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Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755)
Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755) - Tableaux et dessins Style Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755) - Galerie Nicolas Lenté Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755) - Antiquités - Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755)
Réf : 123022
29 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Charles Chastelain (Paris, 1672-1755)
Provenance :
Paris, France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 104 cm X H. 125 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIIe siècle - Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755) XVIIIe siècle - Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755)  - Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755) Antiquités - Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755)
Galerie Nicolas Lenté
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Mobilier, Tableaux et Objets d'Art de la Haute Epoque au XVIIIe


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Louis XIV à cheval devant Mons, signé Charles Chastelain (Paris, 1672-1755)

Portrait équestre du roi Louis XIV devant la ville de Mons
Par Charles Chastelain (Paris, 1672-1755)
Signé « chastellain » en bas au milieu
Huile sur toile : h. 99 cm, l. 78 cm
Cadre d'époque Louis XIV en bois doré et sculpté
Dimensions encadré : h. 125 cm, l. 104 cm

Fortement attaché à véhiculer l’image du roi guerrier, Louis XIV a multiplié les commandes des portraits équestres tout au long de ses campagnes militaires.
Obéissant aux règles de l’iconographie belliqueuse, notre portrait présente le monarque en cavalier émérite devant la ville assiégée de Mons.
Sobrement vêtu en habit de cour: justaucorps de velours bleu brodé d’or, cravate de dentelle blanche, chapeau noir à plume blanche, modestes bottes noires, de sorte que sa tenue ne porte aucune marque royale. L’unique accessoire de son statut, son bâton de commandement fleurdelisé, est tenu dans sa main droite, appuyé contre sa cuisse.
Monté sur un cheval isabelle sur un tertre ...

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... dominant la vallée, son attitude solennelle, son port de tête hautain et son expression altière suffisent à transmettre au spectateur la puissance du souverain. Cette dignité au calme apparent ne fait qu’accentuer sa suprématie du vainceur qu’il exerce non seulement sur la ville conquise, mais aussi espère-t-il sur l’Europe.
Cette nouvelle approche dans le choix iconographique abandonne la formule ostentatoire présente notamment chez Pierre Mignard, comme le cheval qui se cabre, la victoire ailée qui couronne le monarque, les habits antiquisants « à la romaine », ou chez René-Antoine Houasse : le cheval blanc cabré, les vêtements somptueux.
N’éprouvant plus la nécessité d’asseoir la puissance de Louis XIV par des éléments mythologiques ou allégoriques, l’artiste choisit la sobriété de la composition en lien sans doute avec la maturité du roi. Cette méthode concise rend ce portrait équestre d’autant plus solennel et prestigieux.

Par sa représentation du monarque à cheval lors d’une des campagnes militaires notre portrait s’inscrit dans une longue série d’œuvres initiée par Adam Frans van der Meulen et poursuivie par Jean Baptiste Martin pour exalter les exploits militaires de Louis XIV et son armée.

Le siège de Mons, opération importante de la guerre de la Ligue d'Augsbourg se déroule du 15 mars au 10 avril 1691. Elle oppose le roi de France à une large coalition européenne, dont l'Anglo-Néerlandais Guillaume III, l'empereur du Saint-Empire romain germanique Léopold Ier, le roi d'Espagne Charles II, ainsi que Victor-Amédée II de Savoie. La guerre débute par de retentissants succès français, parmi lesquels la prise de Mons, le 9 avril 1691. Les armées de Guillaume III d'Orange-Nassau s'inclinent face à Louis XIV, venu en personne assister au siège pendant que les troupes sont commandées par le maréchal de Luxembourg.

Charles Chastellain (Paris, 1672-1755) est un peintre du roi et inspecteur de la manufacture des Gobelins (1720-1755) pendant qu’elle est dirigée par Jean-Baptiste Martin, dit Martin des batailles (1659-1735).
Il est reçu à l’Académie des Beaux-Arts en 1740 comme peintre des paysages. Le corpus de ses œuvres demeure encore peu étudié.
Les deux tableaux connus de sa main sont conservés au château de Versailles (Vue du jardin des Marronniers, 1713, inv MV756 et Promenade de Louis XIV au Grand Trianon, 1713, inv MV761).
Nous pouvons supposer que Charles Chastellain ait probablement travaillé dans l'atelier d'Adam Van der Meulen où il a pu rencontrer Jean Baptiste Martin. C'est peut être ce dernier qui l'a introduit à la cour et lui a procuré les commandes royales avant de lui donner le poste de l'inspecteur de la manufacture des Gobelins en 1720.

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Tableaux XVIIIe siècle