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Bonheur du jour estampillé L. BOUDIN d'époque Louis XVI
Bonheur du jour estampillé L. BOUDIN d'époque Louis XVI - Mobilier Style Louis XVI Bonheur du jour estampillé L. BOUDIN d'époque Louis XVI - Antiquités Rigot et Fils Bonheur du jour estampillé L. BOUDIN d'époque Louis XVI - Louis XVI
Réf : 122586
18 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Léonard Boudin
Provenance :
France
Materiaux :
Marqueterie
Dimensions :
l. 76.5 cm X H. 102 cm X P. 45 cm
Mobilier Bureau et Secrétaire - Bonheur du jour estampillé L. BOUDIN d'époque Louis XVI XVIIIe siècle - Bonheur du jour estampillé L. BOUDIN d'époque Louis XVI Louis XVI - Bonheur du jour estampillé L. BOUDIN d'époque Louis XVI
Antiquités Rigot et Fils
Antiquités Rigot et Fils

Mobilier de qualité patrimoniale d'époque XVIIIe début XIXe siècle


+33 (0)6 08 09 41 17
+33 (0)4 72 41 81 17
Bonheur du jour estampillé L. BOUDIN d'époque Louis XVI

Un délicat bonheur du jour en marqueterie toutes faces de bois précieux aux motifs de quartefeuilles inscrits dans un jeu de treillage.

La partie supérieure en gradin ouvre par deux vantaux. Elle est composée d’une étagère et de trois tiroirs juxtaposés dont un garni de son encrier en laiton doré. La partie inférieure est composée d’une tablette qui se déploie et présente un ancien cuir de couleur havane doré aux petits fers. En façade, la ceinture est composée d’un tiroir de long. Ouvert, il découvre une tablette centrale pivotante, avec au revers un miroir. De chaque côté un casier couvert d’une tablette coulissante.

Le plateau est ceint d’une galerie discontinue en laiton repercé et doré.
Il pose sur quatre hauts pieds quadrangulaires fuselés.

Notre bonheur du jour est ponctué avec une grande justesse de bronzes dorés dont : bagues aux motifs de triglyphes, sabots, entrées de serrures.

Les chutes d’angles sont traitées en ...

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... marqueterie plutôt qu’en bronze doré. Une fine chute de clochettes s’inscrit dans un cartouche en quadrilatère.

Estampille de Léonard BOUDIN, reçu Maître le 4 mars 1761
Travail parisien d’époque Louis XVI

Qualité musée

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Léonard BOUDIN (1735-1804)

« On ignore chez quel maître il fit son apprentissage mais il est certain qu’en 1758, il était artisan ébéniste au faubourg Saint-Antoine. C’est là que l’ébéniste-marchand Pierre II Migeon le découvrit et lui commanda des meubles en marqueterie de fleurs et en laque dans le style chinois. Ces commandes de P. Migeon marquent le début d’une carrière fulgurante et lucrative. En 1761, il possède l’argent nécessaire pour obtenir la maîtrise ; il s’installe rue Saint-Nicolas et doit recourir à des sous-traitants pour satisfaire une clientèle de plus en plus nombreuse. En 1770, l’Almanach Dauphin le mentionne parmi les artisans les plus fameux.

Commerçant avisé, homme d’affaires entreprenant, il décide de devenir marchand-mercier et transfère son commerce rue Fromenteau, dans le cloître de Saint-Germain l’Auxerrois, près le Palais-Royal. Il fait savoir par la voie des Annonces, Affiches et avis divers que l’on trouvera dans sa nouvelle boutique « toutes espèces de meubles dans le dernier goût » ; il vend aussi des bronzes, des lustres, des curiosités exotiques.

Il fait réaliser ses meubles par Denizot, Evalde, Gibert, Topino, Cordié, mais estampille de son nom tous les meubles qu’il vend dans sa boutique, de sorte que l’on trouve nombre de meubles portant son estampille à côté de celle du fabricant. Molinier, par exemple, conte l’histoire d’une paire d’encoignures Louis XV estampillée J.-P. Latz et L. Boudin ; or Latz est décédé vers 1750. Il est donc probable que Boudin a acheté ces meubles chez un marchand et qu’il les a fait restaurer avant d’y frapper son estampille.

L. Boudin fut un excellent ébéniste, au point d’avoir l’honneur d’être un des fournisseurs de Pierre Migeon. Les meubles de sa fabrication, de style Louis XV, sont remarquables par la finesse de leur marqueterie et la délicatesse des bronzes qu’il avait l’art de disposer avec beaucoup d’intelligence et de rationalité. Le comte de Salverte écrit très justement que L. Boudin donnait à ses meuble son « aspect léger et pimpant ». En 1791, les Tablettes de la Renommée le citent en tant que décorateur, profession qu’il continuera d’exercer sous le Directoire et le Consulat. »

Claude BOUZIN, Meuble et Artisanat, Du XIII° au XVIII° siècle, Les Editions de l’Amateur, Paris 2003, p.160

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Bureau et Secrétaire Louis XVI

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