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Eugène Appert (1814 - 1867) - La Confession au couvent
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Réf : 105956
48 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Eugène Appert (1814 - 1867)
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 145 cm X H. 94 cm
Tableaux et dessins Tableaux XIXe siècle - Eugène Appert (1814 - 1867) - La Confession au couvent XIXe siècle - Eugène Appert (1814 - 1867) - La Confession au couvent  - Eugène Appert (1814 - 1867) - La Confession au couvent
Segoura Fine Art
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Tableaux, Mobilier et Objets dart des 17e, 18e et début 19e siècle


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Eugène Appert (1814 - 1867) - La Confession au couvent

Eugène Appert (Angers 1814 - Cannes 1867)
La Confession au couvent, Salon de 1865

94 x 145 cm (sc)
134 x 186,5 cm (ac)
signée et datée en bas à droite APPERT. 1865.

Exposition : Paris, Salon des Artistes Vivants, 1865, n°49 (La Confession au couvent)
Provenance :
-Exposition au Salon des Artistes Vivants, 1865, n°49.
-Achat 4000.fr de la Confession au couvent à Eugène Appert par l’intermédiaire d’Alfred Arago et du marquis Philippe de Chennevières pour le compte de la princesse Mathilde, en juillet 1865. -Collection de S. A. I. madame la Princesse Mathilde jusqu’en 1904.
-Probablement dans la collection du Prince Napoléon Louis Joseph, légataire universel de la princesse Mathilde, jusqu’à sa mort en 1932.



La Confession au couvent est le dernier tableau présenté au Salon de 1865 par Eugène Appert. Il marque l’aboutissement d’une carrière éclatante interrompue par la mort précoce du peintre. La qualité chromatique de l’œuvre et son ...

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... dessin soutenu n’ont pas échappé à l’œil aguerri de la cousine de l’Empereur Napoléon III, la princesse Mathilde mécène des arts et artiste elle- même. La Confession au couvent entre dans sa collection personnelle suite à son exposition au Salon de 1865. La découverte récente, dans les archives privées de la princesse conservées par la Fondation Custodia (Paris), de sa mention parmi la liste des achats de 1865 vient confirmer l’ancienne provenance prestigieuse de notre tableau.

Eugène Appert est né à Angers. Après des études classiques menées dans sa ville natale puis poursuivit à Paris1, il se destine à une carrière de peintre. L’obtention d’une carte de copiste, pour travailler au plus près des peintures du musée du Louvre en 1834, laisse penser certains biographes qu’Eugène Appert entre dans l’atelier du peintre Jean-Dominique Ingres dès 18272. Sa première participation au salon des Beaux-Arts, où l’artiste est tout de suite remarqué avec son Berger jouant avec une tortue, date toutefois de 1837. Eugène Appert garde de son apprentissage auprès d’Ingres une maîtrise exquise du trait.
En 1841, Eugène Appert profite d’un voyage en Italie pour solliciter une commande de l’Etat. Il réalise une copie, La mort de saint Pierre, dominicain martyr, d’après la peinture de Titien alors dans l’église de Santi Giovanni e Paolo à Venise. Une note interne de l’administration pressent la réussite du jeune peintre : « (...) la nature de ses études et son grand goût pour la peinture de l’Ecole Vénitienne sont les garanties de succès qu’il présente3 ». L’original disparait lors d’un incendie, le 15 août 1867. La précieuse copie de la main d’Appert jusqu’alors attribuée à l’église de Saint-Armel de Ploërmel est rachetée pour la somme considérable de 10.000 fr en 1872 afin d’être présentée au musée des copies de l’école des Beaux-Arts de Paris.
Les contributions d’Eugène Appert aux Salons des Beaux-Arts de Paris et d’Angers sont régulières de 1837 à 1865. Le peintre reçoit une médaille de 3e classe après sa participation au Salon de 18444 où il présente La Vision de saint Orens, tableau religieux commandé par le ministère de l’Intérieur, et des Baigneuses dans les lagunes. Les œuvres présentées aux Salons parisiens sont souvent le fruit d’une commande du pouvoir en place ou font l’objet d’acquisition après leurs expositions5. Eugène Appert rencontre rapidement le succès. Ainsi, de nombreux tableaux entrent de son vivant dans les collections publiques françaises.


1 : Anonyme, « Biographie angevine. Eugène Appert », Bulletin Historique et monumental de l’Anjou, juillet 1867, Angers, E. Barassé, 1868, pp. 22-23.
2 : Cf. Les élèves d’Ingres, op. cit., pp. 44-45.
3 : Paul Duro, « Le Musée des copies de Charles Blanc à l'aube de la IIIe République. Catalogue », Bulletin de la Société
d'Histoire de l'art français, 1985, p. 286.
4 : Liste des artistes vivants ayant obtenu des récompenses antérieurement au 1er mai 1853, Paris, Vinchon, 1853, p. 3.
5 : L’état achète ou commande à Eugène Appert un tableau tout les ans, de 1842 à 1848. Cf. C. Georgel, 1848, la République et l’art vivant, Paris, Librairie Arthème Fayard, RMN, 1998, p. 90.

Il est nommé au grade de chevalier de la légion d’honneur en août 18598. S’en suit la commande de six tableaux d’oiseaux, comme dessus de porte, pour le salon vert de l’impératrice Eugénie, le décor du plafond dans le salon bleu, au Palais des Tuileries, et les travaux de décoration de la grande salle à manger de l’appartement du ministère d’Etat au palais du Louvre9, exécutés en 1860-1861 : « La salle à manger a pour plafond un ciel ouvert au-dessus d’une balustrade coupée d’acrotères et d’où pendent des draperies sculptées. (...) Ce ciel, d’une clarté toute vénitienne, que traversent des oiseaux exotiques, est dû à la brosse habile de M. Appert.10 ». Eugène Appert produit encore cinq cartons de tapisseries représentant Louis XIV, Napoléon III, Charles Le Brun, André Le Nôtre et Nicolas Poussin pour être ensuite tissés par l’atelier des Gobelins et décorer la galerie d’Apollon au Palais du Louvre.
Un an avant l’exposition de notre tableau, Eugène Appert présente au Salon de 1864, Le Pape Alexandre III. Proscrit de Rome et déguisé en mendiant, ce dernier vient frapper à la porte d’un couvent où il donne sa bénédiction aux moines qui l’acclament. Cette œuvre majeure intègre les collections du musée du Luxembourg ; une consécration pour le peintre puisque le musée réunit les chefs-d’œuvre d’artistes contemporains. Sa présence y est attestée jusqu’en 1872.



(Dossier sur demande)

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