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Paire de candélabres Empire
Paire de candélabres Empire - Luminaires Style Empire Paire de candélabres Empire - Galerie de Cicco Paire de candélabres Empire - Empire Antiquités - Paire de candélabres Empire
Réf : 101849
VENDU
Époque :
XIXe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Bronze
Dimensions :
l. 24 cm X H. 50 cm X P. 11.5 cm
Luminaires Bougeoirs et Chandeliers - Paire de candélabres Empire XIXe siècle - Paire de candélabres Empire Empire - Paire de candélabres Empire Antiquités - Paire de candélabres Empire
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Empire époque Empire


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Paire de candélabres Empire

Paire de candélabres Empire à trois lumières attribuée à Claude Galle

Une très belle paire de candélabres Empire à trois lumières en bronze doré et finement ciselé attribuée à Claude Galle.

En forme de vase à l’Antique, en bronze doré au mercure et patiné d’origine.
Le vase est flanqué de chaque côté de deux branches de bougie enroulées issues d’un feuillage le long du vase, se terminant par des têtes de cygnes qui tiennent les bobèches dans leur bec.
Le sommet du vase présente une tige verticale supportant une troisième bougie.
Chaque vase au couvercle bombé et cannelé est monté autour du col d’une rosace et d’un feuillage au dessus d’une victoire ailée tenant des flambeaux dans chacune de ses mains tendues .
Le pied du vase est orné de palmettes et repose sur un anneau circulaire , le tout sur une base carrée à gradins en bronze patiné , monté à l’avant d’une tête de Bacchus dans un cadre circulaire doré et sur les ...

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... côtés d’un croissant de lune .

Paire de candélabres Empire à trois lumières attribuée à Claude Galle
Une très belle paire de candélabres Empire à trois lumières en bronze doré et finement ciselé attribuée à Claude Galle.

En forme de vase à l’Antique, en bronze doré au mercure et patiné d’origine.
Le vase est flanqué de chaque côté de deux branches de bougie enroulées issues d’un feuillage le long du vase, se terminant par des têtes de cygnes qui tiennent les bobèches dans leur bec.
Le sommet du vase présente une tige verticale supportant une troisième bougie.
Chaque vase au couvercle bombé et cannelé est monté autour du col d’une rosace et d’un feuillage au dessus d’une victoire ailée tenant des flambeaux dans chacune de ses mains tendues .
Le pied du vase est orné de palmettes et repose sur un anneau circulaire , le tout sur une base carrée à gradins en bronze patiné , monté à l’avant d’une tête de Bacchus dans un cadre circulaire doré et sur les côtés d’un croissant de lune .

La combinaison avec l'ornementation classique telle que le croissant de lune et les têtes d'hermès bacchiques, ces imposants candélabres sont conformes à ceux réalisés par le célèbre fondeur Empire Claude Galle (1759-1815). Si les bronzes de Galle étaient très recherchés par la clientèle européenne, des œuvres telles que les présentes pièces allaient exercer une forte influence sur les bronziers et les designers russes. Par exemple, on peut comparer les branches de bougies en forme de tête de cygne avec une paire de candélabres russes à deux lumières, de la manière de Friedrich Bergenfeldt, datant d'environ 1810, dont les becs sont décorés de manière similaire et équilibrés par des têtes de cygne ailées (Christie's Londres, 25 novembre 2008, lot 106).


Comptant parmi les meilleurs doreurs et bronziers de son temps, Claude Galle a bénéficié du patronage de la royauté, de l'aristocratie et de Napoléon Bonaparte. Né à Villepreux, près de Versailles, il a fait son apprentissage à Paris auprès du fondeur Pierre Foy. En 1784, Galle épouse la fille de Foy et, à la mort de son beau-père en 1788, il reprend son atelier, qu'il transforme en l'un des plus beaux du genre. Galle déménage ensuite l'entreprise au Quai de la Monnaie et à partir de 1805, elle est installée au 60 rue Vivienne. Inscrit pour la première fois sur les registres du commerce en 1784, il est reçu maître-fondeur en 1786 et obtient rapidement la première des nombreuses commandes du Garde-Meuble de la Couronne. On sait qu'il a collaboré avec Pierre-Philippe Thomire, entre autres, et qu'il est à l'origine de la majorité des bronzes d'ameublement fournis sous l'Empire au château de Fontainebleau ainsi qu'à Saint-Cloud, aux Trianons, aux Tuileries, à Compiègne, à Rambouillet et à un certain nombre de palais italiens dont Monte Cavallo, à Rome et Stupinigi près de Turin. Après sa mort, l'entreprise de Galle a été rouverte et a prospéré sous la direction de son fils, Gérard-Jean Galle (1788-1846). Aujourd'hui, son œuvre se trouve parmi les plus belles collections du monde, qui comprennent, outre le Musée National de Château de Malmaison, le Musée Marmottan à Paris, le Museo de Reloges à Jerez de la Frontera, la Residenz de Munich et le Victoria and Albert Museum à Londres, en plus de La Malmaison, le Palais Pavlovsk à St. Petersbourg, le Palais Ostankino à Moscou ainsi que le Württembergisches Landesmuseum à Stuttgart.

La combinaison avec l'ornementation classique telle que le croissant de lune et les têtes d'hermès bacchiques, ces imposants candélabres sont conformes à ceux réalisés par le célèbre fondeur Empire Claude Galle (1759-1815). Si les bronzes de Galle étaient très recherchés par la clientèle européenne, des œuvres telles que les présentes pièces allaient exercer une forte influence sur les bronziers et les designers russes. Par exemple, on peut comparer les branches de bougies en forme de tête de cygne avec une paire de candélabres russes à deux lumières, de la manière de Friedrich Bergenfeldt, datant d'environ 1810, dont les becs sont décorés de manière similaire et équilibrés par des têtes de cygne ailées (Christie's Londres, 25 novembre 2008, lot 106).


Comptant parmi les meilleurs doreurs et bronziers de son temps, Claude Galle a bénéficié du patronage de la royauté, de l'aristocratie et de Napoléon Bonaparte. Né à Villepreux, près de Versailles, il a fait son apprentissage à Paris auprès du fondeur Pierre Foy. En 1784, Galle épouse la fille de Foy et, à la mort de son beau-père en 1788, il reprend son atelier, qu'il transforme en l'un des plus beaux du genre. Galle déménage ensuite l'entreprise au Quai de la Monnaie et à partir de 1805, elle est installée au 60 rue Vivienne. Inscrit pour la première fois sur les registres du commerce en 1784, il est reçu maître-fondeur en 1786 et obtient rapidement la première des nombreuses commandes du Garde-Meuble de la Couronne. On sait qu'il a collaboré avec Pierre-Philippe Thomire, entre autres, et qu'il est à l'origine de la majorité des bronzes d'ameublement fournis sous l'Empire au château de Fontainebleau ainsi qu'à Saint-Cloud, aux Trianons, aux Tuileries, à Compiègne, à Rambouillet et à un certain nombre de palais italiens dont Monte Cavallo, à Rome et Stupinigi près de Turin. Après sa mort, l'entreprise de Galle a été rouverte et a prospéré sous la direction de son fils, Gérard-Jean Galle (1788-1846). Aujourd'hui, son œuvre se trouve parmi les plus belles collections du monde, qui comprennent, outre le Musée National de Château de Malmaison, le Musée Marmottan à Paris, le Museo de Reloges à Jerez de la Frontera, la Residenz de Munich et le Victoria and Albert Museum à Londres, en plus de La Malmaison, le Palais Pavlovsk à St. Petersbourg, le Palais Ostankino à Moscou ainsi que le Württembergisches Landesmuseum à Stuttgart.

Paris, vers 1805
Hauteur 50 cm
Largeur 24 cm
Profondeur 11,5cm

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