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Georges Jacob - paire de chaises vers 1790, livrée pour les Tuileries
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Réf : 124068
8 900 €
Époque :
XVIIIe siècle
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Schoppmann Art and Antiques
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Mobilier et objets d'Art


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Georges Jacob - paire de chaises vers 1790, livrée pour les Tuileries

Paire de chaises
Hêtre et noyer teintés à l’imitation de l’acajou
Recouvertes d'un tissu en crin de cheval
Assemblages chevillés, ceintures élégies
Marques d’inventaires au pochoir et de garde-meuble au fer à chaud
Dimensions : H. 87 ; H. d’assise 46 ; L. 48 ; P. 43 (cm.)
Paris, vers 1790-1

Paire de chaises reposant sur des pieds antérieurs fuselés et bagués ; postérieurs en sabre à chanfreins. Ceintures moulurées, dossiers repercés, à grille. Très belle qualité de fabrication, en hêtre et noyer, les intérieurs de ceintures élégis, pour alléger et renforcer les traverses. Ce dernier point est caractéristique des productions de Jean-Baptiste-Claude Sené et Georges Jacob.

Une commande dans la tourmente révolutionnaire
Cette paire de chaises appartient à un très important ensemble aujourd’hui principalement incorporé au Mobilier National. Parmi les nombreux exemplaires références, tous ou presque ont en commun la marque au fer chaud ...

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... ASSNAT. Ce groupe est probablement commandé à Georges Jacob et Jean-Baptiste-Claude Sené,pour l’ameublement de la “jeune” Assemblée Nationale et de ses importantes dépendances, qui occupent une grande partie des Tuileries. L’on peut citer dans ce contexte, les bureaux livrés en 1794, par Sené, au nombre de cent exemplaire. Dès novembre 1789, l’Assemblée Constituante réquisitionne la salle des Machines au sein du palais parisien. Puis du 1er octobre 1791 au 20 septembre 1792 c’est l' Assemblée Législative qui l’emploie. Cette salle était mal commode, peu aérée, la voix des orateurs portait mal, ce qui conduit la Convention à préférer la salle du Manège, embellie par Pierre-Jacques Gisors et Etienne-Chérubin Leconte. Le résultat est un superbe hémicycle, décoré à la dernière mode, que l’on peut voir sur une gravure relatant l’assassinat du député Féraud.

Ces sièges sont ensuite transférés en différents points du château. Elles reçoivent occasionnellement un marquage “Pls DES / TUILes.” apposée sous le Consulat ou au tout début de l’Empire. Un certain nombre sert à meubler l’imposante et protocolaire galerie des Ambassadeurs sous la mention “chaises à dossier grille, crin noir” dont on retrouve la trace dans l’inventaire du Palais, de 1807.

Nos chaises sont affectées au remeublement du château de Rambouillet lorsque l’Empereur en fait sa résidence de chasse, à l’orée 1805. La première est disposée au sein du Premier Cabinet de l’Empereur, que l’on retrouve dans l’inventaire de 1809 : “paire de chaises, même étoffe [satin couleur bronze et rosettes]. Elle ne change pas d’emplacement sous la Restauration. La seconde est localisée dans l’antichambre du quatrième appartement, elle est en bois peint et recouverte de basane.
A la fin de la Restauration, Rambouillet est retiré de la liste civile, et la majorité du mobilier composant le château est affecté au domaine de Versailles. Elles finissent vendues en 1875.

En guise de comparaison, citons le remeublement du pavillon de la Lanterne, discret havre de paix de la Présidence française, à deux pas du château de Versailles ; qui conserve en usage un certain nombre de ces chaises.

Première chaise :
sans n° dans l’inventaire de 1809 [O² 726], premier cabinet de l’Empereur
R143 dans l’inventaire de 1817 [AJ19 277], premier cabinet de Louis XVIII, puis de Charles X
V 7159 dans l’inventaire de 1840 [AJ19 396], entresol intérieur à Versailles
V 7989 dans l’inventaire de 1855 [AJ19 1172 ] au magasin, à Versailles

Deuxième chaise :
sans n° dans l’inventaire de 1809 [O² 726], antichambre du quatrième appartement
R468 dans l’inventaire de 1817 [AJ19 277], idem
Puis identique à la précédente. .

Oeuvres en comparaison :
- salle à manger du pavillon de la Lanterne, résidence du Président de la République
- une chaise en suite, estampillée G.IACOB, collection privée, Etats-Unis
- une chaise identique au Musée de la Révolution Française, domaine de Vizille

Bibliographie :
- numéro spécial de Connaissance des Arts, "89, les arts sous la Révolution", janvier 1989 (p. 44-51)
- Aux armes et aux arts ! Les arts de la Révolution : 1789-1799 , Paris : Adam Biro, 1988., p.288
- Sièges en société. Histoire du siège du Roi-Soleil à Marianne, catalogue d'exposition, 2017, p.180
- Exposition temporaire Style Révolution française. Mobilier, objets d’art et papiers peints, Dossier de presse, Juillet 2023, p. 17

Rapport de condition sur demande.

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Schoppmann Art and Antiques

Chaise Louis XVI

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