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Louis Auguste Second, dit Féréol (1795–1870) - Nature morte au colvert et au lièvre
Louis Auguste Second, dit Féréol (1795–1870) - Nature morte au colvert et au lièvre - Tableaux et dessins Style Napoléon III Louis Auguste Second, dit Féréol (1795–1870) - Nature morte au colvert et au lièvre - Galerie de Lardemelle
Réf : 120898
1 800 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Louis Auguste Second, dit Féréol (1795–1870)
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur papier marouflé sur toile
Dimensions :
l. 27 cm X H. 37 cm
Tableaux et dessins Tableaux XIXe siècle - Louis Auguste Second, dit Féréol (1795–1870) - Nature morte au colvert et au lièvre
Galerie de Lardemelle
Galerie de Lardemelle

Peintures et dessins du XIXe siècle


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Louis Auguste Second, dit Féréol (1795–1870) - Nature morte au colvert et au lièvre

Louis Auguste SECOND, dit FEREOL
(Amiens, 1795 – Orléans, 1870)

Nature morte au colvert et au lièvre

Huile sur papier marouflé sur toile
Signée et datée en bas
Étiquettes d’expositions dans le coin supérieur gauche
37 x 27 cm hors cadre
1854

Louis-Auguste Second, connu sous le nom de Fereol, eut une intéressante carrière artistique protéiforme. Il naquit dans un milieu d’acteurs : lui-même fils de comédien, il était le cousin de Marie Dorval (la célèbre actrice romantique qui fut la maîtresse d’Alfred de Vigny) et le neveu de Mademoiselle Mars.
Après avoir fait l’école militaire de Saint-Cyr, il devient sous-lieutenant dans la jeune garde impériale, et participe à la campagne de France en 1814. Mais il se reconvertit vite dans le spectacle et devient en 1817 chanteur lyrique (ténor) à l’Opéra-Comique où il officie jusqu’en 1838, avant d’exercer ses talents au Théâtre de la Renaissance. Il est également auteur dramatique (il ...

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... écrit par exemple « Cinq ans d’entr’acte » en 1833). Personnage assez célèbre à l’époque, son portrait en miniature par Paul Gomien est exposé au Salon de 1835.
La peinture est une autre de ses activités, et non des moindres.
Élève de Xavier Leprince, il expose dès 1824 au Salon, et ceci très régulièrement jusqu’en 1848. En 1834, il n’y présente pas moins de 7 tableaux ! Il s’agit essentiellement de paysages, d’un style assez classique, représentant des vues du Nord (Douai, Boulogne…), de Picardie (Amiens), de Paris et ses environs, de Fontainebleau, et surtout de la Sologne et d’Orléans, ville dont il a fréquenté le lycée. Au Salon, il est domicilié à Paris à différentes adresses dans le quartier des Batignolles jusqu’en 1835, puis à Orléans à partir de 1837.
Veuf en 1832 de sa cousine Eugénie Boutet de Monvel qu’il avait épousée en 1822, il se retire dans sa propriété de « L’ormette » à Saint-Denis en Val dans le Loiret, avant de s’installer définitivement à Orléans-même en 1846. Il y mène une vie sociale assez active (il y avait déjà fondé l’Institut Musical par exemple). Son fils Félix y naît en 1825, et y sera avocat avant d’embrasser une carrière de médecin.
Bonapartiste convaincu, titulaire de la médaille de Sainte-Hélène, il reçoit la légion d’honneur en 1862. Son patriotisme exacerbé se manifeste une dernière fois lorsqu’il se suicide le 5 septembre 1870 après avoir appris la capitulation de Sedan. Il est l’arrière-grand-père des frères Jacques et Pierre Brissaud, les célèbres peintres et illustrateurs.

Représentatif de la tradition française des natures mortes de chasse, ce tableau met en scène un colvert suspendu, un lièvre étendu sur un ballot de paille, et un assortiment de légumes disposés dans un environnement rustique. L'ensemble est soigneusement organisé dans une composition verticale dominée par des tons chauds et terreux.
Le réalisme minutieux du plumage, du pelage et des matières végétales témoigne d'une grande maîtrise technique et d’une attention particulière portée aux effets de texture. L’éclairage dramatique, concentré sur les éléments centraux, renforce la présence physique des objets tout en les détachant d’un fond sombre et neutre, dans un clair-obscur hérité des écoles du Nord.
Ce type de sujet, très apprécié au XIXe siècle, prolonge la tradition des peintres animaliers et de chasse comme Oudry ou Desportes, tout en y apportant une touche plus intime et rustique. Il s’inscrit également dans une veine décorative qui répond à l’engouement bourgeois pour les scènes évoquant la nature et les plaisirs cynégétiques.

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Tableaux XIXe siècle Napoléon III

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