Victor Gabriel Gilbert (1847-1935) La coure

... qui est notamment le marchand de Boudin et Jongkind, apporte au jeune homme une grande aide. Au Salon de 1875, son "Portrait de Madame M." lui assure suffisamment de succès, si bien qu’il abandonne la peinture décorative.
Vers la fin des années 1870, son goût pour le naturalisme s'affirme et il se tourne vers la peinture de genre avec des scènes de rues, de cafés, de marchés, en particulier celui des Halles. Au Salon de 1880,il reçoit une première récompense avec une médaille de seconde classe, et son tableau "Un coin du marché au poisson, le matin" est acquis par l’Etat. L’exposition de deux autres toiles des Halles au Salon de 1881 fait de lui l’artiste officiel de cette peinture de genre à Paris et assure sa réputation.
Il obtient une médaille d’argent à l’Exposition Universelle de Paris de 1889 et il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1897.
Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris .

Durant la Belle Époque, les trottoirs de Paris étaient peuplés de marchands de toutes sortes. Témoin de son temps, Victor Gilbert s'intéresse à la stature et fierté des travailleurs des Halles, aux marchés de Paris, mais aussi de province. Ses bols de soupe fumante et autre bœuf dépecé, sa vision, sensible, témoigne aussi de la dureté de la vie quotidienne.

Ses premières œuvres, souvent sombres, évoquent l'atmosphère des peintures dites « réalistes ». Ces scènes plaisent beaucoup car elles allient la nature morte et les figures, les classes pauvres et la bourgeoisie. Victor Gabriel Gilbert (1847-1935), « La Cour », huile sur toile, signée en bas à droite « V. Gilbert 72 ». Dans son cadre d'origine en bois doré portant la plaque de bronze inscrite « V. Gilbert ».

Victor Gabriel Gilbert est un peintre parisien renommé pour ses scènes de genre saisies dans les rues de Paris, notamment les marchés, les cafés et les rues animées.

Issu d'un milieu modeste, il entre en apprentissage en 1860 chez Eugène Adam, peintre et décorateur ; le soir, il suit les cours du Père Levasseur à l'École des Beaux-Arts.
Dans ses premières œuvres, les couleurs sont souvent sombres et évoquent l'atmosphère des peintures dites « réalistes ». Ces scènes plaisent beaucoup car elles allient la nature morte et les figures, les classes pauvres et la bourgeoisie.
C'est le cas de notre tableau, où une jeune vendeuse de fleurs est courtisée par un dandy rusé ; dans l'atmosphère sombre d'un coin de rue, une multitude de fleurs aux couleurs vives scintillent à ses pieds tandis que le contraste entre les riches vêtements du jeune homme et la tenue modeste de la jeune femme est saisissant.
Sous l’influence des impressionnistes, il adoucit peu à peu sa palette et explore les effets de lumière et il commence à se consacrer au naturalisme. Durant la Belle Époque, les trottoirs de Paris étaient peuplés de marchands de toutes sortes. Témoin de son temps, Victor Gilbert s'intéresse à la stature et fierté des travailleurs des Halles, aux marchés de Paris, mais aussi de province. Ses bols de soupe fumante et autre bœuf dépecé, sa vision, sensible, témoigne aussi de la dureté de la vie quotidienne.
Il s'intéressa aussi, un temps, à la fraîcheur et à la joie de l'enfance, à Paris comme en province, avec des couleurs sereines et apaisantes et des tons harmonieux et agréables.
Bien qu’il continue à exposer ces scènes de rues au début du XXe siècle, on considère que ces plus beaux sujets se situent entre 1875 et 1890. Ses peintures n’étaient pas seulement très recherchées en France, il exposa également en 1883 à Munich, en 1894 à Vienne et il connut un grand succès à Londres en 1908.
Ses œuvres sont visibles dans les musées de Bayeux, Besançon, Bordeaux, Dieppe, le Havre, Lille, Liège, Nice et Strasbourg.

Notre tableau provient d'une importante collection privée et est en excellent état. Il est accompagné de notre expertise, en tant qu'experts spécialisés en peinture et sculpture du 17éme au 19éme siècle.

Mesures
toile cm 60 x 50
cadre cm 80 x 70