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Pietro Giusti (1822-1878) – Cadre en noyer sculpté d’attributs militaires
Pietro Giusti (1822-1878) – Cadre en noyer sculpté d’attributs militaires - Miroirs, Trumeaux Style Pietro Giusti (1822-1878) – Cadre en noyer sculpté d’attributs militaires - Galerie Lamy Chabolle
Réf : 89791
18 000 €
Époque :
XIXe siècle
Provenance :
Italie
Dimensions :
l. 150 cm X H. 170 cm
Miroirs, Trumeaux  - Pietro Giusti (1822-1878) – Cadre en noyer sculpté d’attributs militaires XIXe siècle - Pietro Giusti (1822-1878) – Cadre en noyer sculpté d’attributs militaires
Galerie Lamy Chabolle
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Mobilier et objet d'art des XVIIIe, XIXe et XXe siècle


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Pietro Giusti (1822-1878) – Cadre en noyer sculpté d’attributs militaires

Pietro Giusti (1822 - 1878).
Cadre monté en miroir orné d’attributs militaires ainsi que de frises ornementales finement sculptées.
Bois de noyer.
Sienne, vers 1850.

Pietro Giusti était l’un des principaux sculpteurs sur bois et marqueteurs de Toscane au XIXe siècle. Il enseigna à l’Académie de Sienne puis à Turin. Ses œuvres figurent aux Expositions de Florence en 1861 et de Londres en 1862. Un cadre très proche se trouve à la Kingston Lacy house dans le Dorset et d’autres sont exposés au Victoria and Albert Museum ou encore au Metropolitan Museum of Art.
Les ateliers de Sienne ont toujours été célèbres pour la qualité des productions de leurs sculpteurs sur bois et Pietro Giusti s’inscrit dans le renouveau que connu la sculpture sur bois dès le premier tiers du XIXe siècle.
Cet artiste produit un travail de qualité dans des styles historiques. Les armes représentées sur le cadre, l’utilisation du bois de noyer et les frises décoratives ...

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... donnent une belle illustration de l’interprétation imaginative du style du début du XVIe siècle, lui-même inspiré de l’antique.

Pietro Giusti est né à Sienne le 29 juillet 1822 de Gaetano, tailleur de profession, et de Margherita Cenni. Veuve alors que son fils n'avait que six mois, sa mère travailla dur pour lui garantir une certaine éducation en recourant à des professeurs privés, mais, compte tenu des difficultés économiques, dès 1834, Pietro Giusti commença à travailler comme messager dans l'atelier de l'imprimeur Guido Mucci. Le salaire lui a donné l'opportunité d'étudier le dessin à l'Institut des Beaux-Arts de Sienne avec le maître de Vincenzo Dei. En peu de temps, il commença à travailler, toujours comme livreur, dans l'atelier du sculpteur Angiolo Barbetti et comme assistant dans le laboratoire du père de l’artiste, Massimiliano Barbetti. En 1842, Angiolo a déménage son école à Florence, laissant l'atelier au jeune élève et à un autre sculpteur, Antonio Rossi. Giusti fonda son propre atelier de sculpture en 1845 et commença également à avoir des étudiants qui collaborèrent avec lui à la réalisation des différentes commandes.
En 1848, comme beaucoup d'autres jeunes Italiens, il se porta volontaire pour la guerre contre l'Autriche. Il fut fait prisonnier et conduit en Bohême après la bataille de Curtatone et Montanara (29 mai 1848). Grâce à un échange de prisonniers, il fut finalement renvoyé en Italie et arriva à Sienne le 25 octobre 1848. Malgré les difficultés de son emprisonnement, Pietro Giusti a pu jouir de la possibilité de voir de nombreuses œuvres de sculpteurs dans les villes qu'il a visitées lors de son voyage de retour en Italie, des œuvres qui lui ont inspiré de futures créations.
En 1855, il fut appelé au poste de maître suppléant de l'ornementation à l'Institut des Beaux-Arts de Sienne, devenant titulaire de la chaire le 19 janvier 1856, après la mort du maître et ami Enea Becheroni. Le 30 janvier 1866, il quitte définitivement Sienne avec sa famille pour s'installer à Turin, où il est appelé à occuper le rôle de professeur de modélisation et de design ornemental au Musée industriel italien. Pietro Giusti mourut à Turin en 1878.

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