Régulateur de précision, Jacob N°140

Régulateur français d'époque Louis-Philippe (vers 1830) de petite taille signé "Jacob à Paris N°140" sur le cadran, et sur le pont arrière de roue d’échappement, le numéro 140 étant reporté sur plusieurs autres ponts ainsi que sur la plaque graduée au bas du balancier.
Boîtier en noyer et placage de noyer. Cadran en laiton argenté, gravé et rempli ciré noir à disposition classique pour les régulateurs : le grand cadran indique les minutes, le subsidiaire du haut indique les secondes et celui du bas les heures.
Mouvement de grande précision avec échappement de type Graham à très faible amplitude, monté à l’arrière de la platine pour un accès aisé, et mû par un poids au bout d’une poulie tenue par une fine corde de boyau, mécanisme de maintien de force sur le barillet, autonomie trois semaines. Détails intéressants, un contrepoids sur le canon de l’aiguille des minutes et un trou circulaire situé au bas de la caisse permettand au poids une ...

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... descente supplémentaire jusqu’au sol pour une plus grande autonomie. Balancier à grande lentille lourde en laiton poli, avec gril de neuf tiges d’acier et de laiton alternées, selon le principe de Harrison pour la compensation thermique.

L'horloger parisien Jean-Aimé Jacob (1793-1871) était à son époque un des fabricants de chronomètres de marine et de régulateurs les plus réputés. Il produit de nombreux échappements pour le compte d’Abraham-Louis Bréguet. Il exposa une pendule astronomique à Rouen en 1856. Il fonda un atelier important d’horlogerie à St-Nicolas d’Aliermont.