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Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe
Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe - Tableaux et dessins Style Directoire Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe - Antichità di Alina Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe - Directoire Antiquités - Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe
Réf : 119984
25 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 83 cm X H. 100 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIIe siècle - Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe XVIIIe siècle - Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe Directoire - Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe Antiquités - Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe
Antichità di Alina
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Peintures du XVIe au début XXe siècle


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Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque France fin du XVIIIe

Portrait d’une jeune femme à la rose et au voile à la turque
France, fin du XVIIIe siècle
Marie-Victoire Lemoine (Paris, 1754–1820), attribuable
Huile sur toile, format ovale
Dimensions de la toile : env. 78 × 58 cm
Dimensions avec le cadre : 100 × 83 cm
Cadre d’origine en bois doré sculpté, époque Directoire

Une jeune femme tend une rose. Elle porte une robe de satin bordée de fourrure, et son visage est encadré par un voile translucide arrangé comme un turban dans le goût oriental alors en vogue. Si la rose peut sembler décorative, elle est ici offerte avec retenue et conscience. Le voile, bien que lié à la mode dite « à la turque », renvoie aussi à une symbolique plus intériorisée.

Ce portrait est attribuable à Marie-Victoire Lemoine, peintre parisienne née dans une famille bourgeoise, qui mena une carrière artistique indépendante dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Elle ne se maria jamais et vécut toujours au sein de son entourage ...

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... familial, notamment avec ses sœurs, dont plusieurs furent elles aussi artistes, comme Marie-Denise Villers. Lemoine ne fréquenta pas officiellement l’Académie royale, mais fut formée dans son orbite : elle étudia auprès du peintre d’histoire François-Guillaume Ménageot et bénéficia probablement de l’enseignement informel d’Élisabeth Vigée Le Brun, qui résidait dans la même maison que Ménageot et son époux, le marchand d’art Jean-Baptiste Le Brun.

Elle exposa pour la première fois en 1779 au Salon de la Correspondance avec un portrait de la princesse de Lamballe, aujourd’hui perdu. Par la suite, elle participa aux Salons officiels de 1796, 1798, 1799, 1802 et 1814. Son corpus, encore en cours de reconstitution, comprend des figures allégoriques, des scènes de genre, et plusieurs portraits délicats de femmes et d’enfants.

Le traitement de ce portrait présente des affinités évidentes avec des œuvres connues de l’artiste, telles que Jeune fille tenant une colombe (1793), exposée au Salon et aujourd’hui en collection privée. On y retrouve la même limpidité du dessin, la retenue chromatique, et une autorité silencieuse. On peut également rapprocher cette œuvre de Une jeune femme appuyée sur le bord d’une croisée (vers 1799), conservée à la National Gallery of Victoria, un portrait longtemps attribué à d’autres artistes, aujourd’hui rattaché à Lemoine.

Si son style partage certains aspects avec celui de Vigée Le Brun — notamment dans la douceur des carnations et la finesse des tissus — il s’en distingue par une moindre ornementation. Les modèles de Lemoine possèdent souvent une présence plus introspective. Ici, la figure évoque une vestale moderne : non vouée à un culte, mais à une discipline intérieure, à une élégance sans excès. L’harmonie des tons, la sobriété du geste et l’absence de surcharge ornementale contribuent à cette image d’une féminité cultivée, mesurée, consciente.

La toile est d’origine, jamais réentoilée, et présente un craquelé fin et stable, parfaitement cohérent avec sa technique et son époque. Le cadre en bois doré, d’époque Directoire, est également d’origine : sa conservation remarquable permet d’apprécier l’œuvre telle qu’elle fut conçue à l’origine

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Tableaux XVIIIe siècle Directoire

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