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Miroir néoclassique d’époque Louis XVI vers 1781.
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Réf : 75200
VENDU
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
France, Paris.
Materiaux :
Bois de tilleul sculpté et doré bruni et amati, miroir au mercure.
Dimensions :
l. 74 cm X H. 123 cm X P. 15 cm
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Mobilier et objets d'art


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Miroir néoclassique d’époque Louis XVI vers 1781.

Miroir néoclassique d’époque Louis XVI vers 1781. Élégant miroir néoclassique d’époque Louis XVI en bois de tilleul sculpté et doré bruni et amati ; il se divise en deux parties distinctes, une partie haute, le fronton ainsi qu’une basse en principal enchâssant le miroir. Le fronton de forme trilatère pyramidal finement ajouré est sculpté à fort débord, en rond de bosse. Il est orné en partie médiane d’un aigle au zénith trônant majestueusement. Attribut martial par excellence, l’aigle est placé comme le soleil au cinquième point cardinal « le Zénith » c'est-à-dire l’axe du monde; il symbolise suprématie majesté, force et prestige. De son aile gauche repliée, il protège le pavillon royal immaculé et son fanion. De son aile droite déployée; émerge la couronne de chêne au feuillage aussi dense que dentelé qui coiffe le fronton. Source inépuisable de force et de générosité, elle symbolise pérennité et sagesse. De parts et d’autres, ...

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... en arrière plan, l’ensemble est délimité d’enroulements de feuillages d’olivier et de chêne posés sur un chapiteau de branchages et de bourgeons, eux-mêmes remontés d’enroulement végétal. La partie en principal, la seconde de forme quadrilatère rectangle enchâsse la glace. Celle-ci est constituée en périphérie d’une baguette à double profils plane, ornée de raies de cœurs sur un premier niveau puis de raies de perles en périphérie intérieur ; l’ensemble reposant de parts et d’autres sur deux bases symétriques à dents de loups. Latéralement, en extérieur des extrémités verticales des guirlandes divergentes émergent; remontées d’enroulement feuillagés surgissant de grecques à grattoirs hachurés pour celles du bas et de suspensions de boutons de rose noués de ruban s’échappant d’octogones pour celles du haut. Un bouquet de feuilles de laurier central, unifie les deux parties donnant à l’ensemble un visuel homogène. La glace est constituée d’une plaque de verre plane doublée d’étain et de plomb plongés dans un bain de mercure afin de les y dissoudre. L’étain associé au plomb donnant alors ce côté chaud et lumineux au miroir dit « au mercure ». Il est à noter la délicatesse, la finesse et la nervosité d’exécution de ce miroir qui n’ont d’égale que le réalisme et la profondeur exempt de cette platitude si commune à ce type de miroir. Par ailleurs ce miroir empli de symbolisme martial, associé au pavillon immaculé nous permet de lui attribuer une datation relativement précise, vers 1781. Sachant que, le 3 mars 1781, Louis XVI signa une ordonnance officialisant la présence du pavillon blanc immaculé pour marquer la juridiction du roi exercée sur une terre étrangère. Preuve s’il en est, le célèbre tableau de John Trumbull de la fameuse bataille de Yorktown. Bataille où le général britannique Charles Cornwallis, 1er marquis Cornwallis rendit les armes au comte de Rochambeau, illustre général du corps expéditionnaire français lors de la guerre d'indépendance des États-Unis. Lord Cornwallis, après 21 jours de combat, se rendit avec le quart des forces britanniques, aux troupes franco-américaines arborant le drapeau blanc immaculé et la bannière aux treize bandes, le 19 octobre 1781. Observation: Ce miroir est dans un état de conservation fabuleux totalement d’époque; bien-sûr le miroir au mercure est également d’origine. Un simple nettoyage des bois dorés et des laques de boiseries a été pratiqué dans les règles de l’art. Dimensions: Hauteur 122.5cm, largeur 73.5cm, profondeur 15cm (au faîte du fronton).

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