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Procession de la Ligue – Ecole française de la fin du XVIe siècle
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Réf : 94123
VENDU
Époque :
<= XVIe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 122 cm X H. 70.5 cm
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Galerie Thierry Matranga
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Tableaux anciens, dessins, sculptures, objets religieux


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Procession de la Ligue – Ecole française de la fin du XVIe siècle

Huile sur toile rentoilée. École française de la fin du XVIe siècle, entourage de François Bunel le Jeune (1522 – 1599).
Notre tableau, véritable témoignage historique, représente un épisode de la vie parisienne à la fin du XVIème siècle.
La composition met en scène l’une des processions organisées à Paris entre 1590 et 1593 par la Ligue, union des catholiques les plus intransigeants. Au cœur de l’Ile de la Cité, devant les échoppes qui se déploient au pied de Notre-Dame (en arrière-plan), un cortège constitué de soldats et de moines armés est acclamé par la foule qui assiste au bruyant défilé. La Sainte Ligue s’est formée au plus fort des guerres de religion et en 1589, elle n’accepte pas l’accession au trône de France d’un protestant, Henri IV. Elle le combat comme elle a combattu son prédécesseur, Henri III, accusé d’une trop grande tolérance religieuse et qui a fait assassiner l’un de ses chefs, le duc de Guise. Dans Paris, ...

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... ville capitale qui se refuse à son nouveau roi, ces spectaculaires processions de religieux en armes sont un moyen de faire régner la terreur sur la population et de montrer la détermination des ultra-catholiques. Seule la conversion d'Henri IV au catholicisme en 1593 permettra d’apaiser les esprits.
De nombreuses œuvres, attribuées à François Bunel le Jeune ou à des peintres de son entourage, mettant en scène ces processions de la Ligue sont conservées dans les musées français : au musée Carnavalet à Paris (fig. 1 et 2), dans les collections des musées de Rouen, de Bourges, de Valenciennes et de Pau (fig. 3) ou encore au château de Versailles.
Le thème de la procession de la Ligue est habilement exploité par la propagande hostile à la Ligue parisienne. Popularisé par les poètes de la Satyre Ménippée (1593), ce thème nourrit aussi toute une famille de peintures dont la paternité est initialement attribuée à François Bunel, artiste fidèle à Henri de Navarre.

François Bunel II dit le Jeune (Blois 1522 – Paris 1599) : Né à Blois vers 1522 et actif dans cette ville, le portraitiste François Bunel est le fils du peintre également prénommé François et dit Bunel le Vieux. En 1583, il a été rattaché au service du roi de Navarre, le futur Henri IV, en qualité de peintre et de valet de chambre.
S'il a peint le souverain avant 1583, comme peuvent le laisser penser un Henri IV enfant conservé au musée de Versailles et une Procession de la Ligue appartenant à une collection privée, aucune de ses toiles représentant le Béarnais dans sa maturité n'est parvenue jusqu'à nous, à l'exception de deux estampes (fig. 4), l'une comme l'autre en un seul exemplaire.

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