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Michelangelo Maestri (1741-1812) - Néreide et panthère marine
Réf : 92454
VENDU
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
Italie
Materiaux :
Gouache sur papier
Dimensions :
l. 52.5 cm X H. 60.5 cm
Galerie Lamy Chabolle
Galerie Lamy Chabolle

Mobilier et objet d'art des XVIIIe, XIXe et XXe siècle


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Michelangelo Maestri (1741-1812) - Néreide et panthère marine

Michelangelo Maestri (1741-1812).
Néreide et panthère marine.
Gouache sur papier.
Vers 1780.
Cadre en bois doré Napolitain, XVIIIe siècle.


Initiées en 1738 par Charles de Bourbon, le chantier de fouille d’Herculanum, de Pompéi et d’autres sites alentours, livra tellement d’objets antiques qu’un museum fut mis en place en 1750 à Portici, commune attenante à Naples, dans une annexe du palais royal. Les collections appartenaient à Charles de Bourbon mais étaient organisées thématiquement et le voyageur devait entamer de longues procédures pour avoir accès au museum qui était pourtant devenu, dès son ouverture, connu comme le plus riche cabinet d’antiques d’Italie grâce aux reproductions faites par les artistes admis dans le palais ainsi que les gravures des œuvres qui circulaient chez les aristocrates européens.
La fresque originale dont est tiré la gouache est aujourd’hui conservée au musée archéologique de Naples et a été ...

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... découverte dans la villa Arianna de Pompéi.
En 1755, Charles de Bourbon nomma quinze savants à une nouvelle Accademia Ercolanese pour étudier les artefacts et publier les découvertes. Le comité a engagé vingt-cinq artistes de premier plan pour préparer des dessins et des gravures sur les trouvailles, dont Giovanni Elia Morghen, Carlo Nolli et Giovanni Battista Casanova. L'académie a publié des volumes de l'œuvre de 1757 à 1792, ce qui en assura la diffusion à travers toute l’Europe et donna de l’ampleur au mouvement néoclassique en mettant à la disposition des artistes de nombreux motifs antiques.
Michelangelo Maestri (1741-1812) avait connaissance de ces gravures qu’il reprenait pour réaliser ces somptueuses peintures sur fond noir agrémentées de frises tirées du même recueil. Ici, la frise représente une scène tirée de l’Orestie d’Eschyle. Oreste, poursuivi par les Furies, reçoit l’ordre d’Apollon d’aller en Tauride et de rapporter à Athènes une statue d’Athéna dans l’espoir de calmer les déesses vengeresses. Une fois arrivé en Tauride avec son ami Pylade, les deux hommes sont capturés et conduits pour être sacrifiés à la déesse. La sœur d’Oreste, Iphigénie, n’est autre que la prêtresse chargée du sacrifice, elle les reconnait et leur permet de s’échapper. Il s’agit de la scène de la reconnaissance d’Iphigénie, représentée à droite, qui se fige en apercevant son frère.

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