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Bambocciata - École italienne du du XVIIe siècle, suiveur de Jan Miel
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Réf : 83477
9 500 €
Époque :
XVIIe siècle
Provenance :
Italie
Materiaux :
Huile sur panneau
Dimensions :
L. 66 cm X H. 53.5 cm X P. 4.5 cm
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Antiquités Européennes


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Bambocciata - École italienne du du XVIIe siècle, suiveur de Jan Miel

Jan Miel (disciple de)
Bambocciata
Huile sur table

La peinture lumineuse, au grand impact chromatique grâce à la technique de l’huile sur la table, représente une scène called bambocciata, dont les personnages se trouvent dans une campagne, près de la porte d’entrée d’une petite ville ou d’un village. Avec le terme Bambocciata on définit ce genre de peinture destinée à représenter, avec vivacité figurative et avec effets de lumière et de couleur animés, épisodes de vie urbaine et campagnarde, scènes de rue, de tavernes, de marché, animés par des gens du peuple, tsiganes et paysans. Ce sujet se répandit surtout au XVIIe siècle, en contraste ouvert avec la grande peinture officielle baroque, et il fut ainsi appelé par le surnom “bamboccio” donné au peintre hollandais Pieter van Laer, qui opéra à Rome en Italie dans la première moitié du XVIIe siècle.
La scène représentée ici avec une grande vitalité, à travers l’utilisation de touches ...

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... rapides et matérielles de couleur, illustre un moment de vie quotidienne lié à l’activité rurale: sur la droite est peint, aux portes du bourg, un chariot chargé de foin que deux paysans installent. En avant d’eux sont assis quelques figures qui s’arrêtent à côté de leurs chevaux. Une femme sur son cheval rejoint un passant tandis que derrière un berger il marche avec son chien. Sur la gauche se trouve un enfant qui joue avec des chiots à côté d’un cheval qui se repose assis. L’entrée du bourg est caractérisée par une brèche à arc entre les murs antiques, décrites avec ruine poétique, en plus de laquelle certains logements donnent. Le ciel, serein, est marqué par quelques nuages blancs gris.
La peinture montre une étroite proximité compositive avec les toiles connues de Jan Miel (Anvers 1599 - Turin 1663). Né à Beveren-Waas près d’Anvers, Miel s’est formé dans la patrie, peut-être à l’atelier de Gérard Seghers et ensuite à Anton Van Dyck. En 1636 il est documenté à Rome en Italie et en 1648 il entre dans l’Académie de Saint Luc, dont il devient prieur en 1661. Après les fresques aujourd’hui perdues à Santa Teresa à la Lungara pour les Barberines, il achève les cycles picturaux dans les églises de San Martino ai Monti, Santa Maria dell’Anima et San Lorenzo in Lucina et participe à l’importante entreprise décorative de la Galerie du pape Alexandre VII Chigi dans le Palais du Quirinal. A la production cultivée de peintre d’histoire il ajouta celle des "bambocciate", considéré ses oeuvres les meilleures et souvent confondues avec celles de Pieter Van Laer et Michelangelo Cerquozzi, et collaborant en outre avec des peintres d’architecture, comme Alessandro Salucci et Viviano Codazzi.
À la fin de 1658, le Miel s’installe à Turin à l’invitation du duc Charles-Emmanuel II. Son art était déjà connu dans le Piémont, depuis 1651, grâce à la “Madonna qui présente l’Enfant à San’Antonio da Padoue” réalisée pour le dôme de Chieri. Grâce aux prestigieuses lettres de créance romaines, dans la ville de sabauda il s’est occupé de la décoration du Palais Royal e du la Raggia di Venaria, alors en construction. Il reçut la charge de peindre la voûte du salon de Diana (1661 1663) et de fournir pour les murs la toile avec le portrait équestre d’Enrichetta Adelaide et Ferdinando Maria électeur de Bavière (maintenant dans le Château de Racconigi) et les dix chasses conservées aujourd’hui au Musée Civique d’Art Ancien de Palais Madama à Turin (1659 1661). La commande ducale concerne également le Palais de la ville, où le miel exécute les maximes de la Salle du Trône (La Pace domine la fureur guerrière) et de la Salle du Conseil, déjà alcova (Le sommeil d’Annibale) et de l’alcôve (clodoveo reçoit l’enseigne du lis), en plus de nombreux chevauchements, puis retirés dans les équipements successifs et pas encore tous retrouvés.
L’œuvre est signée avec un monogramme M.C. (?) en bas à droite. L’auteur de ce tableau sera recherché parmi les peintres disciples de Jan Miel, actif au XVIIIe siècle. On peut reconnaître certains caractères typiques des bambocciate du maître, à la fois composites et stylistiques, tels que l’écriture et les typologies physionomiques de sa production mûre. Le peintre décrit avec soin les différents protagonistes, leurs gestes et leurs vêtements; attention qui indique une étude du vrai de la vie quotidienne, lue et interprétée avec naturalisme. Le coup de pinceau est rapide et décontracté, et l’auteur se montre habile, à travers les escargots, dans le rendement des volumes et des profondeurs.
Des études historico-artistiques sont en cours pour mieux cerner la figure de l’auteur.
La table est en bon état de conservation

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