Demeures de collectionneurs
FEV - 2017
L’hôtel de Beauharnais
En exclusivité, Anticstore vous propose de découvrir l’hôtel de Beauharnais, résidence de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris.
Proprièté privée de celui qui était destiné un temps à succéder à Napoléon 1er l’hôtel de Beauharnais incarne l’opulence déployée dans les résidences parisiennes de la famille impériale.
Les collections et les décors conçus par les meilleurs artisans de Paris pour le prince Eugène de Beauharnais, fils adoptif de Napoléon 1er, sont un unique témoin des fastes du Premier Empire. Époque ou l’alliance entre le pouvoir et le monde de la création n’aura jamais été aussi forte et spectaculaire.
Eugène de Beauharnais (1781 - 1824) - Fils de l’impératrice Joséphine et de son premier mari Alexandre de Beauharnais.
Quelques unes des plus belles pièces de la collection
L’hôtel de Beauharnais a conservé la plupart de son mobilier et décors d’origine grâce aux conditions de rachat que le roi de Prusse Guillaume III, tombé sous le charme de l’hôtel au cours de ses visites à la chute de l’Empire, imposa lors de son acquisition.
Au premier étage, la magnificence des décors et du mobilier est à son apogée. Le salon des quatre saisons, pièce qui se vouait dit-on à devenir une salle du trône, incarne la richesse de l’hôtel qui donnera au lexique de l’art le nom de « décor Beauharnais ». Restaurées en 2013, les soieries conçues à l’identique recouvrent les seize chaises et dix-huit fauteuils attribués à Bellanger et qui font parties des pièces les plus spectaculaires du style Empire.
L’hôtel de Beauharnais renferme l’une des dernières chambres de parade à Paris connue à ce jour. Elle a conservé son lit en forme de temple, sa cheminée aux précieuses incrustations, ses portes animées de délicates danseuses qui répondent aux tableaux de soie fixés sous verre de la commode signée Jacob-Desmalter, chef d’œuvre de l’ébénisterie française.
Au décès du prince Eugène les archives du palais dans lesquelles figuraient les bons de commandes et la liste des artistes furent détruites par sa veuve. Malgré le minutieux travail de recherche dans lequel s’est engagé l’ambassade d’Allemagne, l’hôtel de Beauharnais conserve des trésors telle cette extraordinaire table ornée de plaques de porcelaine dont l’attribution reste toujours hypothétique.
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