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Portrait présumé de Marie-Anne-Victoire de Bourbon, atelier de Pierre Gobert
Portrait présumé de Marie-Anne-Victoire de Bourbon, atelier de Pierre Gobert - Tableaux et dessins Style Régence Portrait présumé de Marie-Anne-Victoire de Bourbon, atelier de Pierre Gobert - Galerie Nicolas Lenté Portrait présumé de Marie-Anne-Victoire de Bourbon, atelier de Pierre Gobert - Régence
Réf : 71221
VENDU
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
Collection privée
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 103 cm X H. 125 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIIe siècle - Portrait présumé de Marie-Anne-Victoire de Bourbon, atelier de Pierre Gobert XVIIIe siècle - Portrait présumé de Marie-Anne-Victoire de Bourbon, atelier de Pierre Gobert Régence - Portrait présumé de Marie-Anne-Victoire de Bourbon, atelier de Pierre Gobert
Galerie Nicolas Lenté
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Mobilier, Tableaux et Objets d'Art de la Haute Epoque au XVIIIe


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Portrait présumé de Marie-Anne-Victoire de Bourbon, atelier de Pierre Gobert

Portrait présumé de Marie-Anne-Victoire de Bourbon, fiancée de Louis XV entre 1722 et 1725, atelier de Pierre Gobert, circa 1725.

Cette charmante jeune princesse est portraiturée assise près d'un rocher dans un parc, vêtue d'une élégante robe de satin rose pale, orné de broderies de fils d'argent et d'un empiècement et tablier de dentelle brodée de fils d'argent à décor de fleurs et d'enroulements. La brillance du satin et les scintillements des fils d'argent dans les plis de son ample robe affichent le raffinement de cet enfant de haut rang. Elle porte des petits souliers en soie couleur ivoire aux bouts pointus.
Sa tête légèrement tournée de trois quarts, gracieusement relevée d'une manière à regarder le spectateur de haut, notre modèle esquisse un léger sourire faisant apparaître ses petites dents. Ses grands yeux bleus au regard malicieux mais plein de dignité et de magnificence propres à son statut. Ses cheveux poudrés, attachés, dont quelques ...

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... boucles s'échappent de son chignon sont ornés de fleurs dont un bouton de rose qui évoque ici allégoriquement la jeunesse et la fraîcheur de la princesse.
Elle s'appuie de son bras droit sur la cage ouverte et lève gracieusement son bras gauche affichant la fine dentelle qui orne ses manches. Elle serre délicatement entre ses doigts la ficelle nouée autour d'une patte d'oiseau qui déploie ses ailes et s’apprête a voler.
Le chat aux yeux dilatés par la convoitise se dresse caché dans les plis de la robe et tel un prédateur prêt à bondir accroche sa patte sur l'étoffe.
Ainsi l'oiseau se trouve devant un dilemme: quitter la cage et s'envoler pour la liberté au risque de se retrouver dévoré car la présence du chat met en péril toute tentative pour s'échapper.
L'oiseau est un symbole de l'innocence et le chat symbolise le prédateur, sa présence ici est une sourde menace qui rappelle que les enchantements de l'enfance n'ont qu'un temps, une fois devenu adulte la personne sera libre d'agir, mais se retrouvera confrontée à des nombreux dangers. La cage ainsi a une fonction de protection contre les dangers du monde extérieur.
En employant la lumière chaude et douce et une palette de couleurs pastel telle la robe d'un rose pâle, le peintre crée une ambiance évocatrice de l'enfance paisible et imperturbable.
Le traitement savant des étoffes et leur modelé ainsi q'un jeu de lumière dans les drapés apportent au tableau dynamisme et légèreté, tandis que la posture gracieuse de la jeune fille, les gestes de ses mains accentuent l'élégance et le charme de l'oeuvre. Le peintre nous plonge dans l’atmosphère de l'insouciance enfantine.

Notre tableau est présenté dans son somptueux cadre d'origine d'époque XVIIIeme siècle en bois doré et sculpté.

Dimensions: toile: h. 100 cm, l. 78 cm, encadré: h. 125 cm, l. 103 cm.

Très bon état, le cadre redoré.


Marie Anne Victoire d'Espagne,
née à Madrid le 31 mars 1718, fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse.
Elle est fiancée avec Louis XV suite aux négociations du Régent et Philippe XV pour établir la paix entre la France et l'Espagne. Elle est échangée en 1722 contre la fille du Régent, Mlle de Monpensier.
Son éducation en France est confiée par le régent à sa belle-sœur et cousine germaine la princesse première douairière de Conti, princesse du sang, fille légitimée du feu roi Louis XIV et de la duchesse de La Vallière. Elle est élevée par Mme de Ventadour, ancienne gouvernante de Louis XV.
Très jolie, pleine de charme, la petite « infante-reine », ainsi que la cour et avec elle toute la France l'appelle, fait les délices de la cour. Elle s'ingénie à plaire à son « mari » qui, bien trop jeune pour pouvoir s'intéresser à une « poupée », la boude. Cependant en 1725, compte tenu de la santé fragile du jeune roi, et la nécessité d'avoir une descendance pour sécuriser le trône, les fiançailles sont rompues et la petite "reine" de 7 ans est renvoyée.
Rentrée en Espagne, elle épouse en 1729 le roi Joseph Ier de Portugal et devient reine et ensuite régente de Portugal. Elle décède à Lisbonne le 15 janvier 1781.

Pierre Gobert (Fontainebleau, 1662 - Paris, 1744)

Né dans une famille d’artistes, Pierre Gobert commença à travailler très jeune pour la cour. Dès 1682, il reçoit la commande du Portrait du duc de Bourgogne âgé de quelques semaines (perdu), premier d’une longue liste de portraits d’enfants, genre dans lequel Gobert excellera le plus. Agréé à l’Académie royale en 1686, Pierre Gobert ne se préoccupa de sa réception, fait exceptionnel, que quinze ans plus tard. Il est vrai que déjà surchargé de commandes, sa carrière de portraitiste, notamment à Munich pour la cour de Bavière, ne lui laissait sans doute que peu de temps. A partir de 1707, Gobert travaille pour la cour de Lorraine où il avait été appelé par le duc Léopold. Il peint durant ce séjour un nombre impressionnant de portraits qui implique l’existence d’un atelier. De retour à Paris il travaille très régulièrement pour la Cour réalisant les portraits de la plupart des membres de la famille royale, dont le château de Versailles conserve les exemples les plus intéressants.

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Tableaux XVIIIe siècle Régence

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