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Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739)
Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739) - Tableaux et dessins Style Louis XIV Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739) - Antichità Castelbarco Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739) - Louis XIV Antiquités - Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739)
Réf : 122860
8 500 €
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 122 cm X H. 95 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIIe siècle - Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739) XVIIIe siècle - Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739) Louis XIV - Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739) Antiquités - Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739)
Antichità Castelbarco
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Allégorie de la sculpture, Pierre Charles Trémolières (1703 - 1739)

Pierre Charles Trémolières (Cholet, 1703 - Paris, 1739)

Allégorie de la sculpture

Huile sur toile 112 x 86 cm. - dans son cadre d'origine laqué 122 x 95 cm.

Œuvre accompagnée d'une expertise du Prof. Emilio Negro

Le tableau est bien conservé et représente une iconographie raffinée inspirée de modèles littéraires classiques liés au mythe du mont Parnasse, la colline grecque sur laquelle se dressait le temple de Delphes et où jaillissaient les eaux de la célèbre source Castalda, dédiée à Apollon et peuplée par les Muses, source d'inspiration et de poésie.

Notre toile représente l'une des divinités légendaires inspiratrices de la ferveur créative qui, au fil des siècles, ont acquis une influence spécifique dans le domaine des arts et du savoir: en l'occurrence, l'Allégorie de la Sculpture assise sur les nuages parmi les fleurs et les outils du métier (une plaque de marbre avec un bas-relief esquissé, une règle et un compas), vêtue de ...

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... soie légère, la tête couronnée de boutons de fleurs; elle tient également sur ses genoux un buste masculin qu'elle est en train de façonner avec un marteau et un ciseau.

Le sujet savant illustré et les dimensions particulières du tableau laissent supposer qu'il s'agissait à l'origine d'un élégant « surmont » destiné à embellir la boiserie du « cabinet de travail » d'un ancien palais noble appartenant à un lettré amateur de musique et d'arts.

En ce qui concerne les caractéristiques stylistiques de cette allégorie, elles mettent en évidence le travail d'un artiste de l'école française actif au XVIIIe siècle, doté d'une veine créative élégamment désinvolte et d'un talent certain pour les tableaux de chevalet à thème profane.

Cette représentation séduisante s'inspire en effet des meilleurs modèles sur le même thème produits en France et en Italie au milieu du XVIIIe siècle, notamment les compositions du maître français Jean-Baptiste van Loo, dont notre allégorie s'inspire pour son style raffiné imprégné d'une joyeuse théâtralité.

Tant le type de peinture fluide aux couleurs vives mais nuancées que la coupe scénographique efficace renvoient en effet à la meilleure culture figurative française et italienne du siècle des Lumières, et la comparaison avec les œuvres similaires de Pierre Charles Trémolières (Cholet, 1703-Paris, 1739) permet de relier notre tableau au modus operandi de ce peintre intéressant.

Descendant talentueux d'une famille noble originaire de la région de la Loire, Trémolières fut invité à Paris par le comte de Caylus, son proche parent, qui réussit à le faire accepter dans la prestigieuse boutique parisienne de Jean-Baptiste Van Loo, lui permettant de remporter le deuxième prix du prestigieux Grand Prix de Rome (1726) et d'être ensuite accueilli à l'Académie de France à Rome.

Après un séjour de plusieurs années dans la capitale pontificale, désormais célèbre et reconnu, il fut rappelé dans son pays natal où, au sommet de sa carrière, il fut nommé responsable des décorations de l'Hôtel de Soubise, l'une des plus importantes résidences parisiennes (aujourd'hui siège des Archives nationales françaises), aux côtés d'autres grands peintres tels que François Boucher et Carle Van Loo. En 1738, il exposa en avant-première au Salon de Paris un beau tableau intitulé « Hercule et Hébé », destiné à embellir les murs de cette importante demeure noble, qui se trouve encore aujourd'hui dans la chambre à coucher du prince.

Pierre-Charles Trémolières, Hercule et Hébé, Paris, Hôtel de Soubise (chambre du prince) (fig.1) Ces commandes prestigieuses, associées à la beauté de ses peintures, lui valurent une renommée méritée qui fit de lui l'un des artistes les plus demandés par les nobles et les riches bourgeois parisiens.

Conditions générales de livraison :

Nous prenons en charge et organisons le transport des œuvres achetées, tant en Italie qu'à l'étranger, par l'intermédiaire de transporteurs professionnels et assurés.

Nous nous occupons personnellement de l'emballage, auquel nous consacrons beaucoup de soin : chaque œuvre est soigneusement emballée, d'abord avec du matériel artistique, puis avec une caisse en bois faite sur mesure.

Si vous souhaitez voir cette œuvre ou d'autres en personne, nous serons heureux de vous accueillir dans notre galerie de Riva del Garda, Viale Giuseppe Canella 18, toujours ouverte sur rendez-vous.

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Tableaux XVIIIe siècle Louis XIV

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