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Ecole française du début du XVIe siècle Saint Jérôme vers 1530
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Réf : 122833
6 800 €
Époque :
<= XVIe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur panneau
Dimensions :
L. 58 cm X l. 48 cm
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Galerie PhC
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Tableaux anciens des 17e, 18e et 19e siècles


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Ecole française du début du XVIe siècle Saint Jérôme vers 1530

Panneau fin contrecollé sur panneau de 39.5 cm par 33 cm
Magnifique cadre ancien entièrement sculpté de 58 cm par 48 cm

Ce très intéressant tableau, considéré auparavant comme une œuvre de l’école vénitienne du XVI? siècle, est en réalité attribuable à un peintre français, Simon de Châlons (1500-1561), qui s’est beaucoup inspiré de la peinture italienne. Au-delà des critères généraux, ce sont surtout certains détails précis qui suggèrent et appuient cette attribution. C’est notamment le cas du magnifique rendu des tissus de la tunique de saint Jérôme, du traitement des paysages, en particulier la manière de représenter les végétaux et les bâtiments, et enfin, de façon assez surprenante, de ce visage de saint Jérôme, repris dans un autre tableau pour la représentation d’un autre personnage. Il convient toutefois de noter quelques différences stylistiques, notamment dans le traitement des nuages et de manière plus générale dans un ...

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... trait un peu plus rigide, ce qui suggère l’intervention de l’atelier du peintre. L’artiste s’est inspiré assez librement de deux autres représentations de saint Jérôme, où celui-ci est représenté à droite regardant vers la gauche le Christ en croix (un Christ figuré en chair et en os, et non sous la forme d’une simple croix ou d’un crucifix sculpté, comme c’est souvent le cas) l’une due à Pietro Perugino (1445-1523) et l’autre à Giovanni Battista Cima (1459-1517). La qualité de l’œuvre se manifeste également par le soin apporté au choix du support. Nous avons ici une huile peinte sur un panneau d’une seule pièce, de qualité fine (3 à 4 mm d’épaisseur), contrecollé sur un panneau de tilleul (ou d’un bois fruitier). Il ne faut pas oublier enfinle beau cadre ancien qui l’accompagne.

Simon de Châlons (1500-1561)

Simon de Mailhy ou Mailly, dit Simon de Châlons, ouSimon Châlons, est natif de Châlons-en-Champagne.De formation artistique champenoise, mais trèsinfluencé par l'art italien et en particulier de Raphaël grâce à la diffusiond'estampes, il fit la synthèse de ces deux peintures dans ses œuvres. Sa miseen avant de la manière italienne va influencer durablement toutes les branchesde l'art avignonnais. Il n'est pas documenté avant son arrivée à Avignon,probablement au début des années 1530. Là, il collabore avec le peintre HenriGuigues en 1532, avant de reprendre son atelier à sa mort et d'épouser sa veuveen 1533. Il est extrêmement bien documenté dans les archives notariales et noussavons qu'il est au service de nombreux commanditaires prestigieux sur une trentaine d'années, jusqu'à sa mort en 1561 (son testament est retrouvé par l'abbé Requin en 1891). C’est bien sûr Avignon qui conserve le plus detableaux (sur bois, mais parfois aussi sur toile) de Simon de Châlons, même s’il y en existe au Louvre, à Besançon ou plus curieusement à la Galerie Borghèse de Rome. L’homme n’a du reste jamais été oublié par historiographielocale. Ses productions se sont ainsi vues citées avant 1789 et au XIXe. En homme de son temps, Simon a beaucoup cherché son inspiration dans les gravures qui circulaient d’un pays à l’autre. Il s’inspirait de Raphaël, de Lucas de Leyde afin de créer de nouvelles compositions. Il s’agissait aussi de montreraux commanditaires qu’on était au goût du jour, toujours plus italianisé. 

Saint Jérôme et le Lion

La légende dorée raconte l’histoire de la rencontredu saint et du lion. Se promenant dans le désert saint Jérôme se retrouve enface d’un lion qui, au lieu de l’attaquer, se lèche la patte d’un airmalheureux.Saint Jérôme, plein de pitié, retire l’épine qui leblessait. Accompagné du lion reconnaissant, il rejoint son monastère où lefauve jette d’abord l’effroi et la crainte. Mais devant sa douceur et sonaffection pour le saint, les moines se prennent d’amitié pour le lion et lechargent de garder l’âne du monastère. Mais un jour, le lion revient seul cardes bédouins avaient enlevé l’âne. Accusé de l’avoir mangé, le lion subit avec patience et humilité la pénitence qui lui fut infligée, puis disparut. Il retrouvales voleurs, les mit en fuite puis ramena l’âne au monastère mais, épuisé parses recherches, il expira aux pieds de saint Jérôme.

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Tous nos tableaux bénéficient d'un emballage soigné et sécurisé. Pas de restrictions géographiques.

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