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Pendule de Pierre-Philippe Thomire et Louis Moinet figurant Alexandre le Grand
Pendule de Pierre-Philippe Thomire et Louis Moinet figurant Alexandre le Grand - Horlogerie Style Restauration - Charles X
Réf : 100460
23 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Thomire et Cie, Moinet Ainé Hr.
Provenance :
France, Paris
Materiaux :
Bronze doré, marbre rouge griotte
Dimensions :
l. 40 cm X H. 47 cm X P. 19 cm
Horlogerie Pendule - Pendule de Pierre-Philippe Thomire et Louis Moinet figurant Alexandre le Grand
Gallery de Potter d'Indoye
Gallery de Potter d'Indoye

Mobilier, objets d'art et tableaux du XVIII et du 1er Empire


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Pendule de Pierre-Philippe Thomire et Louis Moinet figurant Alexandre le Grand

En bronze doré et marbre rouge griotte figurant Alexandre le Grand accoudé au cadran à chiffres romains dans un entourage de trophées d'armes, la base à décor de boucliers, casques et glaives ; Le cadran signé Thomire et Cie et Moinet Ainé Hr.

Époque Restauration.

La collaboration entre Louis Moinet (1768-1853) et Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) est illustrée par un certain nombre d'exemples dès le début du XIXe siècle, notamment avec la célèbre pendule donnée à Napoléon par la ville de Lyon en 1806 (Musée Speelklok d'Utrecht). Un second exemple est la pendule à Minerve anciennement conservée à la Maison Blanche à Washington et un troisième la pendule vendue à Paris chez Sotheby's le 29 mars 2007, lot 117.

Pierre-Philippe Thomire, dont la firme Thomire et Cie a créé cette magnifique caisse, fut le plus grand artisan de son époque à travailler le bronze doré. Ayant été patronné par Louis XVI et de nombreux membres de l'aristocratie ...

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... française, la renommée et la notoriété de Thomire ont été propulsées à des sommets encore plus grands après la Révolution lorsqu'en 1806, il est devenu le premier bronzier à recevoir une médaille d'or à l'Exposition des Produits de l'Industrie. En 1809, il remporte une autre médaille d'or et est également nommé ciseleur de l'Empereur. Outre Napoléon, Thomire reçut de nombreuses commandes de la famille de l'Empereur, puis de Louis XVIII et de nombreuses cours royales étrangères.

En réponse à une demande croissante, Thomire devient associé puis, en 1804, achète la vaste entreprise détenue par Martin-Eloi Lignereux, le célèbre marchand-mercier autrefois associé à Dominique Daguerre. Bientôt, sa société nouvellement nommée Thomire-Duterme et Cie employait une main-d'œuvre d'environ 800 personnes ; elle possédait un atelier rue Boucherat et une salle d'exposition rue Taitbout, d'où Thomire vendait au détail une large gamme d'objets décoratifs inspirés de l'Antiquité : boîtiers d'horloges, candélabres, centres de table extravagants ainsi que des urnes et des vases monumentaux. Comme de nombreux métiers parisiens, son entreprise rencontre des difficultés financières dues aux guerres incessantes de Napoléon. Peu après 1815, l'association avec Duterme fut dissoute et sous son nouveau nom de Thomire et Cie, l'entreprise prospéra une fois de plus sous les Bourbons restaurés. 1823 voit Thomire remporter une médaille d'or de sculpture à Paris ainsi que sa retraite de l'entreprise bien qu'il continue à produire des sculptures et expose régulièrement au Salon de Paris jusqu'en 1834. Son entreprise est poursuivie par ses deux gendres puis son petit-fils jusqu'en 1852 bien que l'héritage de Thomire ait duré beaucoup plus longtemps.


Louis Moinet, un horloger très estimé, inventeur, érudit et fabricant d'instruments de précision, devenu président de la Société de chronométrie à Paris. Né à Bourges, il passe cinq ans à Rome où il étudie l'architecture, la sculpture et la peinture. En tant que tel, Moinet connaissait bien les arts et, pour cette raison, il comprenait parfaitement l'importance esthétique de chacune de ses horloges. Après son retour à Paris, il devient professeur de beaux-arts à l'Académie des Beaux-Arts. Il poursuit également ses études d'horlogerie à Paris et en Suisse. Pendant son séjour à Paris, Moinet a travaillé avec l'horloger estimé, Abraham-Louis Breguet (1747-1823) en tant que secrétaire technique. Breguet a confié à Moinet ses notes et ses dessins en vue de leur publication. Moinet est resté avec Breguet jusqu'à la mort de ce dernier mais le traité de Breguet est resté inédit. En 1848, Moinet publie son propre traité intitulé "Nouveau Traité Général Astronomique et Civil d'Horlogerie Théorique et Pratique", qui, selon le fils de Breguet, est basé sur les propres travaux de son père. Il s'en est suivi un certain nombre de procès, qui ont financièrement détruit Moinet. Cependant, cela n'a pas détourné de ses réalisations techniques. Parmi les nombreux, il a refait un régulateur Ferdinand Berthoud presque dans son intégralité, a inventé de nombreux dispositifs horlogers dont un moyen optique pour vérifier la forme des dents dans les roues d'horloge et de montre et en 1851 a présenté un chronomètre à la Grande Exposition de Londres.

La réputation de Moinet était telle qu'il travailla en étroite collaboration avec des hommes aussi éminents que l'astronome Jérôme Lalande, l'horloger et magicien Jean Eugène Robert-Houdin ainsi que le bronzier Pierre-Philippe Thomire. Lui et Thomire étaient responsables de la fabrication d'un certain nombre d'horloges très importantes, notamment une pour Napoléon Bonaparte en 1806, connue sous le nom d'horloge Napoléon (Musée national Speelklok, Utrecht), qui affiche les phases de lune à l'intérieur de l'aiguille du jour au moyen d'une petite boule d’ivoire. Moinet et Thomire ont également collaboré à la création d'une horloge squelette à plusieurs cadrans pour le roi de Naples ainsi que d'autres pour George IV d'Angleterre et le tsar Alexandre de Russie. Pendant son séjour à Paris, Thomas Jefferson a acquis une horloge de Moinet logée dans un boîtier figuratif de Thomire, qui a accompagné le président américain pendant deux mandats à la Maison Blanche. À cause de cela, lorsque James Monro est devenu président, il a également commandé une horloge à Moinet et Thomire en c. 1817.

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Pendule Restauration - Charles X

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