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Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault
Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault - Tableaux et dessins Style Louis XV Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault - Galerie PhC Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault - Louis XV Antiquités - Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault
Réf : 123091
10 800 €
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
L. 112 cm X l. 98 cm
Tableaux et dessins  - Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault XVIIIe siècle - Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault Louis XV - Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault Antiquités - Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault
Galerie PhC
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Tableaux anciens des 17e, 18e et 19e siècles


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Attribué àDonat Nonotte (1708-1785) Portrait présumé de Marguerite Catherine Haynault

Donat Nonotte (1708-1785) attribué. Portrait présumé de Marguerite
Catherine Haynault, favorite de Louis XV.

Toile rentoilée de 85 cm par 91cm.
Exceptionnel cadre régence de 112 cm par 98 cm.

Nous connaissions jusqu’à présent le portrait de Mlle Haynault réalisé par François Hubert Drouais vers 1760 (MFA Boston usa). Elle avait alors 23/25 ans. Notre portrait a été peint quelques années plus tard. Difficile de dire de combien exactement, mais disons vers 1765/70. Contrairement au portrait de Drouais, Mlle Haynault est représentée de face. Elle est vêtue d’une robe de satin gris-bleu dont les reflets argentés soulignent le jeu des plis et la finesse du tissu. Autour de son cou, elle porte un collier à plusieurs rangs de perles, rehaussé d’un ruban bleu assorti à celui noué sur son corsage. Ses cheveux poudrés sont relevés dans une coiffure agrémentée d’un ruban du même ton, de perles et de dentelle.

Marguerite Catherine Haynault, marquise ...

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... de Montmélas.

En 1759, âgée de 23 ans, elle devient la maîtresse du roi Louis XV et ne tarde pas à lui donner l'année suivante le 20 mai, une fille prénommée Agnès-Louise de Montreuil, qui est officiellement la fille de Marguerite Catherine Hainault (ou Haynault) et d’un officier de cavalerie, un certain Louis de Montreuil. Sous cette identité se cache en réalité le roi de France. Elle lui donnera une autre fille en 1762, Anne-Louise de La Réale qui comme sa soeur aînée, sera baptisée sous des faux noms officiellement fille de Marguerite Hainault et d’Antoine-Louis de La Réale, ancien officier de cavalerie. Louis XV a ici choisi le patronyme révélateur de "Réal" (qui signifie " royal" en espagnol).
Délaissée par le roi après la naissance de sa seconde fille, Mademoiselle Hainault épouse en 1766 Blaise Arod, marquis de Montmelas, brigadier des armées du Roy. Celui-ci a huit ans de moins qu'elle. Ils n'auront pas d'enfants.
Les filles de Marguerite seront élevées loin de leur mère : elles seront élevées ensemble au couvent de Chaillot. En août 1774, soit quelques mois après la mort de leur père, le nouveau roi Louis XVI leur accorde des lettres de noblesse, Et pour chacune d’elles, le Bien-Aimé avait constitué un capital de 223 000 livres, leur assurant ainsi un revenu annuel de 24 300 livres. Il en va ainsi aux autres enfants naturels de Louis XV.

Donat Nonotte (1708-1785)

Né à Besançon en 1708, Donat Nonnotte (parfois appelé Donatien)
Très tôt, il manifeste un goût prononcé pour le dessin et la figure humaine. Il quitte sa province natale pour Paris, où il devient l’élève du grand François Lemoyne, peintre du roi et décorateur de la voûte d’Apollon au palais de Versailles. Dans l’atelier de Lemoyne, Nonnotte apprend la grâce du modelé et la subtilité des carnations : un héritage qu’il transposera plus tard dans son propre art du portrait.
Reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1741 grâce à un portrait de confrère, il s’impose peu à peu comme un portraitiste recherché. Ses œuvres séduisent par leur lumière argentée, leurs tissus moirés, et cette manière douce et retenue de peindre les visages : ni flattés ni idéalisés, mais empreints d’une bienveillance tranquille.
Vers le milieu du siècle, Nonnotte s’installe à Lyon, ville alors prospère et cultivée, où il devient peintre officiel du roi. Il y rencontre une clientèle nombreuse : magistrats, notables, femmes de la bonne société et membres du clergé. À Lyon, il incarne une peinture à la fois raffinée et morale, reflet d’une bourgeoisie éclairée en quête d’élégance mesurée. Son atelier forme plusieurs élèves et contribue à diffuser le goût parisien dans la province.
Son style associe le coloris clair et soyeux du rococo à une composition plus stable et épurée. Les visages, délicatement modelés, baignent dans une lumière douce ; les étoffes : satins gris-bleus, velours sombres, fourrures légères, témoignent d’une science du rendu des matières.
Nonnotte meurt à Lyon en 1785, à soixante-dix-sept ans, après une carrière féconde et respectée.

Conditions générales de livraison :

Tous nos tableaux bénéficient d'un emballage soigné et sécurisé. Pas de restrictions géographiques.

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