EUR

FR   EN   中文

CONNEXION
Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache
Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache - Miroirs, Trumeaux Style Louis XIV Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache - Galerie Gilles Linossier Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache - Louis XIV Antiquités - Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache
Réf : 101866
VENDU
Époque :
XVIIe siècle
Signature :
Thomas Hache
Provenance :
France
Materiaux :
Bois clair et bois sombre brûlé au sable chaud
Dimensions :
L. 77 cm X H. 118.5 cm
Miroirs, Trumeaux  - Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache XVIIe siècle - Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache Louis XIV - Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache Antiquités - Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache
Galerie Gilles Linossier
Galerie Gilles Linossier

Mobilier & Objet d'art du XVIIIe siècle


+33 (0)1 53 29 00 18
Miroir à fronton fin XVIIe attribué à Thomas Hache

Dimensions : H 118,5 cm x L 77 cm

Travail du XVIIe siècle attribué à Thomas Hache
Rare miroir à double profil inversé et à fronton.

L'encadrement est richement marqueté par deux frises de rinceaux feuillagés, feuilles d'acanthes et fleurs stylisées, alternant bois clair et bois foncé par la technique effectuée du “ bois brûlé au sable chaud” qui permet de définir des ombrages nuancés.
Le miroir biseauté au mercure, d'origine, est entouré d'une bordure en bois noirci, ce qui contraste avec le décor marqueté de couleurs vives.

Le fronton est ornementé de volutes positionnées tel un drapé qui encadrent un vase central (caractéristique des vases de Thomas Hache) d'où sortent des fleurs et feuilles d'acanthe stylisées.


De part le raffinement et la technique du « bois brulé au sable chaud » on peut attribuer ce miroir au très célèbre ébéniste Thomas Hache.

D'autres éléments tel que la frise extérieure dite de  « griffes de ...

Lire la suite

... loup » ou encore « de petites mains » pour cette ornementation en forme de gouttes, sont des caractéristiques typiques de cet ébéniste.


Enfin le décor abondamment fleurie jouant sur ces contrastes de couleurs vives et sombres sont une des marques de la famille Hache. En effet, Thomas Hache innove dans ces plaquages. « C'est dans le contenu de ces placages préparés à l'avance, où les rinceaux, feuillages et fleurs sont stylisés dans des compositions très fouillées et denses, qui n'appartiennent qu'à lui et qu'aucun autre ébéniste, hormis Pierre (son fils), n'a utilisées. Les ornements végétaux qu'elles contiennent sont découpés dans un bois clair et ombré pour donner du relief » Le génie des Hache, par Pierre et Francois Rouge, p. 65.

Il est assez rare de trouver un miroir de cette qualité extraordinaire de « marqueterie à l'italienne » et possédant toujours son fronton.


Si Thomas Hache (1664-1747) ébéniste grenoblois, réalise des marqueteries aussi abondantes, c'est par son apprentissage auprès de Pierre Gole, ébéniste du roi Louis XIV et maitre de la marqueterie de fleurs, puis à Chambéry où il y découvre le décor à l'italienne (les enroulements végétaux, les entrelacs, arabesques, feuilles d'acanthe et les foisonnement de représentations végétales.) et la technique de la scagliola.
C'est en partant de cette technique qu'il élabore sa marqueterie d'incrustation travaillant l'imbrication des formes et des essences de bois.


En 1695, il s'installe à Grenoble et devient un ébéniste prestigieux toujours en recherche d'harmonie entre la forme et le motif. Ses travaux sont d'une grande précision d'exécution, tel est le cas ici pour notre miroir.


Certains exemples permettent d'affirmer cette attribution :


Exemple d'un détail d'une « Armoire aux Armes de Savoie » de Thomas Hache. Le génie des Hache, par Pierre et Francois Rouge, p. 78

On peut constater dans cet exemple (d'une armoire parmi tant d'autres de même style de Thomas Hache) les caractéristiques de feuilles d'acanthe et du vase, très similaire à celui de notre miroir.

d'autres exemples nous permettent de constater de ces « griffes de loup » également appelés « petites mains » caractéristiques du travail de Hache et de la fabrication de miroir à double profil inversé, qui nous confortent dans cette attribution.

Galerie Gilles Linossier

XVIIIe siècle
Ecran de cheminée estampillé Reuse
Ecran de cheminée estampillé Reuse

2 800 €

Miroirs, Trumeaux