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Nature morte aux instruments de musique, Bonaventura Bettera (1663 - 1718)
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Réf : 114543
9 800 €
Époque :
XVIIe siècle
Provenance :
Italie
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 131 cm X H. 105 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIe siècle - Nature morte aux instruments de musique, Bonaventura Bettera (1663 - 1718) XVIIe siècle - Nature morte aux instruments de musique, Bonaventura Bettera (1663 - 1718) Louis XIV - Nature morte aux instruments de musique, Bonaventura Bettera (1663 - 1718) Antiquités - Nature morte aux instruments de musique, Bonaventura Bettera (1663 - 1718)
Antichità Castelbarco
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Tableaux anciens


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Nature morte aux instruments de musique, Bonaventura Bettera (1663 - 1718)

Bonaventura Bettera (Bergame, 1663 - documenté jusqu'en 1718)

Huile sur toile
90 x 116 cm - Encadré 105 x 131 cm.

Le pendentif de cette peinture peut être vu au lien suivant - link -

C'est le mérite de l'école de peinture bergamasque du XVIIe siècle d'avoir « inventé » un type de nature morte, presque exclusivement composé d'instruments de musique, qui a eu autant de succès auprès des collectionneurs de l'époque qu'auprès de la critique et du marché moderne.

À côté de la figure dominante d'Evaristo Baschenis, grand initiateur de ce courant pictural, se trouve Bartolomeo Bettera, qui a su s'emparer de l'héritage tout en se forgeant sa propre identité, avec ses propres caractéristiques picturales.

Notre belle toile est à placer précisément dans la sphère de ce deuxième grand peintre, et en particulier est attribuable à la main de son fils, Bonaventura Bettera (Bergame, 1663 - documenté jusqu'en 1718), et illustre, selon une scénographie ...

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... chère à l'artiste, l'habituelle présentation d'instruments de musique étendus sur une surface recouverte d'un élégant tapis drapé et encadré par un rideau à motifs dorés descendant du haut.

Cette attribution est corroborée par la comparaison avec deux toiles signées de Bonaventura, autour desquelles a été reconstitué le corpus, certes maigre, du peintre : la première est datée de 1718 et provient du Palazzo Passi de Bergame (aujourd'hui à La Spezia, collection privée), la seconde a été peinte à l'origine pour le Palazzo Greppi de Milan (aujourd'hui dans une collection privée à Bergame) (1).

(1) Pour les deux tableaux, voir plus récemment A. Morandotti, Bonaventura Bettera, in La natura morta in Italia , édité par F. Porzio, 2 volumes, Milan 1989, I, p. 278, fig. 324 et p. 275, fig. 325.

Il ne faut pas oublier que de nombreux tableaux sur le marché de l'art ont souvent été attribués à son père, étant donné la grande consonance stylistique, même si une analyse plus approfondie pourrait effectivement les rapprocher de la production du jeune Bettera. En particulier, chez Bonaventura, on peut observer le passage à un goût décoratif du XVIIIe siècle, caractérisé par un éclaircissement et un refroidissement marqués de la tonalité chromatique par rapport aux tableaux de son père, ainsi que par une forte simplification des détails.

Cette caractéristique se retrouve précisément dans le tableau du musée Puskin de Moscou (2), où l'on voit le jeune Bettera qui, partant d'une phase de stricte adhésion aux modèles de son père, les décline à travers un registre plus lumineux et l'adoption de tons célestes et pastel.

(2) Bettera Bonaventura (Moscou, Musée Pouchkine)

Pour en revenir aux détails de notre œuvre, et à son pendant, nous retrouvons donc tous les éléments de la nature morte bergamasque, avec l'exposition d'objets et d'instruments de musique, tels que partitions, violon, luth, alto, le tout disposé sur une table placée dans une position asymétrique par rapport aux proportions de la toile et accompagnée d'un tapis travaillé ; en outre, nous pouvons voir d'autres objets, tels qu'un globe, un coffret, un livre, et divers animaux, autant de détails typiques de l'atelier Bettera.

Il n'y a pas de figures humaines, mais des instruments de musique laissés là, des objets inanimés, apparemment disposés au hasard, comme s'ils étaient abandonnés, certains renversés, sur d'autres ; il y a même une couche de poussière, à côté des manuscrits musicaux.

Conditions générales de livraison :

Nous prenons en charge et organisons le transport des œuvres achetées, tant en Italie qu'à l'étranger, par l'intermédiaire de transporteurs professionnels et assurés.

Nous nous occupons personnellement de l'emballage, auquel nous consacrons beaucoup de soin : chaque œuvre est soigneusement emballée, d'abord avec du matériel artistique, puis avec une caisse en bois faite sur mesure.

Si vous souhaitez voir cette œuvre ou d'autres en personne, nous serons heureux de vous accueillir dans notre galerie de Riva del Garda, Viale Giuseppe Canella 18, toujours ouverte sur rendez-vous.

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