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Ecole Russe vers 1880. Une baie en Crimée, Féodosia au clair de lune
Ecole Russe vers 1880. Une baie en Crimée, Féodosia au clair de lune - Tableaux et dessins Style Ecole Russe vers 1880. Une baie en Crimée, Féodosia au clair de lune - Galerie PhC Ecole Russe vers 1880. Une baie en Crimée, Féodosia au clair de lune - Antiquités - Ecole Russe vers 1880. Une baie en Crimée, Féodosia au clair de lune
Réf : 111170
28 000 €
Époque :
XIXe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
L. 109 cm X l. 82 cm
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Tableaux anciens des 17e, 18e et 19e siècles


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Ecole Russe vers 1880. Une baie en Crimée, Féodosia au clair de lune

Ivan Aivazovsky (1817-1900) entourage. La baie de Féodosia au clair de lune vers 1880.

Toile de 95 cm par 67.5 cm
Cadre de 109 cm par 82 cm.

Cette superbe toile de l’école russe vers 1880 reprend avec de nombreuses variantes le tableau peint par Aivazovski en 1875 (vendu par Christie’s en 2008 pour 350 000 €). Nous sommes en Crimée du sud, à Féodosia un soir de pleine lune. A noter des traces de signature (illisible) en bas à gauche. Peut-être un travail de l’autre grand peintre russe, Alexei Bogolioubov avec lequel il a collaboré à partir de 1853 au sein de la marine.

Ivan Konstantinovich Aivazovsky (1817-1900)

Né dans une famille arménienne le 17 juillet 1817, le jeune artiste grandit dans le port de Feodosia, sur la mer Noire. Le jeune Aivazovsky commence à travailler dans les cafés locaux pour aider à subvenir aux besoins de la famille dès son plus jeune âge après les déboires de l’entreprise familiale. Malgré la pauvreté de son enfance, ...

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... Aivazovsky semble faire preuve d'une facilité non seulement pour le langage, tout comme son père qui parlait plusieurs langues du Moyen Orient, mais aussi pour la musique et le dessin. Aivazovsky est envoyé au lycée de Simferopol, l’une des plus grandes villes de Crimée. Là, il se montre très prometteur dans le domaine de l'art et, en 1833, à seize ans, il est admis à l'Académie russe des arts de Saint-Pétersbourg. Aivazovsky concentre ses études sur la peinture de paysage en particulier, sous la direction de Maxim Nikiforovitch Vorobyov qui dirigeait l'atelier de paysage de l'Académie. 
A 19 ans il participe pour la première fois aux exercices d'entraînement de la flotte navale russe de la mer Baltique. L'un de ses instructeurs, le peintre Alexandre Ivanovtich Sauerweid, lui suggère d'acquérir une expérience directe de la peintre de Marine, une fascination de l’artiste pour ce genre est née.
La même année, Aivazovsky reçoit une première médaille d'or pour le calme dans le golfe de Finlande et les grandes routes de Cronstadt. Cela signifiait qu'il pouvait bénéficier d’un soutien financier pour partir étudier à Rome mais il n’en fait rien et préfère passer les deux années suivantes à Feodosia pour apprendre à peindre les paysages marins de sa Crimée natale. Cette période le voit peindre dans toute la péninsule de Crimée et dans les villes portuaires de la mer Noire, et prendre la mer à trois reprises avec la marine russe pour participer aux exercices d’entraînement et bien entendu pour beaucoup dessiner.
En 1840, Saint-Pétersbourg puis Rome où il fait rapidement partie de la communauté artistique de la ville. Sa carrière de peintre de marine à succès y prend également forme, son travail étant fréquemment présenté dans des expositions italiennes.
Bien qu'encore un jeune artiste, Aivazovsky s’affirme de plus en plus avec son propre style, le tableau  représentant La Baie de Naples par une nuit au clair de lune est salué par le maître anglais de la peinture de paysage, J. M. W. Turner qui le vit à  Rome.
S’en suivent de nombreux voyages à travers l’Europe et une production abondante et très appréciée. Sa soumission de 1843 au Salon de Paris lui vaut une nouvelle médaille d'or qui sera suivi d’une Légion d’honneur en 1857.
Ce qui distinguait les peintures d’Aivazovsky n’était pas seulement sa technique impeccable, mais aussi ses représentations émotionnelles convaincantes de scènes de la nature. Sa méthode était basée sur sa capacité à dessiner rapidement et fréquemment au crayon, puis à créer ses peintures finales grâce à sa mémoire des scènes. Il aurait expliqué sa méthode comme suit : « Le mouvement des éléments ne peut pas être directement capturé par le pinceau : il est impossible de peindre un éclair, une rafale de vent ou le clapotis d'une vague directement à partir de la nature, pour cela, l’artiste doit s’en souvenir. »
Aivazovsky retourne à Saint-Pétersbourg où il reçoit le titre d’académicien et sa nomination comme « Peintre de l'état-major du ministère de la Marine », un poste qui lui permet de naviguer avec la flotte russe, et ainsi de peindre des œuvres  qui lui apporteront  gloire et fortune.
Malgré de nombreux voyages, Feodosia reste l'encrage d'Aivazovsky. Il y revient définitivement en 1846 et y construit sa maison et son atelier qui lui serviront de demeure pour le reste de sa vie. Cette même année, la ville lui rend hommage avec une exposition de ses peintures ; l'année suivante, en 1847, il est promu au rang de professeur à l'Académie russe des arts de Saint-Pétersbourg ; et en 1848, il organise sa première exposition à Moscou.
Dans la décennie qui a suivi la fin de la guerre de Crimée, Aivazovsky s'est tourné vers l'intérieur des terres pour peindre des images de la campagne ukrainienne qu'il a si souvent observée lors de ses voyages entre Feodosia et Saint-Pétersbourg. Les vastes plaines offrent à l’artiste l’occasion d’explorer l’esthétique du réalisme qui commençait à émerger dans les cercles artistiques russes.
Il était un leader dans sa communauté. Il a ouvert une école d'art dans son propre atelier en 1865 et, six ans plus tard, il a construit le musée historique et archéologique de Feodosia. Il a également fourni de l'eau à la ville à partir de son propre domaine et a contribué à l'établissement des premières installations portuaires commerciales dans le port. Aujourd'hui, la galerie d'art Aivazovsky reste une attraction centrale de la ville. Il meurt le 19 avril 1900.

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