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Manière,Merlet  et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805
Manière,Merlet  et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805 - Horlogerie Style Empire Manière,Merlet  et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805 - Galerie Philippe Guegan Manière,Merlet  et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805 - Empire Antiquités - Manière,Merlet  et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805
Réf : 106766
18 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Maniere & Merlet
Provenance :
Paris, France
Materiaux :
Bonze ciselé et doré, marbre Portor, acier, cuivre émaillé, verre
Dimensions :
l. 27 cm X H. 43 cm X P. 18 cm
Horlogerie Pendule - Manière,Merlet  et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805 XIXe siècle - Manière,Merlet  et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805 Empire - Manière,Merlet  et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805 Antiquités - Manière,Merlet  et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805
Galerie Philippe Guegan
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Antiquités, Beaux-Arts et Art Contemporain


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Manière,Merlet et Thomire - Pendule régulateur en bonze doré vers 1795-1805

HAUTEMANIERE – MERLET – THOMIRE
REGULATEUR DE CHEMINEE DE LA FIN DU XVIIIE SIECLE
PARIS VERS 1795-1805

Bronze ciselé et doré, acier, marbre Portor, panneaux de verre, cuivre émaillé, laiton poli.
Signé sur le cadran Manière à Paris et G. Merlet.

Mouvement de Charles Guillaume Hautemanière (1750-1834), dit Manière, horloger reçu maître le 1er mai 1778
Cadran de Georges Adrien Merlet (1754-1812) émailleur
La caisse attribuée à Pierre Philippe Thomire (1751-1843), bronzier reçu maitre en 1772

Provenance : ancienne collection Hottinguer, Paris


Le cadran circulaire émaillé, signé « Manière AParis », indique les heures en chiffres romains, soulignés de petits cabochons dorés, et les minutes par tranches de quinze en chiffres arabes sur sa bordure extérieure, par deux aiguilles repercées en bronze doré. Il porte également la marque de Georges Adrien Merlet (1754-1812), l’un des meilleurs émailleurs parisiens de la fin du XVIIIe ...

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... siècle, avec Joseph Coteau (1740-1801) et Etienne Gobin (1731-1815), connu sous le nom de Dubuisson. Il s’inscrit dans un cabinet à panneaux de verres, qui permet d’admirer le mouvement et l’oscillation du balancier. Entièrement réalisé en bronze très finement ciselé et doré, il attribué au bronzier Pierre Philippe Thomire, collaborateur habituel de Manière. Sa très grande qualité, alternant mat et brunis, s’apparente à celle de l’orfèvrerie. La lunette moletée et dorée avec son verre de protection bombé est soulignée d’un superbe motif de draperie, orné de passementeries alternant fines franges moulinées et sequins brillants. Les montants de la cage sont ornés à toutes faces de frises de raies de cœur, qu’encadrent une gorge brettée entre deux filets brunis. Le socle rectangulaire ainsi que la corniche à double mouluration située à l’amortissement sont ciselés de perles et de feuilles d’acanthe. Le contre socle en marbre Portor repose sur quatre petits pieds boules en bronze doré.
Échappement à ancre à recul, balancier lenticulaire à grill bimétallique, suspension à lame modifiée au XIXe siècle, sonnerie à roue de compte extérieure sur cloche argentée, au passage des heures et des demis. La cloche inscrite Hottinguer à l’encre. Autonomie de 15 jours.


Charles Guillaume Hautemanière, dit Manière, reçu maître le 1er mai 1778, est l’un des plus importants horlogers parisiens de la fin du XVIIIe siècle et des premières décennies du siècle suivant. Il rencontre un immense succès en travaillant dès ses débuts avec le marchand mercier Dominique Daguerre, auquel il livre un total de 920.000 livres de commandes entre 1778 et 1792, et par l’intermédiaire duquel il fournit les plus grands collectionneurs de l’époque, amateurs de pièces d’horlogeries rares, comme le prince de Salm-Kyrbourg (1744-1794), le banquier Jean-Frédéric Perregaux (1742-1808) ou le financiers Joseph Micault d'Harvelay (1723-1786).
Après la mort de Daguerre en 1796 il poursuit cette collaboration avec son successeur Martin-Eloi Lignereux, puis avec le successeur de celui-ci en 1804 : le bronzier Thomire, avec lequel il travaille de façon habituelle depuis déjà plusieurs années
Car tout au long de sa carrière, Manière s’entoure des meilleurs bronziers et ciseleurs-doreurs parisiens pour la réalisation des caisses de ses pendules, Pierre-Philippe Thomire que nous avons déjà cité, mais également Jean Baptiste Osmond, François Rémond, ou Edmé Roy ainsi que son successeur et gendre Claude Galle.
Les pendules de Manière sont recherchées non seulement pour leur excellence mécanique mais également pour leur valeur esthétique, et appartiennent de nos jours aux plus importantes collections privées et publiques internationales. Citons notamment celles qui sont exposées au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, au Musée national du château de Fontainebleau, au Palais du Quirinale à Rome, au Palais royal de Naples, dans les collections royales espagnoles, au Musée Nissim de Camondo à Paris et au Musée national du château de Versailles et des Trianons.

Son atelier connu différentes adresses à Paris : rue du Faubourg Saint-Honoré (1778), rue des Prouvaires (1781), rue des Merciers (1789), rue Christine (1806), et rue Bertin Poiré (1810-1812).

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Galerie Philippe Guegan

Pendule Empire

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