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Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin
Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin - Argenterie et Orfèvrerie Style Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin - Baptiste Jamez Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin - Antiquités - Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin
Réf : 81617
VENDU
Époque :
XIXe siècle
Signature :
L. Lapar, V. Boivin
Provenance :
France
Materiaux :
Argent massif, cristal
Dimensions :
L. 15.2 cm X H. 15 cm X P. 8 cm
Argenterie et Orfèvrerie  - Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin XIXe siècle - Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin  - Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin Antiquités - Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin
Baptiste Jamez
Baptiste Jamez

Mobilier, objets d'art et tableaux du XVIIIe siècle - Orfèvrerie


+33 (0) 6 62 59 77 70
Suite de deux salerons doubles à l’obélisque - L. Lapar et V. Boivin

Suite de deux salerons doubles en argent massif à prise en obélisque surmontée d’une sphère et d’une grenade. Très beau décor de jeunes faunes musiciens, pampres, filets perlés, médaillons centraux vierges de gravure ornés de feuilles d’acanthes et cuirs découpés. L’un orné de nœuds de rubans, frises de perles et guirlandes de fruits retenues par des puttos, pieds biches. L’autre orné sur l’obélisque de médaillons de têtes d’anges rayonnantes, de frises de lauriers, de rubans, guirlandes de pampres de vigne rythmées par des têtes de Bacchus en gaine, pieds feuillagés terminés par des pattes de lion.

Verrines en cristal bleu.

Poinçons :
• Minerve 1er titre.
• "L. LAPAR" (1878-1891).
• "VB, un croissant, une étoile au-dessus, une au-dessous", pour Victor BOIVIN.

Un modèle presque identique à celui par LAPAR au musée Ernest Hébert à Paris.


L. LAPAR : orfèvre à Paris, 25 rue de Choiseul.

Victor BOIVIN : orfèvre à ...

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... Paris, 5, rue de Montmorency.
Victor BOIVIN succède à son père, Jules BOIVIN, orfèvre spécialisé en arts de la table actif du 20 janvier 1862 au 1er février 1881, installé au 15, rue des Quatre Fils à Paris. Son frère est le célèbre joailler René BOIVIN [1], lequel fera son apprentissage d’orfèvre chez Victor avant de fonder sa maison de haute joaillerie et d’épouser Jeanne POIRET, la sœur du couturier Paul POIRET.
En 1897, Victor installe ses ateliers au no 5 de la rue de Montmorency dans le Marais, le quartier des orfèvres, dans l’historique hôtel Thiroux de Lailly, parfois appelé hôtel de Montmorency en raison de son édification à l'emplacement d'un hôtel ayant appartenu jusqu'en 1632 à la maison de MONTMORENCY [2].

La maison d’orfèvrerie Victor BOIVIN est reprise par la maison RAVINET D'ENFERT au début du XXe siècle.


MUSÉES ET INSTITUTIONS PUBLIQUES :

• MUSÉE D’ORSAY, PARIS, BOIVIN – Paire d’assiettes montées tripodes – argent, Paris, vers 1900, inv. OAO1514-1 ; OAO1514-2.
• METROPOLITAN MUSEUM, NEW YORK, BOIVIN – Knife – argent, acier, Paris, XIXe siècle, inv. 25.130.3.


[1] Paris, 1864-1917
[2] Construit en 1739-1741 pour Jean-Louis THIROUX DE LAILLY, fermier des Postes, cet hôtel sera occupé par le surintendant Nicolas FOUQUET et sa seconde épouse Marie-Madeleine de CASTILLE de 1651 à 1658. Certaines de ses boiseries ont été remontées à Waddesdon Manor pour les ROTSCHILD, tandis que la cour, les façades et les deux premières volées d'escalier font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 mars 1925.

Baptiste Jamez

Argenterie et Orfèvrerie