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Angélique MONGEZ (1775 -1855) - Etude pour les Sept Chefs devant Thèbes
Angélique MONGEZ (1775 -1855) - Etude pour les Sept Chefs devant Thèbes - Tableaux et dessins Style
Réf : 108899
4 500 €
Époque :
XIXe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Pierre noire et encre brune sur papier
Dimensions :
l. 19.2 cm X H. 25.3 cm
Tableaux et dessins Dessin, Aquarelle & Pastel - Angélique MONGEZ (1775 -1855) - Etude pour les Sept Chefs devant Thèbes
Galerie Magdeleine
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Peintures et dessins du XVIIe au XIXe siècle


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Angélique MONGEZ (1775 -1855) - Etude pour les Sept Chefs devant Thèbes

Etude du groupe de gauche pour les Sept chefs devant Thèbes.
Vers 1825.
Pierre noire et encre brune sur papier.
H : 25,3 ; L : 19,2 cm.

Ce dessin préparatoire présente quelques variations par rapport à la toile finale exposée au Musée des Beaux-Arts d'Angers, témoignant du processus de création de l'artiste et de la réflexion menée autour de chaque détail.


Élève de Jacques-Louis David, mariée à un de ses plus proches amis, Angélique Mongez se dirige vers une peinture d’histoire monumentale et complexe dès ses débuts. Lors de sa première participation au Salon en 1802, Mongez remet en cause le privilège masculin sur la peinture d’histoire monumentale en présentant un grand format, Astyanax arraché à sa mère. Reprenant le style de son maître Jacques-Louis David, elle s’attaque, qui plus est, aux thèmes les plus « masculins » que connaît la peinture d’histoire. De 1802 jusqu’à la fin de sa carrière publique en 1827, elle présente ...

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... systématiquement à chaque exposition une peinture d’histoire mythologique de très grand format.
Ses œuvres acquièrent rapidement la réputation d’« illustrer le pinceau d’un homme ». Admiratif du succès de son ancienne élève, Jacques-Louis David voyait en elle une digne héritière de son art et il n’hésite pas à la promouvoir auprès d’illustres collectionneurs, dont le prince russe Nicolaj Youssoupov.

Ultime chef-d’œuvre d’une carrière hors-norme, Les Sept chefs devant Thèbes (huile sur toile ; 1826 ; H : 3,23, L : 4,25 m. ; Angers, musée des Beaux-Arts), présenté au Salon de 1827, constituent l’œuvre la plus ambitieuse de l’artiste. Le sujet martial est prétexte à la représentation de deux nus masculins, l’un de face et l’autre de dos. Elle reprend à son compte l’attitude du Romulus de dos des Sabines de David


En tant que femme, Mongez se prévaut tout de même d’une certaine pudeur dans son œuvre mais préserve entièrement la nudité de ses représentations. À l’occasion du Salon de 1814, le Journal de Paris met en lumière les soins que l’artiste donne à « arrondir, embellir, et offrir toutes entières à notre regard, certaines formes que le valeureux Persée ne montrait sûrement pas à l’ennemi ». Son Mars et Vénus de la même année, et plus encore Les Sept chefs devant Thèbes, ultime chef-d’œuvre dont nous offrons ici un dessin préparatoire, témoignent de cet attrait appuyé pour la cambrure masculine. Elle reprend à son compte l’attitude du Romulus de dos des Sabines de David en 1799.

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Dessin, Aquarelle & Pastel