un autre tableau réalisé à quatre mains, signé Coignet avec la date 1835, et Lebouys avec la date 1837, passé en vente chez Christie’s (26/09/1997) sous le titre Voyageurs européens pris en embuscade dans une forêt.

Conditions générales de livraison :

Livraison partout en France et dans le monde par FEDEX

Galerie de Lardemelle

Tableaux XIXe siècle