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Gerard Wigmana (1673–1741) Bethsabée au bain
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Réf : 120020
7 500 €
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
Pays Bas
Materiaux :
Huile sur panneau
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White Rose Fine Art
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Peintures et dessins de maîtres anciens.


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Gerard Wigmana (1673–1741) Bethsabée au bain

Gerard Wigmana (Workum 1673 – 1741 Amsterdam)

Bethsabée au bain

Huile sur panneau, 54,3 x 40,2 cm (21,4 x 15,8 pouces) ; présentée dans un cadre moderne en bois doré d'un modèle du XVIIIe siècle.

Signé « Wigmana » (en bas à droite).

Provenance
~ Jonas Jonasz Witsen (Amsterdam 1733 – 1788) ; Sa vente, Amsterdam, 16 août 1790, lot 86, a été adjugée 31 florins à « Yver »
~ Collection privée, France

***

Gérard Wigmana est né à Workum, en Frise, du marchand Jan Tiaerdts et de son épouse Gaitske Gatzes Wigmana. Il est intéressant de noter qu'il a adopté le nom de famille de sa mère.1 Wigmana s'est passionné pour la peinture dès son plus jeune âge. Il a pris des cours de dessin auprès d'un peintre verrier local et a étudié auprès du peintre allemand Joachim Burmeister, avant de devenir l'élève de Jelle Sybrandi, membre de la Société des peintres néerlandais. Il entreprit ensuite un Grand Tour vers le Sud de 1698 à 1702, visitant ...

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... Paris, où il étudia à l'Académie Royale pendant un an et demi au début du voyage. Il poursuivit ensuite son voyage vers Rome, où il arriva le 14 novembre 1699 et entra dans l'atelier du peintre Giovanni Maria Morandi, lui-même élève de Pierre de Cortone. Il rencontra également l'artiste Daniel Seiter dans la Ville Éternelle, et livra des détails sur la vie de ce dernier au biographe Arnold van Houbraken. À Rome, il copia trois tableaux de Raphaël, et il est également connu pour avoir copié un tableau du Titien à Modène.

En 1702, Wigmana était retourné dans le Nord et vivait à Dokkum et Leeuwarden, où il se maria en 1707 ; il s'installa comme maître indépendant et l'estime pour son talent se reflète dans son poste de professeur d'art auprès des enfants de la princesse Henriette Amalia, Johan Willem Friso, et de ses sept sœurs, poste qu'il occupa pendant sept ans. L'artiste s'installa ensuite à Amsterdam. Il entreprit également un bref séjour à Londres en 1737. Ses séjours en France et en Italie, où il étudia les œuvres des grands maîtres de la Renaissance, eurent une grande influence sur son œuvre. Selon son biographe Johan van Gool, l'artiste réalisa tant de copies de Raphaël qu'il fut surnommé le « Raphaël frison ».2

Les peintures réalisées par Wigmana après son retour du Sud peuvent être qualifiées d'œuvres typiques de l'école des « fijnschilder » (peintures fines) classicistes, qui excellait dans la représentation raffinée et minutieuse des tissus et des textures. Il fut très célèbre au XVIIIe siècle, mais tomba dans l'oubli au cours du siècle suivant. Ce n'est qu'après une publication de Theodor von Frimmmel en 1907 que son nom entra dans les annales de l'histoire de l'art.3 En raison de cette relative obscurité, nombre de ses tableaux furent attribués à d'autres artistes de l'époque, notamment Willem van Mieris et Adriaen van der Werff, et le processus d'identification des œuvres de Wigmana se poursuit encore aujourd'hui. On connaît aujourd'hui plusieurs dizaines de ses tableaux, représentant principalement des scènes mythologiques, religieuses et allégoriques, mais aussi des portraits.
L'œuvre récemment découverte, en bel état de conservation, est un exemple typique de son style élégant et est également signée par l'artiste. Le sujet attrayant de la belle Bethsabée est tiré de l'Ancien Testament (2 Samuel 11) : une nuit à Jérusalem, le roi David prenait l'air sur son toit lorsqu'il aperçut une belle femme se baignant à proximité. En s'enquérant de son identité, il découvrit qu'il s'agissait de Bethsabée, épouse d'Urie le Hittite, l'un des guerriers de David. Le roi convoqua Bethsabée dans son palais, ils couchèrent ensemble et Bethsabée tomba enceinte, ce qui provoqua plusieurs événements dramatiques. Ce sujet était prisé des peintres de l'époque, car il figurait parmi les rares récits bibliques offrant l'occasion de représenter le nu féminin dans toute sa grâce.

Notre œuvre est le seul exemple connu de Wigmana traitant de ce sujet. Elle peut cependant être comparée à sa Suzanne et les vieillards, conservée à la Bildergalerie du château de Sanssouci, à Potsdam, datée de 1731.

1. Pour l'artiste, voir : B. van Haersma Buma, « Gerardus Wigmana ». De Friese Raphaël', De Vrije Fries 49 (1969), pp. 43-65, J. van der Meer Mohr, 'Une attribution à Gerard Wigmana', Mercury no. 4 (1986), pp. 48-52 et B. van Haersma Buma, « Weerzien met Wigmana », dans : It doe yn 't hjoed wer woun. Liber amicorum Sytse ten Hoeve, Sneek 2001, p. 43-47.
2. Johan van Gool, De Nieuwe Schouburg der Nederlantsche kunstschilders en schilderessen, La Haye 1750, p. 386.
3. Th. von Frimmel, « Ein signiertes Werk von Gerard Wigmana », Blätter für Gemäldekunde 3/7 (1907), pp.
4. Huile sur toile, 74 x 56 cm, inv. Non. 5551 ; Eckardt Götz, Die Gemälde in der Bildergalerie von Sanssouci, Potsdam 1980, cat. Non. 5551.

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Tableaux XVIIIe siècle Régence

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