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Paire de chapiteaux doubles de cloître sur deux colonnes - Toulouse, XIV siècle
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Réf : 97683
26 000 €
Époque :
XIe au XVe siècle
Provenance :
France, Toulouse
Materiaux :
Marbre de Saint Béat
Dimensions :
L. 53 cm X l. 32 cm X H. 195 cm
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Sculptures et objets d'art Haute Epoque et Renaissance


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Paire de chapiteaux doubles de cloître sur deux colonnes - Toulouse, XIV siècle

Paire de chapiteaux doubles de cloître sur deux colonnes
Toulouse, cloître de Saint Augustin, XIV siècle
Marbre de Saint Béat
195 x 53 x 32 cm


Chapiteaux doubles en marbre de saint Béat richement décorés toutes faces de feuilles, fleurs et personnages ; tailloir mouluré, astragale en tore anguleux.

Dans un chapiteau, une figure masculine allongé occupe horizontalement la longueur du chapiteau ; dans l’autres face apparait un visage d’homme avec des branches sortant de sa bouche et se terminant en fleurs.

Le deuxième chapiteau présente deux visages caractérisés par leurs chapeaux avec des branches sortant de leurs bouches et se reliant aux feuillages qui entourent leurs têtes : l’un porte un couvre-chef pointu d’évêque ; l’autre une capuche de moine.
Les représentations d’hommes faisaient souvent l’objet d’un prolongement, via l’usage d’une trame arborescente. Le Christ fait l’objet d’une ramification quand des vignes ...

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... prolongent ses mains pour devenir la trame organisationnelle du monde ; le fidèle constitue lui-même le réceptacle de l’arbre de vie. Au Moyen Âge et à l’époque moderne, la médecine place l’homme et son corps au centre d’une trame arborescente censée en identifier les parties et innerve, jusqu’à nos jours, sa terminologie d’un lexique végétal pour le décrire. Quel que soit le contexte, la trame arborescente a une fonction heuristique, qu’elle soit cosmologique ou scientifique : elle positionne le corps dans un ordre du monde ou de la nature et elle guide celui qui la lit ou la regarde sur le chemin de la connaissance.
Cette paire de doubles chapiteaux peut être rapprochée avec des œuvres similaires conservés au Musée Carnavalet de Paris (numéro d’inventaire AP 192) retrouvés lors des fouilles de l’ancien Château médiévale du Louvre en 1866 mais qui provenaient vraisemblablement d’un cloitre d’une église pyrénéenne.
Un autre chapiteau double, comparable à notre paire, est conservé au Louvre dans le département des sculptures du Moyen Age et de la Renaissance (numéro d’inventaire RF 4454). Ce dernier, présumé provenir du Louvre de Charles V, a été acquis par le musée en 1994 du collectionneur et marchand Georges-Joseph Demotte.

En France, l’emplois du marbre pendant le Moyen Age était rare d’abord parce que cette matière n’était pas commune et puis parce que son emploi exige des frais considérables. Le marbre de Saint Béat, de couleur blanc-gris, provient des Pyrénées centrales français et était particulièrement utilisé dans la region de Toulouse à partir de l'époque romaine.
Les architectes romans dépouillèrent souvent des monuments antiques de leurs colonnes et de leurs chapiteaux pour les réutiliser une fois remis au gout du jour.
Dans le midi de la France, principalement dans le voisinage des Pyrénées, il existe encore des cloitres ornés de colonnes et chapiteaux en marbre de Saint Béat.

Particulièrement similaires sont les colonnes et chapiteau du cloître de Saint Augustin à Toulouse, construit entre 1307 et 1310. Au XIX siècle ce cloître fut détruit pour être reconstruit un siècle plus tard avec des elements originels et des fragments d'architecture provenants de monuments voisins disparus. Le style, les dimensions comme aussi le medium et l'iconographie de cette paire de double colonnes sont en tout semblables aux originaux encore conservés dans le cloître toulousain.

L’iconographie inusuelle, l’emploi du marbre et l’entièreté de ces doubles chapiteaux avec leurs colonnes et leurs bases, les rend particulièrement rares et importants

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Eléments d'architecture Moyen Âge

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