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Pendule colonne en bronze doré par Robert Osmond vers 1770
Pendule colonne en bronze doré par Robert Osmond vers 1770 - Horlogerie Style Pendule colonne en bronze doré par Robert Osmond vers 1770 - Galerie Philippe Guegan Pendule colonne en bronze doré par Robert Osmond vers 1770 - Antiquités - Pendule colonne en bronze doré par Robert Osmond vers 1770
Réf : 120523
16 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
Paris, France
Materiaux :
Bronze doré, cadran en cuivre émaillé, mouvement en laiton et acier
Dimensions :
l. 16 cm X H. 35 cm X P. 16 cm
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Galerie Philippe Guegan
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Antiquités, Beaux-Arts et Art Contemporain


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Pendule colonne en bronze doré par Robert Osmond vers 1770

Robert et Jean-Baptiste Osmond
Pendule colonne "à la Grecque"
Cabinet en bronze ciselé et doré, non signé
Le cadran signé Hennequin à Paris
Paris vers 1770

Bibliographie : cette pendule est reproduite et commentée dans les publications suivantes :
- Hans Ottomeyer and Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen, München 1986, p. 194, pl. 3.12.3, reproduisant une pendule identique au palais royal de Stockholm.
- Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe Siècle, Éditions de l’amateur, Paris 1997, p. 185, illustration en couleur d’une pendule a colonne en bronze doré signée Osmond avec un mouvement de Louis Montjoye.
- Elke Niehüser, Die Französische Bronzeuhr, Callwey, München 1997, p. 252, pl. 1091
- Peter Hughes, French Fashion at Petworth, Apollo, September 2008, p. 63, pl.5

Cette pendule à mouvement de huit jours, enchâssée dans un cabinet en forme de colonne tronquée, constitue un exemple emblématique de la production ...

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... néoclassique parisienne des années 1760-1770. Ce modèle fut créé par le bronzier parisien Robert Osmond (1711–1789) au milieu des années 1760, et est un des jalons du renouveau stylistique, nommé goût grec, qui marque les arts décoratifs à la fin du règne de Louis XV.

Le cadran circulaire émaillé, signé par l'horloger Hennequin, indique les heures en chiffres romains et les minutes par tranches de cinq en chiffres arabes. Il est accompagné de deux aiguilles repercées en bronze doré. Le mécanisme comprend un échappement à ancre à recul, une sonnerie à roue de compte sur cloche argentée (heures et demies), et une suspension à fil.

La composition s’articule autour d’une colonne cannelée surmontée d’un vase à décor de grecques et de festons, amorti par une grenade éclatée. Le cadran est encadré par une belle guirlande de laurier en corde a puits, fixée par un nœud. La base carrée, soulignée d’un tors de laurier, participe à l’équilibre architectural de l’ensemble.

Ce modèle est répertorié dans le "Recueil de desseins, Modèles de pendules, années 1755–1780", un manuscrit conservé aujourd’hui à la Bibliothèque de l’INHA (fonds Doucet). Il y figure sous trois variantes (dessins nos 51, 56 et 81), témoignant de l’importance de cette typologie dans l’œuvre de Robert et Jean Baptiste Osmond. Leur volonté de défendre la paternité de leurs créations les amène à être signataires en 1766 d’une déclaration devant le Parlement de Paris visant à encadrer la protection des modèles des bronziers.

La forme en colonne tronquée, probablement inspirée des travaux de l’architecte et dessinateur Jean-Charles Delafosse (1734–1791), s’impose comme un motif iconique du premier néoclassicisme. Elle symbolise alors le goût naissant pour le greek revival dans les anrts décoratifs français, que le diplomate Melchior von Grimm évoque dès 1763 dans ses Correspondances littéraires : « Depuis quelques années on a recherché les ornements et les formes antiques […] tout est à Paris à la grecque ».

Le succès de ce modèle fut tel qu’il fut rapidement repris, notamment par la Manufacture royale de porcelaine de Sèvres, qui en propose dès 1772 une version en porcelaine dure. Un exemplaire daté 1775 est conservé dans les collections royales britanniques. Si la participation des Osmond à cette adaptation n’est pas documentée, la filiation esthétique est indéniable.

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Galerie Philippe Guegan

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