Par Galerie Magdeleine
DEMANDE D'INFORMATIONS
Peintures et dessins du XVIIe au XIXe siècle
Jean-Baptiste MALLET (Grasse, 1759 – Paris, 1835).
Esquisse.
L’Obole.
Vers 1824.
Huile sur panneau.
Signée en bas à droite "Mallet".
H : 28 ; L : 22 cm.
Documenté dans le catalogue d'exposition dénommé Jean-Baptiste Mallet, la route du bonheur, présentée au musée Jean-Honoré Fragonard du 4 juin au 12 octobre 2022 et écrit par Carole Blumenfeld.
u centre de cette huile sur panneau d’inspiration hollandaise et quasiment monochrome avec son camaïeu de bruns, une femme vêtue de rouge se détache de par son action : elle donne la charité et sa tenue est la marque de son statut social.
Connu pour ses scènes de genre galantes à la gouache sous l’Ancien Régime, Jean Baptiste Mallet investi la peinture à l’huile au commencement du Directoire.
Plus encore que Drölling ou encore Bilcocq, Mallet porte son regard sur les peintres hollandais de l’âge d’or comme en témoigne un de ses premiers panneaux dans le genre, Une scène hollandaise qui ...
... intègrera la prestigieuse collection de la duchesse de Berry.
Notre esquisse de l’Obole reprend les grandes caractéristiques du corpus hollandais de l’artiste. Toutefois alors que le lustre notamment, demeure une reprise de Ter Borch, la cheminée rappelle aux amateurs celle exécutée en marbre par Boizot sur un modèle d’Ange Jacques Gabriel pour le salon de Madame du Barry à Fontainebleau en 1782.
Outre notre tableau, le thème de l’Obole aura été traité au moins deux autres fois par l’artiste ; dans une autre esquisse, cette fois sur papier, probablement antérieure à la nôtre et dans une gouache datée 1824 [1].
Illustrations : Jean-Baptiste Mallet, l’Obole, 1824, aquarelle sur papier, 24x18cm, collection privée.
