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Simon SAINT-JEAN (1808–1860), Une rose oubliée
Simon SAINT-JEAN (1808–1860), Une rose oubliée - Tableaux et dessins Style Restauration - Charles X Simon SAINT-JEAN (1808–1860), Une rose oubliée - Tomaselli Collection Simon SAINT-JEAN (1808–1860), Une rose oubliée - Restauration - Charles X
Réf : 119444
2 500 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Simon SAINT-JEAN (Lyon, 1808 – Ecully, 1860)
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
L. 31.5 cm X H. 23.5 cm
Tableaux et dessins Tableaux XIXe siècle - Simon SAINT-JEAN (1808–1860), Une rose oubliée XIXe siècle - Simon SAINT-JEAN (1808–1860), Une rose oubliée Restauration - Charles X - Simon SAINT-JEAN (1808–1860), Une rose oubliée
Tomaselli Collection
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Peintures et œuvres liées à la création lyonnaise du 17e siècle à nos jours


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Simon SAINT-JEAN (1808–1860), Une rose oubliée

Huile sur toile. 23,5 x 31,5 cm. Signé en bas à gauche. Avec Cadre.

Le tableau "Une rose oubliée" de Simon Saint-Jean présente une rose pâle, presque blanche, posée à terre, accompagnée d’un bouton et de feuilles d’un vert vif. La fleur, légèrement fanée, est peinte avec une grande délicatesse : on distingue la texture veloutée des pétales, les nuances rosées et les gouttes d’eau sur les feuilles, témoignant du souci du détail propre à l’artiste. Le fond brun, neutre et flou, met en valeur la fleur, isolée et lumineuse au centre de la composition.

Saint-Jean, maître de la peinture florale lyonnaise, excelle ici dans le rendu du naturel et de la fragilité. Cette rose "oubliée" évoque la fugacité de la beauté et le passage du temps, thèmes chers à la tradition des natures mortes. Le bouton fermé, à côté de la fleur épanouie, suggère le cycle de la vie. La lumière douce, qui caresse les pétales, renforce l’impression de mélancolie et de ...

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... poésie. Par sa composition simple et son réalisme minutieux, l’œuvre invite à la contemplation silencieuse de la nature et à la méditation sur l’éphémère.

Après une formation auprès d’Augustin Thierriat et de Pierre Revoil aux Beaux-Arts de Lyon, Simon Saint-Jean entre dans l’atelier de soierie de François Lepage. Il se spécialise dans la peinture de fleurs et de fruits. Dès 1826 il travaille en tant que dessinateur de textiles. Il expose pour la première fois à Lyon en 1828. Souhaitant s’émanciper de la seule Fabrique, il participe pour la première fois en 1834 au Salon parisien avec deux tableaux de fruits et de fleurs dont l’un, Fleurs tombant d’un chapeau suspendu à une branche de chêne, lui rapporte une médaille de troisième classe.

Revenu à Lyon, il ouvre un atelier quai de Retz où il forme les dessinandiers, tout en continuant d’exposer ses œuvres dans les Salons lyonnais et parisien. Son ambition est d’égaler les peintres de fleurs hollandais des XVIIe et XVIIIe siècles. A Paris, il se lie avec le baron de Corvisart et avec le comte Anatole de Montesquiou, amateur d’art dont l’épouse pratique à ses heures la peinture de fleurs. Théophile Gautier remarque son travail au Salon de 1842.

Saint-Jean connaît un vif succès au Salon en 1843 avec sa Guirlande de fleurs suspendue autour d’une niche gothique de la Sainte-Vierge, achetée par l’État pour le musée des Beaux-Arts de Lyon. Sa réputation s’étend alors à toute l’Europe, de la Belgique à la Russie, avec une clientèle qui compte parmi la plus haute noblesse. Mais si les collectionneurs s’arrachent ses tableaux, aucune acquisition n’est néanmoins faite pour le musée du Luxembourg avant 1851 (Le Bénitier : Notre-Dame des Roses, coll. musée du Louvre, en dépôt au musée national du château de Compiègne). Le peintre reçut trois autres commandes de L’État : Bouquet dans une grotte, daté de 1852 (coll. musée du Louvre) ; Roses dans un bénitier, toile achetée par l’intendant des beaux-arts, le comte de Nieuwerkerke, pour l’impératrice Eugénie en 1853 et disparue dans l’incendie des Tuileries en 1871 ; Fleurs dans des ruines, 1854 (en dépôt au musée national du château de Fontainebleau), exposé lors de l’Exposition Universelle de 1855 avec huit autres peintures de l’artiste. Celui-ci obtint d’ailleurs à cette occasion une médaille d’or déterminante pour son élection l’année suivante à l’Académie de Lyon. La Ville de Lyon ne lui passa commande quant à elle, pour son hôtel de ville, qu’en 1857, peinture qu’il mit deux ans à exécuter, étant déjà très amoindri.

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Tableaux XIXe siècle Restauration - Charles X

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