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Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et dorée d’époque Consulat
Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et dorée d’époque Consulat - Luminaires Style Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et dorée d’époque Consulat - Galerie Philippe Guegan Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et dorée d’époque Consulat - Antiquités - Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et dorée d’époque Consulat
Réf : 86293
VENDU
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
Manufacture Deharme, Paris
Materiaux :
Tole vernie, plomb doré, zinc, verre, fer, papier
Dimensions :
H. 50 cm X P. 22 cm
Luminaires Appliques - Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et dorée d’époque Consulat XVIIIe siècle - Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et dorée d’époque Consulat  - Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et dorée d’époque Consulat
Galerie Philippe Guegan
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Antiquités, Beaux-Arts et Art Contemporain


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Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et dorée d’époque Consulat

Attribué à la manufacture Deharme
Paire d’appliques à quinquet en tôle vernie rouge et doré d’époque Consulat
Paris vers 1795-1805

La forme et le décor de ces appliques, surmontées d’un buste en hermès de Diane, correspondent une aquarelle provenant de la manufacture Deharme, aujourd’hui conservé à la bibliothèque Marmottan à Boulogne Billancourt. Cette manufacture Deharme fut la plus importante manufacture de tôle vernie à Paris dans les dernières années du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, tant pas son activité que par la qualité de sa production

Les réservoirs à huile adoptent la forme de termes antiques décorés à l’or de deux tons, dans des réserves à fond rouge, des attributs de la musique sur une face et d’un thyrse orné de guirlandes de laurier sur les côtés. La base du quinquet s’orne d’une lyre ailée et de pampres de vigne. Deux supports d’abat-jours cintrés en fer blanc, viennent se placer devant la flamme ...

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... pour en tamiser la lumière.

Fils d’un topographe du roi qui fut l’auteur d’un plan de Paris en 1763, Blaise Louis Deharme ouvre dès 1792 à Bercy des ateliers pour la fabrication d’objets en tôle vernie, peints et dorés, destinés à l’architecture ou à l’ameublement. Il connait un premier succès sous le Directoire, lors de sa participation à la première exposition des produits de l’industrie de l’an VI au Champ de Mars (septembre 1798), ou le jury le classe dans la première série : « Deharme, Bercy (Seine) : divers ouvrages en tôle vernie ornés de dessins et peintures d’une grande beauté ». L’année suivante en 1799 la manufacture déménage rue de la Madeleine (actuelle rue de la Ville l’Évêque). Son catalogue indique qu’il produit “tous les articles de chincaillerie, bijouterie et ornement qu’ont pu produire les manufactures anglaises en ce genre”, décorés par des “artistes recommandables dans la peinture de l’Histoire, de la miniature, du paysage, des fleurs, des fruits et de l’ornement”. Avec plus de 2000 références, il est spécialisé dans la production de petits objets, de luxe et de demi-luxe, accessoires de la table, du luminaire, et du mobilier, mais également portes de carrosses et fontaines de jardin. Les objets les plus chers sont les lits en fer (jusqu’à 4000 F), les baignoires, les tables rondes à déjeuner et les appliques. L’État lui passe des commandes pour le Palais du Luxembourg, la commission des poids et l’École Polytechnique, et il obtient la fourniture de cadeaux diplomatiques auprès des cours étrangères. Une note du Ministère de l’intérieur atteste que : “ Ce manufacturier mérite la préférence par les soins qu’il s’est donné pour élever en ce genre une manufacture qui honore les arts ; on lui doit des encouragements”.
Sous l’impulsion du gouvernement il est encouragé à produire des pièces uniques de très grande taille, pour que la France s’impose face aux manufactures étrangères. Ainsi Chaptal lui commande le 18 mai 1801 une monumentale table à thé en tôle vernie, qui est aujourd’hui conservée dans l’appartement des Papes au château de Fontainebleau. En raison de difficultés financières Deharme doit cependant vendre sa manufacture à Antoine-François Dubaux en 1801. “Deharme et Dubaux” obtient une médaille d’or à la seconde exposition des produits de l’Industrie française en septembre 1801 et la table à thé, exposée dans la grande cour du Louvre en septembre 1802, fut récompensée par la mention honorable du jury : “Deharme et Dubaux, rue de la Madeleine à Paris, ont obtenu à toutes les expositions la distinction du premier ordre, pour avoir perfectionné l’art de vernir les tôles… Ces artistes se sont perfectionnés sous plusieurs rapports. Le jury a particulièrement remarqué la forme de leurs vases et la beauté de leurs vernis. Les citoyens Deharme et Dubaux ont véritablement porté cet art à un point de perfection inconnu avant eux”
Accablée par des problèmes financiers, la société « Deharme et Dubaux” déménage rue Martel vers la fin 1802 et change de statuts en 1803 sous le nom « B.L. Deharme, Dubaux et compagnie. Rachetée en janvier 1804, les nouveaux propriétaires maintiennent Deharme comme directeur. Bonaparte lui accorde un prêt de 100 000 F en mars 1804 et commande les deux vases monumentaux qui sont aujourd’hui conservés au musée du Louvre. Ce patronage et ces commandes permirent à la manufacture de la rue Martel de prospérer. Rachetée en 1812 par Tavernier & Co, elle poursuivit son activité jusqu’en 1823.

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