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Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840
Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840 - Tableaux et dessins Style Louis-Philippe Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840 - Antichità di Alina Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840 - Louis-Philippe Antiquités - Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840
Réf : 123210
1 500 €
Époque :
XIXe siècle
Provenance :
Italie
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 57 cm X H. 74 cm
Tableaux et dessins Tableaux XIXe siècle - Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840 XIXe siècle - Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840 Louis-Philippe - Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840 Antiquités - Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840
Antichità di Alina
Antichità di Alina

Peintures du XVIe au début XXe siècle


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Portrait d’une femme en costume orientaliste sur les ruines grecques, vers 1840

Ortrait romantique d’une femme en robe orientaliste parmi les ruines grecques, vers 1840

Huile sur toile, 61 × 46 cm (sans cadre), 74 × 57 cm (avec cadre)
Première moitié du XIXe siècle

Jeune femme représentée debout parmi des ruines antiques, vêtue d’une robe d’inspiration orientale avec coiffe à gland doré, manches de tulle et souliers à pointe relevée. Sa posture, à la fois théâtrale et méditative, s’inscrit dans le goût romantique pour l’exotisme et la mémoire du monde antique. L’œuvre s’inscrit dans le climat du philhellénisme, mouvement culturel et politique qui, au XIXe siècle, soutenait la cause grecque contre l’Empire ottoman.

Medora — belle et mélancolique, parmi les ruines naturelles et les souvenirs gravés dans la pierre — évoque le thème de cette composition, rappelant les attitudes de solitude et de nostalgie propres aux héroïnes byroniennes contemplant la mer. Haidée, la jeune Grecque de Don Juan, symbole de ...

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... douceur et de liberté idéale, semble également présente dans cette vision de grâce rêveuse et d’évasion poétique.

La présence d’une bague nuptiale au doigt de la femme suggère qu’il pourrait s’agir d’un portrait réel plutôt que d’une figure allégorique. On peut envisager, sans certitude mais avec vraisemblance, qu’il représente Giuseppina Turrisi Colonna (Palerme, 1822–1848), figure emblématique du romantisme italien. Poétesse et femme de théâtre, elle partageait avec son mari Giuseppe De Spuches — helléniste et fervent admirateur de Byron — une passion commune pour la culture grecque et la littérature romantique. Le costume représenté pourrait ainsi renvoyer à une interprétation scénique ou littéraire inspirée des héroïnes byroniennes, en accord avec le goût philhellénique de l’époque.

L’iconographie de cette œuvre rappelle le modèle établi par Delacroix, où la femme orientale parmi les ruines devient une allégorie de la Grèce elle-même. Dans les années 1820 et 1830, de nombreux artistes adoptèrent ce langage visuel, à la suite de la célèbre Grèce sur les ruines de Missolonghi (1826), peinte en hommage à Byron, mort à Missolonghi en 1824. À Paris, plusieurs expositions “au profit des Grecs” présentaient à la fois des scènes historiques de la guerre d’indépendance et des sujets tirés des œuvres de Byron, illustrant le lien indissoluble entre romantisme et idéal philhellénique.

Toile rentoilée, en bon état de conservation.

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Tableaux XIXe siècle Louis-Philippe

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