Par Poncelin de Raucourt Fine Arts
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Attribué à Giovanni Boldini (1842–1931)
Études de femmes : danseuses de cabaret, cavalière et profils féminins
Vers 1900
Lavis d’encre de Chine et lavis brun sur papier,
28,5 x 19,5 cm
Important cadre Régence en bois et stuc doré.
Provenance :
Collection particulière
Cette feuille vive et élégante réunit plusieurs études de figures féminines, exécutées avec une remarquable liberté de geste et une grande sûreté dans le maniement du lavis. Par son style nerveux, sa légèreté et la virtuosité du trait, elle évoque avec force l’art de Giovanni Boldini, figure emblématique du portrait mondain à la Belle Époque. Si elle n’est pas signée, certains éléments stylistiques invitent à envisager, avec prudence, qu’il pourrait s’agir d’un dessin de sa main.
Les figures féminines, tantôt en buste, tantôt en pied, témoignent d’une sensibilité particulière au mouvement des étoffes, aux effets de lumière et à la grâce naturelle ...
... des attitudes. Le traitement du visage, les coiffures fleuries, les poses pleines de vivacité sont autant de caractéristiques que l’on retrouve dans les compositions de Boldini consacrées aux élégantes de son temps.
L’apparition, dans la partie inférieure, d’un cheval et d’une cavalière en tenue légère introduit une touche romantique, voire allégorique, qui n’est pas étrangère à certains dessins ou tableaux moins connus de l’artiste. Le lavis, maîtrisé avec fluidité, donne vie aux formes par un subtil jeu de valeurs et d’ombres, conférant à la composition une atmosphère à la fois aérienne et expressive.
Située à la croisée de l’esquisse et de l’œuvre finie, cette feuille constitue un exemple rare et séduisant de l’art graphique lié à Boldini et à son cercle. Elle s’inscrit pleinement dans l’esthétique raffinée de la fin du XIXe siècle, aux côtés de Paul-César Helleu, James Tissot ou Alfred Stevens. La qualité du dessin, conjuguée à la tradition d’attribution manuscrite en marge (« Boldini »), renforce l’hypothèse d’une œuvre autographe, ou du moins très proche du maître.
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