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Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) Portrait d'une coupeuse de choux
Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) Portrait d'une coupeuse de choux - Tableaux et dessins Style Louis XIV Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) Portrait d'une coupeuse de choux - Galerie de Frise Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) Portrait d'une coupeuse de choux - Louis XIV
Réf : 109889
12 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
L. 86 cm X l. 70 cm
Tableaux et dessins  - Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) Portrait d'une coupeuse de choux XVIIIe siècle - Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) Portrait d'une coupeuse de choux Louis XIV - Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) Portrait d'une coupeuse de choux
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Peinture de portraits anciens


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Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) Portrait d'une coupeuse de choux

Jean-Baptiste SANTERRE
(Magny-en-Vexin, 1658- Paris, 1717)
La coupeuse de choux
Huile sur toile
H. 86 cm ; L. 70 cm

Jean-Baptiste Santerre commence son apprentissage en 1673, sous la direction du portraitiste François Lemaire, neveu de Jean Lemaire-Poussin, avant d’entrer dans l’atelier de Bon Boulogne, où il côtoie de jeunes artistes français tels que Jean Raoux, Nicolas Bertin, ou encore Robert Levrac-Tournières. Très vite, son style se dégage de l’influence italianisante de son maître et s’oriente vers l’étude des artistes nordiques, Dou, Mieris, Rembrandt et surtout Van Dyck, dont il admire l’élégance des modèles, et la richesse des drapés. Une mention du Mercure témoigne également de son attachement à l’étude de la nature et de son intérêt pour l’anatomie.

Peu de traces subsistent de l’activité de Jean-Baptiste Santerre avant 1698, date à laquelle il est agréé à l’Académie Royale. Sa réputation de portraitiste est sans ...

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... doute déjà bien établie à cette date, puisqu’il réalise vers 1699 les portraits de Boileau et de Racine, qui témoignent de sa renommée dans les milieux culturels artistiques parisiens. La fille du prince de Condé, la duchesse de Bourgogne, ainsi que le Régent feront également partie de ses modèles. Néanmoins, Jean-Baptiste Santerre ne fut jamais considéré en rival par les grands portraitistes de son temps, Nicolas de Largillierre, Hyacinthe Rigaud ou François de Troy, et c’est essentiellement à ses figures de fantaisies qu’il dut sa célébrité.

Notre tableau constitue un parfait exemple de ce type de peinture, à la fois portrait et image de genre, dont Santerre se fit une spécialité à partir de 1699 environ ; date de la Dame au voile du musée de l’Ermitage.
On retrouve dans notre toile les différentes caractéristiques propres aux représentations de fantaisie de Santerre, notamment la sobriété de la composition et le fond sombre nuancé de bruns plus ou moins foncés, qui tend à faire ressortir le modèle au premier plan. Le type physique de la figure représentée reste très proche de la plupart de ses portraits, aux traits doux et aux pommettes rougies. Sensuelle et langoureuse, cette jeune femme captive le spectateur en parvenant à lui faire imaginer que la cuisine qu’elle prépare est pour son prochain dîner.

Santerre réalise plusieurs versions de cette toile dont les variantes se situent dans les coloris choisis, principalement du corps de cote de la cuisinière. Le peintre présente une version au Salon de 1704. Est-ce celle-ci qui est connue par deux gravures anonymes publiées dans les années suivantes ? Quoi qu’il en soit, la version conservée au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, dont le tablier est bleu, est strictement similaire dans la composition, le format et la touche.

Notre tableau a été vu par le cabinet Turquin.

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